Dure matinée, beaucoup de problèmes à régler : une réunion houleuse, des absences non justifiées, du retard dans les livraisons, une fuite d’eau dans les douches… Max était de mauvaise humeur. Sans compter cette blague idiote qu’on s’était permis de lui faire ! En voilà un ou une qui allait passer un sale quart d’heure s’il ou elle était identifié (e) !
Trois coups à la porte.
« Entrez ! » aboya-t-il.
La porte s’entrouvrit et madame N passa une tête un peu gênée.
« Excusez-moi, Monsieur Max, mais nous avons un problème…
- Encore !
- Un problème de maquillage… »
Ce genre de cas se produisait tous les jours. Malgré un règlement strict, beaucoup d’étudiantes ne pouvaient pas s’empêcher de se (re)faire une beauté, parfois même pendant les cours. C’était tellement fréquent que l’Institut avait choisi de fermer les yeux lorsque le maquillage restait discret. Sinon, les élèves étaient envoyées illico vers les sanitaires pour s’y débarbouiller.
« Madame N ! Je ne peux pas prendre en charge tous les problèmes ! Vous voulez quoi, que j’essuie le rouge à lèvre avec la manche de ma chemise ?
- Non, Monsieur Max, je suis confuse. Mais là, il s’agit d’un maquillage très particulier. J’ai pensé que c’était mieux que ce soit vous qui …
- OK ! Envoyez-moi la personne. Je n’aurai donc pas une seconde à moi, ce matin ! »
Madame N s’éclipsa et laissa la place à …
Un clown !
Enfin plus exactement une étudiante en uniforme, mais maquillée en clown.
Max l’examina attentivement et reconnut la doyenne de ses étudiantes.
« Mais enfin, Léa, qu’est que c’est que ce cirque ? »
Léa leva la tête et esquissa un sourire contrit.
« C’est le cas de le dire, Monsieur Max, si je puis me permettre…
- Non, je ne te permets pas. Encore une de tes blagues pour faire rire tes camarades ?
- Oui, Monsieur Max.
Max se leva pour aller chercher un dossier qu’il posa sur le bureau et ouvrit.
« En septembre, une boule puante en cours de physique-chimie, c’était qui ?
- C’était moi, Monsieur Max
- En octobre, du poil à gratter dans le vestiaire du professeur d’EPS ?
- C’était moi, Monsieur Max.
- Le bleu de méthylène dans la purée ?
- J’avoue ça aussi.
- Pourtant, tu connais le règlement. Tu as signé un bulletin d’inscription.
- Oui, Monsieur Max. »
Elle le fixait de ses grands yeux d’un air si désolé que n’importe qui aurait été prêt à tout lui pardonner. N’importe qui, oui mais pas Max qui s’était déjà laissé abuser. Il sortit le bulletin d’inscription pour le montrer à l’étudiante. Mais il s’interrompit et le regarda avec stupéfaction .
« Mais… qu’est-ce que … J’aurais juré que tu l’avais signé devant moi ! »
Le bulletin était effectivement rempli et revêtu de la mention « lu et approuvé », mais aucune signature n’apparaissait.
« Je ne comprends pas non plus, Monsieur Max, mais ne vous inquiétez pas, je vais vous le signer tout de suite. »
Elle mit la main derrière sa cravate et en tira un magnifique stylo rose fuchsia.
« Fais-moi voir ce stylo, Léa.
- Pourquoi, Monsieur Max ?
- Ne discute pas, je veux voir ce stylo. »
A contrecœur, elle lui tendit le stylo.
Max examina l’objet, le tournant et le retournant
« Il y a l’adresse de la boutique où tu l’as acheté.
- Oui, Monsieur Max.
- Je connais cette boutique : ce n’est pas une papeterie, mais un magasin de farces et attrapes. Tu peux m’expliquer ?
- …
- Je n’ai pas bien entendu !
- Euh …C’est un stylo à encre sympathique, monsieur Max.
- Sympathique ?
- Oui, c’est une encre qui s’efface au bout de quelques heures.
- Je vois… Encore une de tes blagues ! Eh bien, tu vas signer avec un bon vieux stylo bille, moins sympathique, mais plus efficace. »
Léa hésita une seconde, puis fit ce que Max lui demandait.
« Tu vas donc être punie. Mais avant, j’ai une petite question à te poser.
- Oui, Monsieur Max, laquelle ?
- Le coussin, c’est toi ?
- Le coussin ?
- Le coussin qui était sur ma chaise, ce matin…
- Il y avait un coussin sur votre chaise, ce matin, Monsieur Max ? Quel genre de coussin ?
- Un coussin péteur , Léa !! Un coussin péteur, alors que je recevais une délégation de sponsors ! Tu te rends compte ?
- …
- C’est toi ?
- Je … euh …c’est bien possible, Monsieur Max, Je vous présente mes excuses. Je n’aurais pas dû…»
Max était furieux, les regards contrits de Léa n’avaient aucun effet sur sa colère. Il se leva d’un bond et alla s’asseoir sur le canapé.
« C’est la fessée, Léa ! Cul nu !
- Oui Monsieur Max. »
Elle s’approcha, releva sa jupe, et fit descendre sa petite culotte, dévoilant une paire de fesses blanches et voluptueuses. Max l’attrapa par la main et l’allongea sans ménagement sur ses genoux. Sans attendre, il se mit à claquer vigoureusement et à une cadence très rapide, le superbe derrière rebondi.
Léa laissait faire sans bouger. Rapidement, ses fesses changèrent de couleur, rosirent, puis rougirent.
« Aïe… ça commence à être douloureux, Monsieur Max !
- Je sais… moi aussi ça me fait mal.
- J’en suis désolée, Monsieur Max… aïe !
- Je m’arrêterai lorsque tes fesses seront aussi rouges que ton nez. »
Max tint parole. Au bout de quelques minutes, les fesses de Léa avaient pris une teinte rouge vif. Il la lâcha.
« Et cinq minutes de coin, maintenant ! »
- Bien sûr, Monsieur Max. »
Elle alla se blottir dans l’angle de la pièce, en gardant sa jupe relevée afin d’exposer son pauvre derrière écarlate.
Max retourna à son bureau, semblant se désintéresser du spectacle, et se mit à ranger le dossier.
Léa se contorsionna pour évaluer l’ampleur des dégâts.
« C’est très rouge, Monsieur Max !
- Ne t’inquiète pas, Léa, c’était une fessée sympathique.
- Sympathique ! ?
- Oui, ça va s’effacer au bout de quelques heures ! »