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Institut du Professeur Max
29 juillet 2015

Le retard de Caroline (écrit par Valérie)

Merci à ma délicieuse amie Valérie pour ce joli texte!

 

Paniquée, Caroline frappa à la porte de la classe.
« Entrez ! » dit le professeur Max.

Histoire_de_Val_rie01


Caroline ouvrit doucement la porte, et entra, les mains posées sur ses hanches.
« Bonjour Monsieur, dit-elle d’un air gêné.
- Bonjour Caroline. Vous avez vu l’heure ? Vous êtes en retard de trente minutes ! »
Caroline était visiblement mal à l’aise et son comportement semblait bizarre. Elle demanda brusquement :
« Monsieur, mes excuses ! Connaissez-vous l’adresse de la mercerie ? »
Là-dessus, toute la classe éclata de rire et Caroline rougit de honte. Après avoir fait signe aux élèves de se calmer, le professeur Max demanda :
« Mais … Qu’est-ce qui ne va pas ?
- Euh … euh … J’ai un souci pour ma … euh… culotte. » répondit-elle en levant les bras.
Et, comme pour souligner son propos, la petite culotte de la jeune fille se mit à glisser le long de ses jambes jusqu’à ses chevilles.

Histoire_de_Val_rie


Tous les élèves éclatèrent de rire et les regards sévères du professeur ne parvinrent même pas à les arrêter.
« Chut ! Chut ! Calmez-vous ! » répétait-il.
Puis, constatant la situation, il se tourna, indigné, vers Caroline.
« Mon Dieu ! Vous n’avez pas honte? Vous avez un problème d’élastique !
- Mon réveil est en panne, s’excusa-t-elle. Je me suis réveillée en retard… Toutes mes culottes étaient sales ; j’ai dû en emprunter une à ma mère… »
Un fou rire fusa à nouveau dans toute la classe.
« Vous avouez donc que tout est de votre faute ? insista le professeur Max.
- Je suis désolée, Monsieur, répondit Caroline en rougissant.
- Je vous ai déjà avertie deux fois ! Maintenant ça suffit ! Venez-ici ! »
Le professeur positionna sa chaise sur l’estrade face aux élève et s’assit. Caroline s’approcha d’une démarche hésitante.
« Allez ! Sur mes genoux ! » ordonna-t-il.
Docilement, Caroline obéit. Max retroussa la petite jupe courte, mais n’eut point besoin de baisser la culotte, celle-ci étant déjà aux chevilles.
Et, en public, le professeur entreprit de fesser ce derrière nu, d’abord doucement, puis en accélérant de plus en plus vigoureusement. A chaque coup, Caroline ne pouvait retenir un cri. Lorsque ses fesses eurent atteint un rose bien vif, le professeur Max déclara :
« Voilà, la punition est terminée. Voici mes conseils : avancer la sonnerie d’un quart d’heure et préparer ses vêtements la veille. Ainsi, bientôt, le mot retard ne sera plus qu’un vilain souvenir.
- Oui, Monsieur, je vous le promets, répondit-elle en essuyant ses larmes. »...

 

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27 juillet 2015

Léa récite une fable.

Eh bien, finalement, Léa a fini par apprendre sa fable. Elle est venue la réciter à son professeur.

25 juillet 2015

Les jeux de l'été : reliez les points.

Encore un petit jeu pour vous détendre pendant les vacances! Reliez les points et vous découvrirez un jouet fort sympathique pour agrémenter les retours de plage !

Relie_les_pointsAmusez-vous bien!

22 juillet 2015

Max rencontre Charlotte (deuxième partie)

Max est interloqué ! Pendant quelques secondes, il reste silencieux et regarde Charlotte qui soutient son regard avec aplomb.

« Un immense plaisir, Charlotte ?

- Oui, Max ; je n’ai pas honte de le dire. »

Max, maintenant est beaucoup plus détendu. Est-ce l’effet de la fessée administrée par Charlotte ? Il est plus que jamais sous le charme de son interlocutrice, mais sa timidité s’estompe.

« Je suis ravi, chère Charlotte, d’avoir contribué à vous donner du plaisir !

- Max, tu vas me faire rougir !

- Mais j’y compte bien Charlotte ! J’y compte bien… parce que, voyez-vous, je me suis laissé dire que fesser par plaisir est une lourde faute .

- Ne revenons pas là-dessus, Max. Tu as été puni : justice est faite.

- Ah Charlotte ! La justice se doit d’être impartiale, et si je me réfère à une jurisprudence récente…

- Où veux-tu en venir, Max ?

- A ceci : il y a dans cette pièce deux personnes qui ont avoué avoir fessé par plaisir. J’ai été puni ; à votre tour, maintenant.

- Max ! Tu n’as pas l’intention de me mettre une fessée ? A moi ?

- J’ai bien peur que si, hélas… »

Charlotte éclate de rire et se lève.

« Eh bien Max, j’aurais bien aimé te donner satisfaction, mais mon emploi du temps est très chargé. Une autre fois, peut-être … »

Max se lève aussi et lui tend la main. Charlotte la saisit, croyant lui dire au revoir, mais Max ne la lâche pas et l’entraîne vers le canapé.

« Il faut battre le fer quand il est chaud, Charlotte. »

- Maaaax ! Je ne suis pas en fer ! »

Il s’assoit et l’allonge à son tour sur ses genoux. Elle se laisse faire.

« Max ! Tu as vu ? Je t’ai donné une toute petite fessée, moi ! Une fessée pour rire ! Hein, tu te souviens ?

- Une fessée très rigolote, en effet ! Comment aurais-je pu l’oublier : j’ai les fesses toutes rouges et ça me brûle encore. »

Et il commence à claquer le derrière de Charlotte à travers l’étoffe de sa robe. Il est plus à l’aise dans cette position que dans la précédente. Il n’attend pas trop avant de retrousser cette robe pour découvrir son magnifique postérieur recouvert d’une fine culotte. Max n’est pas ambidextre, il essaye un peu de la main gauche pour changer, mais revient très vite à la main droite. Sans brutalité, mais fermement, vigoureusement, opiniâtrement, il tanne les fesses de Charlotte.

Chipinette_punie_02

Il résiste quelques instants au désir de baisser cette culotte insolente qui essaie de s’interposer… quelques instants, pas plus…

Il finit par céder à la tentation, et , doucement, tout doucement, il fait descendre la dernière protection.

Max ne dit plus rien . Il est ébloui, fasciné par le spectacle qui s’offre à lui… Si le paradis existe, se dit-il in petto, il doit ressembler à ça. Il caresse les fesses douces et tièdes de Charlotte, qui , au toucher, confirment sa première impression .

La vue, le toucher …

Il est temps de passer à l’ouie ! Les claques résonnent maintenant sur la peau nue. Les fesses de Charlotte rosissent, mais pas beaucoup. Pourtant, Max met du cœur à l’ouvrage. Charlotte grimace un peu.

« C’est que ça commence à piquer, Max ! proteste-t-elle.

- C’est à peine rose, Charlotte !

- C’est parce que je ne rougis pas beaucoup ! Mais je sens bien les claques, là, je t’assure ! »

Par acquis de conscience, Max claque encore un peu, puis conclut par des caresses apaisantes.

Elle se met debout. Il lui demande de rester quelques instants les fesses à l’air, pour qu’il puisse contempler le résultat de son travail. Il est satisfait.

Chipinette_punie

« Tu peux remonter ta culotte.

- Merci Max. »

Elle se rajuste et remplit à nouveau les verres.

« Eh bien voilà un échange enrichissant ! N’est-ce pas Charlotte ! C’est toujours utile de confronter les points de vue… et quels points de vue !

- Tout à fait Max… Dis-moi ? Je peux te poser une question indiscrète ?

- Je t’en prie.

- Tu as éprouvé du plaisir à me fesser ?

- Moi ? Pas du tout Charlotte ! Je n’ai fait que mon devoir, tu le sais bien. »

 

 

20 juillet 2015

Max rencontre Charlotte (première partie)

Onze heures quinze… Max entre dans le coquet bureau. Elle est assise, majestueuse, voluptueuse, très belle dans sa large robe écrue. Elle le regarde entrer, esquisse un sourire de bienvenue, puis regarde ostensiblement sa montre.

Il fait chaud… il a la gorge sèche... il sent quelques gouttes de sueur perler sur son grand front dégarni.

Elle lui fait signe de s’asseoir.

 

Max_puni

« Vous êtes en retard, Max. Quinze minutes.

- Je … Oui. Excusez-moi Charlotte… Et bonjour aussi. C’est le RER de 10h32.. il n’est pas venu… ou alors peut-être supprimé… l’été il y en a moins aussi… »

Il a l’impression de bafouiller, de ne plus trouver ses mots. Il est intimidé, à la fois impressionné et subjugué par le charme qui se dégage d’elle : un mélange subtil de douceur et de sévérité. Il faut absolument qu’il se ressaisisse.

« Ne perdons pas de temps, Max ! Vous savez pourquoi vous êtes ici ?

- Je … Je crois. C’est suite à ma confession… que je croyais couverte par le secret, d’ailleurs.

- Vous avez reconnu avoir puni une jeune femme uniquement par plaisir. C’est bien ça ?

- C’est un résumé un peu rapide, mais …

- Vous n’êtes pas à la tête ce cet institut pour assumer vos fantasmes, Max ! Je suis en faveur des châtiments corporels, vous le savez. Mais les punitions doivent toujours être motivées et administrées dans un but éducatif.

- Je le sais Charlotte ! Et c’est ma conception. Mais pour être pédagogue, on n’en est pas moins homme. Et j’ai eu une faiblesse… Je m’en repens amèrement.

- Toute faute mérite sanction : et punir par plaisir est une lourde faute. Vous allez donc être sanctionné.

- Ah ? … Et quelle est la sanction que vous envisagez ?

- Une fessée, Max.

- Vous plaisantez, Charlotte ?

- Je suis très sérieuse. »

Charlotte se lève. Elle est magnifique : debout, elle le domine ; il se sent petit garçon.

Elle se dirige vers un grand canapé et s’y assoit. Elle le regarde, toujours avec ce sourire ironique qui le trouble, et d’un signe de la main, lui intime l’ordre de la rejoindre.

Max est interloqué. Elle ne va tout de même pas mettre sa menace à exécution ? Lui, le directeur tant redouté de l’Institut, se retrouver couché sur les genoux de Charlotte ?

Et pourtant, il se lève. Comme si sa volonté lui échappait, il va s’allonger sur les cuisses accueillantes qui l’attendent.

Il s’installe… confortablement, la tête sur des coussins. Charlotte le cale, puis commence à lui claquer les fesses de sa main droite.

Bon … Max a un pantalon épais… Honnêtement, il ne sent pas grand chose pour l’instant.

Charlotte s’en rend très rapidement compte.

« Il faut baisser ce pantalon, Max. »

Il se lève et obéit. Il reprend position, en slip, sur les genoux de Charlotte. Les claques reprennent, plus fortes. La main de Charlotte est vive et alerte. Parfois, elle arrête de claquer et se met à caresser. C’est très agréable. Max se détend. Puis les claques reprennent. De temps en temps, elle soulève légèrement l’élastique du slip pour vérifier la couleur.

« Bon, il est temps de passer aux choses sérieuses ! » annonce-t-elle.

Max sent que son slip est baissé doucement.

« Ah ! Quelles belles fesses ! C’aurait été vraiment dommage de ne pas les fesser ! Elles sont déjà bien rouges… mais pas assez. »

Et les claques reprennent de plus belle. Parfois Charlotte utilise les deux mains.

« Vous êtes ambidextre, Charlotte ?

- Oui, j’écris de la main droite, je mange de la main gauche, et je fesse des deux mains.

- Pratique ! »

Et les caresses alternent aussi. Finalement, Max ne regrette pas d’être venu. Ses fesses brûlent, mais la douceur des caresses de Charlotte les attiédit.

Charlotte continue de s’extasier sur les fesses de Max. Elle annonce le bouquet final.

Effectivement, à deux mains, c’est un véritable crépitement. Max imagine des étincelles.

La fessée est terminée. Max se relève. Elle admire le résultat de son travail.

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« Tu peux te rhabiller » lui dit-elle.

Elle sort de son frigo une bouteille de jus de fruit et deux verres.

« Tu as soif ?

- Volontiers, merci ! »

Il s’aperçoit qu’elle est passée au tutoiement. Il la regarde. Elle est encore plus belle, maintenant. Elle arbore un air épanoui, comme si la fessée qu’elle lui avait donnée avait eu un effet relaxant.

Ils s’assoient au bureau et sirotent leurs verres en silence.

« Ah Max ! Je dois t’avouer quelque chose !

- Oui Charlotte ?

- J’ai pris un immense plaisir à te fesser. Je me suis bien éclatée ! »

 

 

 

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18 juillet 2015

Poésie: Encore une fable de La Fessaine !

La Chipie et le Fesseur

La raison du plus fort est toujours la meilleure :
Nous l'allons montrer tout à l'heure.
Une chipie se prélassait
Court vêtue dans la verdure.
Un Fesseur survient soudain qui cherchait aventure,
Et que le spectacle émoustillait.

fee chip


Qui te rend si hardie de fouler mon gazon ?
Dit cet homme d’un ton polisson :
Tu seras fessée pour ta témérité.
- Monsieur dit la chipie, très embêtée
Ne me frappez pas les fesses ;
Prenez en pitié ma détresse
Je vous demande pardon
Pour cet affront,
Je puis vous payer une amende,
A titre de dédommagement,
Je suis désolée, vraiment.
- Je dois hélas rejeter ta demande,
Tu vas donc recevoir vingt coups de martinet.
- Non ! Pas le martinet, Monsieur, s’il vous plaît
Reprit la Chipie, c’est beaucoup trop douloureux !
- Soit ! Tu n’en auras que vingt-deux !
- Je vous en supplie ! – Ce sera donc trente coups !
Et encore, je suis généreux,
Il vaut mieux ne pas me pousser à bout.
Et tu verras : je tiens mes promesses.
Là-dessus, au fond des forêts
Il la déculotte et la fesse,
Avec un bon vieux martinet.

 

15 juillet 2015

Dure journée pour Max!

Il y a des matins comme ça où il vaudrait mieux ne pas se lever, dit le dicton populaire . Pourquoi tous les ennuis se donnent-ils rendez-vous au même moment ?

Ouverture du courrier : ça commence par une lettre d’insulte :

« Tu nous casses les couilles, vieux frustré, avec ton institut de merde … » Max ne prend pas la peine de lire la suite et jette le tout à la corbeille.

Deux minutes plus tard, irruption du professeur de lettres.

« Monsieur le directeur, ce n’est plus possible !

- Qu’y a-t-il, Monsieur Roncheux ?

- Les élèves sont insupportables, insolentes, effrontées, impudentes, irrespectueuses, impertinentes, irrévérencieuses, provocatrices, arrog…

- Calmez-vous, Monsieux Roncheux.

- Je ne peux plus enseigner dans ces conditions, je démissionne !

- Monsieur Ron…

- Non non, j’ai pris sur moi, j’ai tout supporté : les bagarres entre Dorothée et Margot, les caprices de Lisette, les colères de Luciana, le sale caractère d’Angéla, je vous en passe ! Mais cette fois, la coupe est pleine ! Je craque !

- Monsieur Roncheux, vous êtes un éminent professeur…

- C’est exact.

- Le meilleur, sans aucun doute ! Et je ne souhaite pas vous voir partir. Je vais vous aider. Que se passe-t-il ?

- Léa et Mylène !

- Léa ? Encore en train de faire le clown ?

- Non ! Elle n’est pas drôle du tout ! Monsieur le directeur, ça fait plus d’une semaine qu’elle a à apprendre une fable de La Fessaine ! Je lui ai demandé de la réciter : elle ne la sait pas ! Elle se moque de moi !

- D’accord ! Je vais m’en occuper ! Et Mylène, c’est la fable aussi ?

- Non ! Elle, c’est l’orthographe ! Vous savez ce qu’elle m’a fait?

- Non.

- Dans son devoir, elle a écrit : j’ai un contentieux avec l’orthographe.

- Bon. Il n’y a peut-être pas de quoi …

- Contentieux avec un c !

- Pardon ?

- Elle a écrit contentieux avec un c au lieu d’un t ! C’est de la provocation, Monsieur le directeur ! Elle l’a fait exprès, j’en suis sûr ! Je lui ai donné une punition, une petite punition de rien du tout, 15 fois… Eh bien je l’attends toujours ! Depuis une semaine !

- C’est inadmissible, je vous l’accorde. Monsieur Roncheux, vous allez retourner en classe et m’envoyer immédiatement ces deux étudiantes.

- Merci, Monsieur le Directeur.

- Allez, dépêchez-vous, vous avez un cours à assurer. »

Monsieur Roncheux parti, Max poussa un long soupir et ferma les yeux… pas longtemps. Quelques coups brefs à la porte le tirèrent de sa torpeur.

Max fit entrer Léa et Mylène, se rassit et les regarda sans rien dire.

« On peut s’asseoir, Monsieur le Directeur ? demanda Mylène.

- Non. Vous savez pourquoi vous êtes là ?

- Pas du tout, Monsieur Maxou. répondit Léa.

- Je m’appelle Max, Léa… Votre professeur de lettres est très mécontent de vous ! »

Les deux étudiantes ouvrirent de grands yeux étonnés et s’entre-regardèrent comme pour se demander mutuellement une explication.

« Léa, tu n’as pas appris ta fable !

- Si, Monsieur Maxou, je l’ai apprise… mais elle est dure !

- Mylène, tu n’as pas fait la punition demandée par Mr Roncheux !

- Quelle punition ? Celle-là ? »

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Elle posa son cahier ouvert sur le bureau.

« Pourquoi ne l’as-tu pas remise dans les temps à ton excellent professeur ?

- Excellent, faut peut-être pas exagérer…

- Si si, excellent, j’insiste ! De toute façon, je n’en ai pas d’autres. Votre comportement à toute les deux est inqualifiable ! A cause de vous, Monsieur Roncheux est au bord du burn-out ! Vous n’avez pas honte ?

- …

- Moi, j’ai honte pour vous ! Vous méritez une bonne fessée ! »

Les deux fautives baissèrent la tête sans répondre.

« A genoux sur le canapé ! »

Elles obéirent sans protester.

« Jupes relevées et culottes baissées ! »

Ensemble, presque à l’unisson, elles firent ce que Max leur demandait. Il s’approcha, posa sa main gauche sur le dos de Léa et commença à lui frapper vigoureusement les fesses…

Et c’est à ce moment-là que le téléphone sonna.

« Une seconde, Léa… je reviens.

- Je vous en prie , Monsieur Maxou, prenez votre temps. »

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Max décrocha.

« Bonjour Max, c’est Charlotte. »

Charlotte de Langeais, la présidente de la Fondation pour l’Enseignement des Sciences Sociales et l’Education Emancipatrice, principal bailleur de fonds de l’Institut.

« Je ne vous dérange pas ?

- Pas du tout, Charlotte… que puis-je pour vous ?

- Je ne vais pas y aller par quatre chemins, Max : j’envisage d’arrêter de subventionner votre institut.

- Mais Charlotte ? Que se passe-t-il ?

- Des rumeurs… persistantes… font état de mauvais traitements envers vos étudiantes.

- Euh… une minute, Charlotte… Je vous reprends tout de suite. »

Max se retourna vers les deux étudiantes :

« Bon… Vous pouvez vous reculotter et retourner en cours; ça ira pour cette fois .

- Beh ! Et ma fessée ? protesta Mylène.

- Je t’en fais grâce. Tu as fait ta punition, c’est bon.

- Merci, monsieur Maxou. s’écria Léa en se rajustant.

- Je m’appelle Max, Léa ! Je te demande de t’en souvenir !

- Bien sûr ! Je suis désolée, Monsieur Maxou.

- Allez, dépêchez-vous d’aller en cours ! »

Une fois la porte refermée derrière elles, Max reprit le téléphone.

« Charlotte, je ne comprends pas. Il doit s’agir d’un énorme malentendu.

- Je ne crois pas, Max. Vous auriez fessé une jeune femme sans motif.

- Moi ? Certainement pas ! Cette jeune femme, dont j’ignore l’identité, vous a menti.

- Ce n’est pas elle qui vous accuse , Max.

- C’est qui, alors ?

- C’est vous-même, Max. Vous avez avoué.

- Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?

- Vous vous êtes confessé à un prêtre. Pour des raisons que je n’ai pas à vous dévoiler, il se trouve que ce prêtre n’a aucun secret pour moi.

- Pas même le secret de la confession ? Je croyais …

- Eh oui, Max, on ne peut faire confiance à personne… C’est malheureux. »

Max était anéanti. Si la Fondation ne renouvelait pas sa dotation, il n’avait plus qu’à mettre la clé sous la porte.

« Ecoutez Charlotte, ne prenez pas une décision, à la légère. Il doit y avoir moyen de s’arranger…

- S’arranger ? Vous croyez que vous pouvez m’acheter ?

- Pas du tout Charlotte ! Je n’y pensais même pas. Mais réfléchissez un peu : si vous arrêtez de nous subventionner, ce n’est pas moi que vous punissez, ce sont tous les étudiants !

- Vous avez raison : c’est vous qui devez être puni, vous seul !

- Oui, Charlotte.

- Je vais donc vous punir moi-même… avec mes petites mains : je vous attends à mon bureau, le mois prochain, dès mon retour de vacances.

- Mais  euh…

- Nous avons un contentieux à régler, Max, un sérieux contentieux.

- Un contentieux… oui, avec un T.

- Avec un thé ? Et des petits fours, aussi ?

- Non, je… excusez-moi…

- Dans un mois, Max. Je compte sur vous ! »

Max voulut ajouter quelque chose, mais son interlocutrice avait raccroché.

Dure journée.

 

 

13 juillet 2015

Les jeux de l'été : les sept erreurs

C’est les vacances aussi à l’Institut. Après une dure année d’étude, nos étudiants ont aussi le droit de se détendre !

Les jeux de l’été vont leur permettre de décompresser tout en gardant une activité intellectuelle.

Les sept erreurs : des erreurs se sont glissées dans la reproduction de l’image. A vous de les débusquer !

Bonne chance !

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9 juillet 2015

Littérature (théâtre) : Cyrannette de Bergerac

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"

La marquise :

Personne ne va donc lui répondre ? 

Le marquis :

                                                                Personne ?

Attendez ! Je vais lui lancer un de ces traits !

Il s’avance vers Cyranette qui l’observe, et se campant devant elle d’un air fat :

Vous…vous avez un cul…heu…un cul…très gros.

Cyrannette, gravement

                                                                                          Très.

Le marquis , riant

Ha !

Cyrannette, imperturbable

         C’est tout ?...

Le marquis

                                  Mais….

 

Cyrannette

Ah ! Non ! C'est un peu court, monsieur !
On pouvait dire... beaucoup de choses mon Dieu...
En variant le ton, —par exemple, bien vu :
Agressif : « madame, si j'avais un tel cul,
Je serais sûrement une grosse pétasse ! »
Amical : « oui mais il ne manque pas de grâce :
Il est digne de figurer sur un album ! »
Descriptif : « c'est une balle ! ... une sphére... un dôme !
Que dis-je, c'est un dôme ? ... c'est un vrai monticule ! »
Curieux : « croyez-vous qu’il en sortira des bulles ?
Si par hasard quelqu’un voulait souffler dedans ? »
Gracieux : « aimez-vous tant les moulins à vent
Que maternellement vous vous préoccupâtes
D’offrir ce soufflet à leurs ailes délicates ? »
Truculent : « ça, madame, quand vous pétez,
Les vapeurs d’en bas vous montent-elles au nez
Sans qu'un voisin ne crie au feu de cheminée ? »
Prévenant : « gardez-vous, votre corps entraîné
Par ce poids, de tomber par terre sur le sol ! »
Tendre : « mettez-le sous un petit parasol
De peur que sa douceur au soleil ne se tane ! »
Pédant : « l'animal, Madame, qu'Aristophane
Appelle hippocampelephantocamélos
Dut avoir sous le dos tant de chair sur peu d'os ! »
Cavalier : « quoi, l'amie, ce siège est à la mode ?
Pour s’asseoir sur deux chaises, c'est vraiment commode ! »
Emphatique : « aucun vent ne peut, cul magistral,
Etre produit par toi, excepté le mistral ! »
 Respectueux : « souffrez, Dame, qu'on vous salue,
C'est là ce qui s'appelle avoir un beau joufflu ! »
Campagnard : « hé, ardé ! C'est-y un cul ? Nanain !
C'est queuqu'melon géant ou queuqu'potiron nain ! »
Militaire : « une bombe ! Tous aux abris ! »
Pratique : « voulez-vous le mettre en loterie ?
Sûrement, madame, ce sera le gros lot ! »
Finalement parodiant Sade en un sanglot :
« Le voilà donc ce cul qui du corps de sa maîtresse
A changé l'harmonie ! Il faut donc qu’on le fesse ! »
—Voilà ce qu'à peu près, mon cher, vous m'auriez dit
Si vous aviez un peu de lettres et d'esprit :
Mais d'esprit, ô le plus lamentable des êtres,
Vous n'en eûtes jamais un atome, et de lettres
Vous n'avez que les trois qui forment le mot : con !
Eussiez-vous eu, d'ailleurs, un soupçon d’invention
Pour pouvoir là, devant ces nobles galeries,
Me servir toutes ces folles plaisanteries,
Que vous n'en eussiez pas articulé le quart
De la moitié du commencement d'une, car
Je me les sers moi-même, avec assez de verve,
Mais je ne permets pas qu'un autre me les serve."

 

Edmond Rouston, Cyrannette de Bergerac, 1897, acte I scène 4

 

 

1)    Combien de tons différents Cyrannette utilise-t-elle pour qualifier son propre postérieur ?

2)   Pourquoi se moque-t-elle elle-même de son derrière ? Quel est l’effet recherché ?

3)   Qu’apprend-on du caractère de Cyrannette grâce à cette scène ?

4)   Relevez une gradation, une métaphore, une emphase, une hyperbole

5)   Il s’agit d’une scène d’exposition : quel est le contexte de la pièce ? Quelle en sera l’intrigue ? Résumez la pièce en 10 lignes.

6)   Ecriture : introduisez dans la tirade de Cyrannette une didascalie à chaque changement de ton (gestes, mimiques, déplacements, voix…)

 

4 juillet 2015

Poésie : une fable de La Fessaine

Dame Margot, sur un dossier penchée,
Arborait un sourire aguichant.
Maître Fessard, par la vue alléché,
Lui fit un peu de rentre-dedans :
"Hé ! bonjour, Belle Dame Margot.
Que vous êtes jolie ! que votre sourire est beau !
Sans mentir, si votre postérieur
Se rapporte à votre bonne humeur,
Vous êtes la callipyge des roses parmi les roses."
A ces mots Dame Margot se sent toute chose ;
Pour montrer ses fesses rigolotes,
Retrousse sa jupette, laisse glisser culotte.

Bm9u9UFCAAAI3hB


Notre ami la fessa, et dit : « Quel bonheur,
Apprenez que tout fesseur
Vit aux dépens de celle qui l'écoute :
Cette leçon vaut bien un recadrage sans doute. "
Dame Margot, honteuse et confuse,
Comprit, mais un peu tard, qu'on l’avait prise pour une buse.

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