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Institut du Professeur Max
27 mai 2015

Angéla et les majuscules (première partie)

« Vous m’avez fait demander, Monsieur Max ? »

La jeune femme qui se tenait à l’entrée du bureau avait une belle tignasse rousse, des formes généreuses et portait de grosses lunettes.

« Oui Angéla !  Tu peux entrer. »

Elle fit quelques pas en direction de la chaise.

« Non, inutile de t’asseoir, je n’en ai que pour quelques secondes. Tu as une punition à me remettre, je crois?

- Vous me surprenez, quelle punition ? Jamais eu de punition moi, je suis sage comme une image ! Je suis sûre que vous devez vous tromper… vous confondez  avec une autre élève, c’est pas possible !

- Tst tst... Angéla ! Ne joue pas à ça avec moi ! Cette punition t’a été donnée par ton professeur de Français.

- Monsieur Roncheux ?

- Oui : trente fois Je dois mettre des majuscules en début de phrase.

- Ah ! Les majuscules ! Mais c’est démodé, ça !

- Non, Angéla ! L’orthographe n’est pas une question de mode ! Elle est intemporelle ! Je suis d’autant plus déçu que je connais ton potentiel : tu as fait un sans faute à la dernière dictée. Mais quand j’ai vu ta rédaction !  pas une seule majuscule, plus d’autres fautes sur lesquelles je ne reviendrai pas… je suis tombé de haut ! »

Angéla commençait à s’agiter

«  De toute façon, ce prof, c’est un casse-pieds ! il adore embêter les élèves !

- Assez, Angéla ! Tiens-toi droite ! Les mains sur la tête ! »

Angéla

Angéla se tut et obéit.

« Je constate donc que tu ne m'as pas remis la punition que tu devais faire pour aujourd’hui. De plus, tu te permets de critiquer un enseignant consciencieux qui n'a comme seule ambition que de donner un peu d'instruction à ses élèves! J'en suis profondément navré, et je me vois contraint, à mon grand regret de t'infliger une sanction plus lourde. En conséquence, tu devras effectuer une heure de retenue, dans mon bureau et en ma présence, mercredi prochain. Nous profiterons de cette heure pour travailler l'orthographe. J'attends de toi un comportement respectueux et un travail sérieux. En cas de mauvaise volonté caractérisée , le recours au châtiment corporel n'est pas exclu. Te voilà prévenue.

- Des menaces maintenant! Décidément, j’aurai tout entendu !

- Attention, Angéla ! Ton insolence pourrait te valoir une fessée tout de suite !

- …

- A mercredi, donc ! Et sois ponctuelle!”

La jeune femme tourna les talons et sortit du bureau d’un air pincé.

 

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15 mai 2015

Les blagues de Léa

 

Dure matinée, beaucoup de problèmes à régler : une réunion houleuse, des absences non justifiées, du retard dans les livraisons, une fuite d’eau dans les douches… Max était de mauvaise humeur. Sans compter cette blague idiote qu’on s’était permis de lui faire ! En voilà un ou une qui allait passer un sale quart d’heure s’il ou elle était identifié (e) !

Trois coups à la porte.

« Entrez ! » aboya-t-il.

La porte s’entrouvrit et madame N passa une tête un peu gênée.

« Excusez-moi, Monsieur Max, mais nous avons un problème…

- Encore !

- Un problème de maquillage… »

Ce genre de cas se produisait tous les jours. Malgré un règlement strict, beaucoup d’étudiantes ne pouvaient pas s’empêcher de se (re)faire une beauté, parfois même pendant les cours. C’était tellement fréquent que l’Institut avait choisi de fermer les yeux lorsque le maquillage restait discret. Sinon, les élèves étaient envoyées illico vers les sanitaires pour s’y débarbouiller.

« Madame N ! Je ne peux pas prendre en charge tous les problèmes ! Vous voulez quoi, que j’essuie le rouge à lèvre avec la manche de ma chemise ?

- Non, Monsieur Max, je suis confuse. Mais là, il s’agit d’un maquillage très particulier. J’ai pensé que c’était mieux que ce soit vous qui …

- OK ! Envoyez-moi la personne. Je n’aurai donc pas une seconde à moi, ce matin ! »

Madame N s’éclipsa et laissa la place à …

Un clown !

Enfin plus exactement une étudiante en uniforme, mais maquillée en clown.

Max l’examina attentivement et reconnut la doyenne de ses étudiantes.

« Mais enfin, Léa, qu’est que c’est que ce cirque ? »

Léa leva la tête et esquissa un sourire contrit.

« C’est le cas de le dire, Monsieur Max, si je puis me permettre…

- Non, je ne te permets pas. Encore une de tes blagues pour faire rire tes camarades ?

- Oui, Monsieur Max.

Max se leva pour aller chercher un dossier qu’il posa sur le bureau et ouvrit.

« En septembre, une boule puante en cours de physique-chimie, c’était qui ?

- C’était moi, Monsieur Max

- En octobre, du poil à gratter dans le vestiaire du professeur d’EPS ?

- C’était moi, Monsieur Max.

- Le bleu de méthylène dans la purée ?

- J’avoue ça aussi.

- Pourtant, tu connais le règlement. Tu as signé un bulletin d’inscription.

- Oui, Monsieur Max. »

Elle le fixait de ses grands yeux d’un air si désolé que n’importe qui aurait été prêt à tout lui pardonner. N’importe qui, oui mais pas Max qui s’était déjà laissé abuser. Il sortit le bulletin d’inscription pour le montrer à l’étudiante. Mais il s’interrompit et le regarda avec stupéfaction .

« Mais… qu’est-ce que … J’aurais juré que tu l’avais signé devant moi ! »

Le bulletin était effectivement rempli et revêtu de la mention « lu et approuvé », mais aucune signature n’apparaissait.

Blagues Léa 01

« Je ne comprends pas non plus, Monsieur Max, mais ne vous inquiétez pas, je vais vous le signer tout de suite. »

Elle mit la main derrière sa cravate et en tira un magnifique stylo rose fuchsia.

« Fais-moi voir ce stylo, Léa.

- Pourquoi, Monsieur Max ?

- Ne discute pas, je veux voir ce stylo. »

A contrecœur, elle lui tendit le stylo. 

Max examina l’objet, le tournant et le retournant

« Il y a l’adresse de la boutique où tu l’as acheté.

- Oui, Monsieur Max.

- Je connais cette boutique : ce n’est pas une papeterie, mais un magasin de farces et attrapes. Tu peux m’expliquer ?

- …

- Je n’ai pas bien entendu !

- Euh …C’est un stylo à encre sympathique, monsieur Max.

- Sympathique ?

- Oui, c’est une encre qui s’efface au bout de quelques heures.

- Je vois… Encore une de tes blagues ! Eh bien, tu vas signer avec un bon vieux stylo bille, moins sympathique, mais plus efficace. »

Léa hésita une seconde, puis fit ce que Max lui demandait.

« Tu vas donc être punie. Mais avant, j’ai une petite question à te poser.

- Oui, Monsieur Max, laquelle ?

- Le coussin, c’est toi ?

- Le coussin ?

- Le coussin qui était sur ma chaise, ce matin…

- Il y avait un coussin sur votre chaise, ce matin, Monsieur Max ? Quel genre de coussin ?

- Un coussin péteur , Léa !!  Un coussin péteur, alors que je recevais une délégation de sponsors ! Tu te rends compte ?

- …

- C’est toi ?

- Je … euh …c’est bien possible, Monsieur Max, Je vous présente mes excuses. Je n’aurais pas dû…»

Max était furieux, les regards contrits de Léa n’avaient aucun effet sur sa colère. Il se leva d’un bond et alla s’asseoir sur le canapé.

« C’est la fessée, Léa ! Cul nu !

- Oui Monsieur Max. »

Elle s’approcha, releva sa jupe, et fit descendre sa petite culotte, dévoilant une paire de fesses blanches et voluptueuses. Max l’attrapa  par la main et l’allongea sans ménagement sur ses genoux. Sans attendre, il se mit à claquer vigoureusement et à une cadence très rapide, le superbe derrière rebondi.

Blagues de Léa

Léa laissait faire sans bouger. Rapidement, ses fesses changèrent de couleur, rosirent, puis rougirent.

« Aïe… ça commence à être douloureux, Monsieur Max !

- Je sais… moi aussi ça me fait mal.

- J’en suis désolée, Monsieur Max… aïe !

- Je m’arrêterai lorsque tes fesses seront aussi rouges que ton nez. »

Max tint parole. Au bout de quelques minutes, les fesses de Léa avaient pris une teinte rouge vif. Il la lâcha.

« Et cinq minutes de coin, maintenant ! »

- Bien sûr, Monsieur Max. »

Elle alla se blottir dans l’angle de la pièce, en gardant sa jupe relevée afin d’exposer son pauvre derrière écarlate.

Max retourna à son bureau, semblant se désintéresser du spectacle, et se mit à ranger le dossier.

Léa se contorsionna pour évaluer l’ampleur des dégâts.

Blagues Léa 02

« C’est très rouge, Monsieur Max !

- Ne t’inquiète pas, Léa, c’était une fessée sympathique.

- Sympathique ! ?

- Oui, ça va s’effacer au bout de quelques heures ! »

 

 

10 mai 2015

Une visite à l'Institut

Début juin. Il pleut à torrent sur Paris depuis ce matin. Max est trempé, ses chaussures prennent l’eau, ses orteils sont humides, mais il n’y prend pas garde : il a rendez-vous avec Fanny, jeune femme de 24 ans avec qui il dialogue sur Internet depuis quelques jours.

 

Après plusieurs tentatives infructueuses, ils ont fini par accorder leurs emplois du temps pour trouver le temps de boire un café ensemble. Il faut dire que la petite Fanny est insaisissable:  toujours par monts et par vaux aux quatre coins de l’Hexagone.

 

Fanny avait consulté le site de l’Institut, et semblait intéressée par les enseignements dispensés et les méthodes pédagogiques utilisées. C’est une jeune femme très curieuse, elle avait posé beaucoup de questions. Elle avait déjà fréquenté des établissements similaires et souhaitait se perfectionner, mais elle ne voulait pas se décider à la légère, et avait proposé à Max une première rencontre dans un endroit neutre afin d’approfondir le sujet.

Et ça y est : la voilà devant lui, petite, il le savait, très jolie, il s’en doutait, mais moins brune que prévue. Il ne perd pas au change : elle est charmante, avec ses lunettes qui essaient désespérément de tenter de masquer son air espiègle. Ils s’installent dans un café ; les premières minutes sont un peu tendues de part et d’autre, il leur faut briser la glace et puis rapidement un dialogue s’installe ; la confiance est là, réciproque semble-t-il. Max est au fond un grand timide, mais il se sent en confiance avec elle, pas de tabous ; la conversation est naturelle. Tous les sujets sont abordés, notamment la discipline et les punitions. Ils ne voient pas le temps passer.

Elle est très à l’aise, maintenant, au point qu’elle l’appelle Monsieur Maxouille.

« Dis-donc Fanny, n’aurais-tu pas l’impression de me manquer de respect ?

- Moi ? Pas du tout ! Pourquoi ?

- Comment tu m’as appelé, là ?

- Maxouille ? Ce n’est pas du manque de respect ! Au contraire, c’est gentil et affectueux ! »

Elle rit. Il se laisse gagner par sa bonne humeur et n’insiste pas.

« Veux-tu que je t’emmène à l’Institut ? Je te ferai visiter et … je te donnerai un aperçu de mes méthodes disciplinaires. »

Elle éclate de rire.

« Ah ! Je vous vois venir ! Vous savez que vous êtes une sacrée fripouille, monsieur Maxouille !

- Fripouille ? Rien que ça ? C’est ce que nous allons voir !

- OK, allons-y ! »

Ils se lèvent et s’engouffrent dans le métro, direction l’Institut. Le trajet n’est pas très long. Ils arrivent, Max lui fait visiter rapidement les locaux, ils s’arrêtent un instant devant la large baie vitrée qui permet d’admirer Paris, puis Max l’introduit dans son bureau.

Il s’assoit sur le canapé et regarde la jeune femme. Il lui fait signe d’approcher.

visite institut 02

Elle a un peu perdu de son assurance ; il sent qu’elle hésite. Puis en rougissant, elle vient s’allonger sur ses genoux. Max essaie de la rassurer :

« Une bonne fessée, c’est un peu comme un bon repas. Il faut faire les choses progressivement, dans l’ordre, en commençant tranquillement par l’apéritif. »

Sans trop appuyer, il commence à taper du plat de la main, par-dessus le jean, le petit derrière rebondi qui s’offre à lui. Pas longtemps. Juste histoire de chauffer un peu le terrain.

« Maintenant, après l’apéritif, il est temps de passer à l’entrée »

Elle se redresse et le regarde sans comprendre. Il l’aide à se mettre debout et commence à lui dégrafer la ceinture, et à déboutonner son jean. Elle sourit.

« Laissez-moi vous aider, dit-elle, ces jeans serrés ne sont pas pratiques pour les fesseurs ! »

Et elle fait glisser son jean et se rallonge sur les genoux de Max. Celui-ci découvre alors une petite culotte sur laquelle est inscrite en rouge la mention « Propriété privée ».

Max reprend la fessée, ses claques sont un peu plus appuyées que précédemment, mais restent gentilles. Deux minutes, pas plus.

visite institut 03

« Eh bien, maintenant, annonce-t-il, il est temps de passer au plat principal ! »

 Et il saisit l’élastique de la petite culotte… Propriété privée…

Propriété privée certes, il le comprend, mais cette limitation  s’applique-t-elle à lui ?

« Allez, soyons fous ! se dit-il, Et bousculons un peu les interdits ! »

 Et, doucement, il baisse la petite culotte.

 

Là, il s’arrête comme si le temps soudain était suspendu.

 

Il est temps pour lui d’évoquer en son for intérieur l’immense solitude du fesseur devant le spectacle qui s’offre à lui, un peu comme un conquistador qui découvre enfin l’Eldorado. Il se sent à la fois vainqueur et modeste, intimidé mais résolu. Il lui faut poursuivre la tâche malgré le trouble qui l’envahit. Il est impressionné par cette superbe paire de fesses déjà bien rosies qu’il lui faut désormais rougir.

Mais le devoir l’appelle et il ne se dérobera pas.

Sa main rebondit maintenant beaucoup plus vivement sur le magnifique postérieur. La petite Fanny reste stoïque. Ses fesses commencent à arborer des teintes un peu plus vives mais elle laisse le professeur poursuivre son travail, comme le capitaine du navire qui maintient son cap dans la tourmente.

Il s’arrête finalement. Elle se relève et se rhabille prestement. Elle le regarde :

« Merci pour cette visite ! Je serai bien restée mais il faut que j’y aille ! Donnez-moi un bulletin d’inscription ! »

Max lui donne le document demandé qu’elle fourre dans son sac. Elle lui serre la main en disant :

« Mais vous êtes quand même une vraie fripouille, monsieur Maxouille !

- Pourquoi donc Fanny ? Parce que je t’ai punie ?

- Parce que vous m’avez privée de dessert ! »

Et elle sort.

 

 

 

7 mai 2015

Bavardages et tricheries

Fin de trimestre, le temps des évaluations…

Pas grand monde en classe pour cette petite dictée que Max proposait à ses étudiants. Margot s’était fait porter pâle, et Dorothée avait ressenti un soudain mal de ventre après le repas. Dommage…

Max demanda aux étudiants présents de prendre une feuille de papier et un stylo et il commença à dicter lentement le texte :

« Parce qu’elles bavardaient en classe, le professeur a puni les élèves. Il leur a tiré les oreilles et les a fessées toutes les quatre avec une canne en rotin. Elles ont dû ensuite demander pardon à genoux. »

Les étudiants s’appliquaient. Le silence était total.

Lorsque ce fut fini, Max laissa 2 minutes pour que chacun puisse se relire et corriger éventuellement ses fautes. Un léger murmure se fit entendre au fond de la classe. Max repéra aussitôt les deux bavards :

« Dites donc, Mylène et Jean-Bastien, vous voulez un zéro ? »

Les deux fautifs se turent aussitôt. Quelques élèves commencèrent à venir déposer leur copie sur le coin du bureau de Max, parmi lesquels Angéla, Mylène et Jean-Bastien. Revenu à sa place, ce dernier fut surpris par le regard moqueur que lui lança sa voisine Mylène.

« Pourquoi ris-tu ? chuchota-t-il

- Tu as fait plein de fautes.

- Comment tu le sais ?

- J’ai regardé ta feuille… tu as mal accordé les participes passés, tu as mis un s à quatre, tu as oublié l’accent circonflexe sur dû… hi hi ! Tu vas être puni ! »

Jean-Bastien comprit qu’il avait été un peu rapide. Il se leva et se dirigea vers le bureau pour reprendre sa feuille. Malheureusement pour lui, Max annonçait la fin de la partie :

« Non non. C’est terminé ! Toutes les copies doivent être rendues maintenant, sinon, ce sera un zéro ! »

Chacun vint déposer sa copie. Dans le va-et-vient, Jean-Bastien réussit à récupérer sa feuille ainsi que celle de Mylène. Revenu à sa place, il se mit hâtivement à corriger toutes ses fautes à l’aide de la copie de sa voisine.

« Hé ! Mais t’es qu’un sale tricheur JB !

- Moi ? Non, je fais juste quelques rectifications…

- Je vais le dire !

- De la délation ? Mais tu es ignoble, Mymy ! »

Occupés à se disputer, ils n’avaient pas remarqué que Max était maintenant à côté d’eux.

« Ah ! Mais c’est terminé les bavardages ! Je vous l’ai déjà dit… Mais … qu’est-ce que c’est que cette tricherie ! Vous n’avez pas honte ?

- C’est pas moi c’est lui ! intervint Mylène

- Non c’est elle ! rétorqua Jean-Bastien.

- Vous aurez zéro tous les deux ! dit Max en ramassant les deux feuilles. Et vous passerez ce soir à 18 heures à mon bureau pour y être sévèrement sanctionnés ! »

Les deux étudiants pâlirent. Mylène voulut répondre, mais quelque chose dans le regard furibond de Max l’en empêcha.

Ils n’ouvrirent plus la bouche de la journée, attendant l’heure fatidique avec appréhension.

 

A dix-huit heures pile, Max entendit frapper à la porte de son bureau. Il avait décidé de leur donner une punition exemplaire, à l’anglaise… en effet, quoi de mieux que la canne pour faire passer l’envie de tricher ! Six of the best, that’s it!

“Entrez!”

La porte s’ouvrit doucement, et JB, tout penaud,  apparut dans l’entrebâillement. Derrière, se tenait Mylène qui n’en menait pas large, non plus.

Bavardage02

Le jeune homme finit par entrer. Il balaya la pièce du regard et aperçut les deux chaises disposées côte à côte de dos au fond de la pièce. Il s’apprêtait à refermer la porte derrière lui, mais Max intervint :

« Non, entrez tous les deux ! »

La jeune femme entra à son tour et pâlit davantage en apercevant la canne.

« Ce que vous avez fait est très grave, l’un comme l’autre. Vous avez triché ensemble, vous serez donc punis ensemble. Vous aurez chacun six coups de canne. Vous êtes d’accord ?

- …

- Je n’ai pas bien entendu…

- Oui monsieur Max.

- Préparez-vous. »

Les deux jeunes gens se regardèrent, gênés, puis se dirigèrent vers les deux chaises. Jean-Bastien, qui avait déjà subi ce châtiment, se dirigea vers la chaise, déboutonna son short et le laissa glisser à terre. Il se retourna vers Max, implorant la pitié. Mai celui-ci resta inflexible :

“Fesses nues, jeune homme!”

Alors le pauvre JB baissa son slip en tremblant et prit position en se penchant par-dessus le dossier.

La jeune femme ne bougeait pas.

« Toi aussi, jeune demoiselle ! L’autre chaise t’attend. »

Alors Mylène, sentant que ça ne servirait à rien d’essayer de gagner du temps, se mit à son tour en position après avoir relevé sa jupe et baissé sa culotte.

Max s’approcha et prit quelques secondes pour contempler le spectacle qui s’offrait à lui. Deux paires de fesses, féminines et masculines, côte à côte, dans l’attente d’une punition sévère… sévère, oui, il en était conscient, mais n’était-ce pas mérité ?

Il remua la canne dans l’air pour en tester la souplesse. Le sifflement émis fit frémir les deux jeunes gens.

Puis il commença la punition. Par galanterie, le premier coup fut administré (avec modération) à Mylène. Modération toute relative, mais la jeune femme encaissa sans broncher.

Le deuxième coup fut destiné au jeune homme… sans trop de modération, cette fois-ci. Ce qui provoqua un gémissement chez l’intéressé.

Les autres coups se succédèrent, en cadence, en pratiquant l’alternance républicaine et la parité homme / femme. Il faut dire que Max est un fervent partisan de l’égalité des sexes… Bon, c’est vrai qu’il avait tendance à être plus indulgent avec les femmes, ce qui explique la relative modération des coups infligés à la pauvre Mylène…bien courageuse, il faut le dire, puisqu’aucun cri, aucun gémissement, aucune protestation ne sortit de sa bouche. Il n’en était pas de même du malheureux JB dont les gémissements s’étaient mués en plaintes et en sanglots.

Lorsque ce fut fini, Max retourna à son bureau pour consigner l’incident.

« Inutile de vous rhabiller tout de suite, dit-il à Jean-Bastien qui esquissait un geste. Vous avez une mise au coin de cinq minutes. Avant, je vous demanderai de venir signer le registre. Merci »

Les deux jeunes étudiants s’approchèrent du bureau.

Bavardage03

JB avaient les yeux rouges, Mylène gardait la tête baissée.

« Vous n’avez rien à me dire ?

- Je suis désolée, Monsieur Max, murmura la jeune femme, nous nous sommes conduits comme des gamins ; ça ne se reproduira plus.

- C’est vrai, c’était idiot, renchérit son camarade, ça nous a servi de leçon.

Bien. Je suis heureux de vous voir dans d’aussi bonnes dispositions. Pour vous montrer que je ne suis pas un mauvais bougre, je vous dispense du coin ! Vous pouvez vous rhabiller ! »

Ils obéirent rapidement et s’apprêtaient à sortir lorsque Max les rappela :

« Qu’est-ce qu’on dit ?

- Merci ! » répondirent-ils en chœur.

Etait-ce sincère ? ça, ce n’était pas si sûr…

1 mai 2015

Les frasques de Lisette la petite peste

Lisette baillait. Elle n’aimait pas du tout ce cours de SVT du vendredi après-midi. Ça la déprimait d’autant plus qu’ayant appris que le professeur était malade, elle s’était imaginée que le cours allait être supprimé… Eh bien non ! Il avait fallu que Monsieur Max décide de faire le cours lui-même ! Lisette trouvait Max beaucoup trop sérieux avec son front dégarni et ses lunettes rondes !

En plus, cette leçon sur le squelette humain était d’un ennui mortel… Mais elle savait quoi faire dans ce genre de situation. Elle attrapa discrètement sa console DS et entreprit de reprendre sa partie de « Funny Bones ».

Lisette 01 avec décor

Ah ! Déjà, elle se sentait mieux, elle allait bientôt passer au niveau 6. Ses doigts effleuraient les touches à toute vitesse…

« C’est à toi que je parle, Lisette ! »

Elle sursauta et leva la tête. Max la regardait et semblait attendre une réponse.

« Oh pardon ! Je … c’était quoi, la question ?

- Le gros os du bassin tout en bas de la colonne vertébrale… Comment s’appelle-t-il ?

- Tout en bas ?

- Oui.

- Euh… je l’ai sur le bout de la langue.

- Non, ça m’étonnerait que tu l’aies à cet endroit-là ! »

La saillie de Max provoqua un éclat de rire général… à l’exception de Lisette qui était très mal à l’aise.

« Alors Lisette, comment s’appelle cet os ?

- Il s’appelle… il s’appelle … euh … l’os du cul ! Voilà. »

Un nouvel éclat de rire secoua la classe. Max s’approcha de la table.

« Je vois : mademoiselle Lisette joue à la Game Boy pendant les cours !

- Non… je vais vous expliquer…

- Je n’ai pas de temps à perdre à écouter tes explications. »

Il se saisit de la console et repartit vers son bureau.

« Eh Monsieur Max ! je veux ma DS ! 

- Elle est confisquée, Lisette.

- Rendez-la moi !

- Ah ça suffit maintenant ! Tu me copieras cent cinquante fois : je ne dois pas jouer à la Game Boy pendant les cours.

- Mais…

- Et estime-toi heureuse que je ne te donne pas une fessée devant tout le monde ! »

Lisette prit la feuille que Max lui tendait tout en marmonnant :

« D’abord, c’est pas une Game Boy, c’est une DS ! 

- C’est ça ! Tu ferais mieux de te souvenir du nom des os… mais apparemment ton crâne est aussi vide que celui de ce squelette ! » 

Cette dernière remarque provoqua deux réactions bien distinctes : des larmes dans les yeux de Lisette, et un éclat de rire chez tous les autres étudiants.

Lorsque, quelques minutes plus tard, la sonnerie indiquant la fin du cours retentit , Max rangea ses lunettes dans leur étui et invita chacun à sortir dans le couloir. Lisette voulait récupérer sa console, mais elle ne souhaitait pas s’humilier davantage en allant la quémander auprès de Max. De toute façon, il sortit rapidement de classe sans même lui adresser un regard. Elle s’apprêtait à quitter la salle, elle aussi, quand elle aperçut sur le bureau professoral , à moitié caché par une pile de manuels, quelque chose qui la fit s’arrêter sur place :

Oui.. sa DS… Apparemment, Max l’avait laissée traîner là ; elle allait pouvoir la récupérer !

« Alors, tu viens, Lisette ?  lui lança Margot

- J’arrive, je vérifie un truc et je vous rejoins ! »

En quelque secondes, la salle fut vide, et Lisette se retrouva seule.

Arborant un sourire radieux, elle se dirigea vers le bureau, avança la main, et saisit … l’étui à lunettes de Max !

Son sourire s’éteignit aussitôt ! Elle se mit à fouiller frénétiquement le bureau, en poussant sans ménagement les livres qui se retrouvèrent par terre. Elle ouvrit les tiroirs un à un, les laissant béants., fit trois fois le tour de la salle inspectant les tables, mais las ! pas de DS en vue !

Lisette n’était pas surnommée « le petite peste » pour rien !

Elle entra dans une colère noire et décida de se venger…

Elle sortit son tube de rouge à lèvres et dessina en gros la tête de Max sur le tableau. Puis elle se retourna et s’attaqua au squelette , et notamment le fameux « os du cul ».

Contemplant son œuvre, elle éclata de rire et déclara à haute voix :

« Eh squelette ! J’ai peut-être le crâne aussi vide que toi, mais mon cul est moins rouge !

- Pas pour longtemps ! »

Pendant une fraction de seconde, elle crut que c’était le squelette qui lui répondait… Mais la voix venait de derrière elle. Elle sursauta, se retourna, et se retrouva… face à Max.

Là, il faut bien le reconnaître, la petite peste perdit contenance et resta sans voix.

« Désolé, j’avais oublié mes lunettes, dit Max en récupérant et chaussant ce qui lui manquait, très jolie cette décoration ! Une œuvre d’art ! Tu es douée, Lisette ! »

Max ne riait pas du tout. Il ne criait pas non plus, mais sa colère se lisait dans ses yeux.

Elle cherchait vainement quelque chose à dire, mais ne trouvait rien…

Et soudain, elle sentit que Max l’avait attrapée fermement et qu’il la courbait sous son bras. Elle n’eut pas trop le temps de se demander ce qui allait se passer : les claques vigoureuses s’abattaient sur ses fesses à peine protégées par la jupette qui les couvrait. Elle se disait qu’elle aurait peut-être dû opter ce matin pour une bonne culotte en coton plutôt qu’un string, ça aurait sans doute un peu amorti le choc. Mais elle n’avait pas prévu cette fessée. Elle se mordait les lèvres pour ne pas gémir : Max n’aurait pas le plaisir de l’humilier davantage, elle resterait stoïque, jusqu’au bout… Il faudrait bien qu’il arrête à un moment, non ?

Lisette02 avec tag

Mais ce moment semblait tarder à arriver, quoique … Elle crut que c’était fini et se préparait à se redresser… mais non ! Pas du tout ! Max s’était juste interrompu pour lui retrousser la jupe.

Elle s’apprêtait à protester, mais les claques étaient maintenant encore plus cinglantes directement sur la peau et elle sentait que, si elle ouvrait la bouche, elle ne pourrait s’empêcher de crier.

Elle avait l’impression que ses fesses étaient en feu ; mais quand donc allait-il s’arrêter ? C’était bon, là ! Elle était assez punie… Bon, elle se disait aussi qu’elle avait peut-être été un peu loin… les tags au rouge à lèvres, elle n’aurait peut-être pas dû… Mais la douleur commençait à devenir insoutenable, elle n’allait plus pouvoir rester silencieuse très longtemps !

Et puis plus rien … Max l’avait lâchée. Elle se redressa, se rajusta, se retourna pour essuyer discrètement ses larmes.

« Bon, et maintenant, tu vas me nettoyer tout ça, bien sûr : le tableau, l’os du cul …

- Le sacrum, vous voulez dire ? »

Max s’arrêta, et pour la première fois, la regarda vraiment, sans masquer sa surprise.

«  Tu le savais ?

- Bien sûr ! Je connais le nom de tous les os du corps humain, moi ! Mon crâne n’est pas aussi vide que celui du squelette, finalement.

- Tu as raison. Je n’aurais pas dû dire cela. J’ai eu tort. Je te présente mes excuses. Mais comment sais-tu tout ça ?

- Grâce à Funny Bones.

- Grâce à quoi ?

- Funny Bones. C’est le jeu qui est sur ma DS. Il s’agit de reconstituer un squelette complet avec un tas d’os en vrac, le plus rapidement possible. Je peux vous montrer, si vous voulez. »

Max mit la main dans la poche de sa veste, en sortit la console et la rendit à Lisette.

Elle s’assit , alluma l’appareil, et fit signe à Max de venir la rejoindre.

Une heure plus tard, Max avait atteint le niveau un .

 

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