Fanny conjugue en anglais
« Vous vouliez me voir, Monsieur Maxouille ? »
Max leva la tête. La jeune femme arborait un sourire malicieux derrière ses lunettes.
« Oui, Fanny. Deux remarques. La première : je m’appelle Max…
- Bien sûr ! Excusez-moi, Monsieur Maxouille !
- Hem ! La deuxième : la leçon sur le présent en anglais n’a pas été apprise !
- Rrôh ! Mais si ! Mais je n’y comprends rien : des fois on met ing et des fois non !
- Pourtant c’est simple ; je vais t’expliquer…
- Ah ça, c’est gentil, monsieur Maxouille !
- Max… Peux-tu me traduire cette phrase : When a brat is too naughty, I spank her.
- Euh oui : quand une chipie est trop vilaine, vous la fessez !
- C’est quel temps, Fanny ?
- Ben… du présent.
- Et pourtant, je ne suis pas en train de te fesser !
- Effectivement…
- C’est du présent qui indique une action permanente ou fréquente. Donc, on emploie le présent simple. Tu comprends ?
- Oui, mais alors quand est-ce qu’on met ing ? »
Max se leva, posa sa veste sur le dossier de sa chaise, et alla s’asseoir sur son canapé. Il fit signe à la jeune femme de venir le rejoindre.
Elle le regarda d’un air étonné.
« Pourquoi vous voulez qu’on aille sur le canapé ?
- C’est pour t’expliquer… Tu comprendras mieux. »
Elle s’approcha lentement, pas trop rassurée. Max l’attrapa par le bras et la coucha en travers de ses genoux.
« Eh ! Mais qu’est-ce que vous faites ?
- Bonne question… Mais repose-la en anglais.
- Euh… what… are you doing ?
- Bravo Fanny! Tu viens d’employer le bon présent !”
Max releva la jupe et baissa la culotte de la petite Fanny.
“Donc voici ma réponse : I am spanking a naughty brat!”
Et il se mit à claquer les petites fesses rebondies de l’étudiante.
« Mais je ne suis pas une euh… brat !
- Tu remarqueras que j’ai employé la forme progressive en ing pour indiquer ce que je suis en train de faire…
- Oui… je me rends bien compte de ce que vous êtes en train de faire !
- Donc c’est simple : quand je décris une action immédiate, c’est du présent progressif : bing ! bing ! bing ! »
Et chaque bing était ponctué d’une vigoureuse claque sur le délicieux postérieur de Fanny.
« Oui, ça y est ! J’ai compris, Monsieur Max … Ouille !
- Et arrête de m’appeler Maxouille ! répliqua Max avec une lourde claque retentissante.
- Oui… Promis, Monsieur Max … Aïe ! »
Il l’aida à se relever. Elle se rajusta lentement, pendant que Max retournait à son bureau.
Avant de sortir, elle se retourna vers lui :
« Thank you very much, Mr Maxouille!”