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Institut du Professeur Max
26 novembre 2016

Sac de noeuds

Un froid vif et humide s’est abattu sur la ville. Les lumières du port parviennent à peine à s’imposer à travers ce crépuscule brumeux. Max s’est réfugié au fond d’un café sordide et mal chauffé. Il sirote son troisième whisky en surveillant son téléphone posé sur la table. Après avoir décliné gentiment les avances d’une prostituée désœuvrée, il s’apprête à se lever et à partir.

Mais que fait donc Max sur le port ?

Dans le but d’enrichir l’offre d’enseignement, l’Institut s’est doté d’un bateau : un large voilier avec cabine du capitaine, et Max, lui-même se propose d’initier les étudiants à la navigation de plaisance. Le bateau n’est pas immense et ne peut guère accueillir plus d’un étudiant par séance. Celle qui a été désignée pour inaugurer ce fier voilier est Fanny, la fameuse chipie masquée, au grand dam des autres étudiantes qui la traitent de chouchoute !

Pour cette première séance consacrée au gréement, Max avait demandé à Fanny de potasser à fond les nœuds marins.

Mais Fanny n’est pas là !

Pour avoir un rendez-vous avec Fanny, c’est très compliqué : « Je pourrai peut-être lundi, à moins que ce ne soit plutôt mardi ou mercredi…. Jeudi, ça serait mieux, mais pas sûr…. Le mieux c’est que je vous confirme vendredi. »

Il se lève, ramasse son sac, dépose de la monnaie sur la table et ..

« Bonjour monsieur Maxouille ! »

Elle est là, devant lui, avec son bonnet noir à pompon et son sourire innocent.

« Bonjour Fanny…  je te rappelle que mon nom est Max, Professeur Max.

- Bien sûr, monsieur Maxouille. Il est où, votre bateau ? 

- On y va Fanny. Suis-moi. »

Ils déambulent le long des quais et finissent par arriver devant le magnifique dériveur de l’Institut.

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Ils descendent dans la cabine, magnifiquement décorée aux couleurs de la mer. Un téléviseur à écran plat permet de diffuser des vidéos à caractère pédagogique.

Elle manipule la télécommande, se précipite sur la couchette, et tente sans succès de faire le poirier. Max toussote et la rappelle à l’ordre.

«  J’imagine que tu connais les nœuds sur le bout des doigts ?

- Euh… oui oui…

- Nous allons vérifier ça. »

Max lui donne deux bouts de ficelle.

« Fais-moi un nœud d’ajut.

- Ah … le nœud d’ajut, euh… celui-là j’ai un peu de mal…

- Bon.. alors un nœud flamand.

- Flamand ?  Rose, alors ?

- Non , Fanny. Un nœud d’agui? Un nœud de chaise double ?

- Ben …

- Tu te moques de moi ! Tu n’as rien appris !

- J’ai eu des imprévus et …

- Les imprévus, ça se gère ! La preuve ! »

Il s’assied sur la couchette et fait signe à la polissonne de venir s’allonger sur ses genoux. N’ayant pas d’autre alternative, l’impertinente s’exécute. Max claque vigoureusement les fesses recouvertes d’un jean épais. Visiblement, elle n’a pas l’air de trop souffrir. Au bout de quelques minutes, il la relève et lui demande de baisser son jean. Elle obéit en faisant la moue. Les claques reprennent sur la culotte de coton blan

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c. Cette fois , Max sent qu’elle réagit : elle s’agrippe à ses chaussures, semblant se cramponner aux lacets. Max se dit qu’il y va peut-être un peu fort et décide d’abréger la punition. Mais au moment de relever la pauvre chipie masquée, il s’aperçoit que ses deux chaussures sont nouées ensemble !

« Mais … Qu’est-ce que tu as fait ? !

- Ben, je m’entraîne à faire des nœuds. Vous devriez être content, Maxouille !

- Content ???? Espèce de petite effrontée, tu vas voir si je suis content ! »

Et d’un geste rageur, il baisse la petite culotte blanche, dévoilant une paire de fesses déjà bien colorées… mais pas assez pour lui, apparemment, puisqu’il se remet à l’ouvrage avec énergie. Les claques retentissent dans la petite cabine ; les mouvements font tanguer légèrement le bateau. Max se dit qu’il aurait peut-être dû se limiter à deux whiskys car il sent que son estomac proteste.

Il relève donc l’infortunée, tente de se mettre debout à son tour, mais, ayant oublié que ses deux chaussures étaient nouées,  retombe lourdement sur la couchette. Il jette un regard noir à l’impertinente chipie masquée qui avait profité de l’occasion pour se reculotter. Quelle impudence !

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« Attends ! Je n’en ai pas encore fini avec toi ! lui lance-t-il en dénouant ses lacets. Tu vas tâter de la caressante ! »

La pauvre jeune femme, vexée, va s’asseoir dans un coin et se met à bouder.

Max sort de son sac son instrument pédagogique préféré et sans ménagement, relève la chipie, la redéculotte et la couche sur le lit face à ses deux bout de ficelle.

« Puisque tu t’es entraînée avec mes lacets, tu vas pouvoir me montrer ce que tu sais faire ! Et la caressante va t’encourager ! »

Impitoyablement, les lanières de cuir viennent zébrer le superbe postérieur déjà bien rougi par la fessée manuelle. Stoïquement, la malheureuse essaye vainement de faire des nœuds…

Pédagogie des noeuds

Max regrette de plus en plus son troisième whisky, et, au bout de quelques cinglées, il prend conscience que s’il y a des nœuds, c’est uniquement dans son estomac !

Il abandonne son instrument sur le lit pour se précipiter dans les toilettes.

Lorsqu’il ressort, elle le regarde d’un air de compassion : 

« Vous êtes sûr que ça va, Maxouille ?

- Oui… merci.

- Regardez : j’ai réussi à faire des nœuds ! »

Trstcrsst

Et Max découvre la caressante dans un état pitoyable !

« Ha ! Elle a osé ! Elle ne respecte rien ! Quelle friponne ! »

Et il se met à claquer énergiquement les petites fesses de la chipie . Max voit rouge… rouge vif en l’occurrence.

«  Bon ça suffit, là ! Au coin !

- Ah non, Maxouille ! Pas le coin !  S’il vous plaît!

- Si ! Mademoiselle l’impertinente ! Tu vas rester au coin dix minutes, ça te fera le plus grand bien !

- Non ! Non ! Non ! J’irai pas! Na! »

Kiflecoindim

….

Quelques minutes plus tard, l’étudiante est autorisée à sortir du coin et à se rereculotter .

Ils quittent le bateau. Max se sent tout de suite mieux sur la terre ferme.

« Allez Maxouille, lui murmure la chipie toute mignonne, je vous offre un verre pour vous remettre de vos émotions ! »

Max accepte bien volontiers, mais pas de whisky cette fois-ci ! Un bon chocolat chaud fera l’affaire !

 

Chcltchd

 

 

 

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17 novembre 2016

Les misérables (2ème partie)

Fantine a été engrossée et abandonnée par son amant. Elle confie son bébé (une petite fille nommée Cosette)  à des aubergistes de Montfermeil, les Thénardier et part chercher du travail. Elle finit par en trouver un dans une usine à Montreuil sur Mer.

Elle est sous la coupe d’une chef d’atelier cruelle munie en permanence d’une cravache. Les ouvrières travaillent dans l’usine fesses nues quelle que soit la saison. Au moindre relâchement , un bon coup de cravache leur redonne de l’ardeur à l’ouvrage.

Usine Madeleine avec ouvrières

Les années passent, le nouveau propriétaire de l’usine s’appelle M. Madeleine et se fait élire maire. Pour autant, les conditions de travail demeurent très dures. Fantine envoie tout son salaire aux Thénardier , mais ils en réclament plus. La pauvre Fantine, licenciée de l’usine, en est réduite à vendre son corps pour subvenir à leurs demandes. Elle finit par tomber gravement malade. M Madeleine vient à son chevet et lui promet de s’occuper de la jeune Cosette.

Le chef de la police de  Montreuil n’est autre que Javert. En voyant M Madeleine , il croit reconnaître Jean Valjean. Mais on annonce l’arrestation de quelqu’un qu’on prend pour Valjean . Madeleine (qui est le vrai Valjean) n’a d’autre solution que de se dénoncer. Javert vient l’arrêter . Valjean réussit à s’enfuir mais il apprend la mort de Fantine. Il décide de tenir parole et court à Montfermeil.

La pauvre Cosette est maltraitée par les Thénardier ! On l’oblige à aller chercher l’eau au puit à l’autre bout du village. La malheureuse est fascinée par les vitrines et les jouets qu’elle ne pourra jamais s’offrir…

Cosettefaceavitrine

C’est alors que surgit Jean Valjean …

9 novembre 2016

Le permis de conduire

Des leçons de conduite à l'Institut? Non ! Juste un hommage à Jean Yanne. Et quelques toutes petites retouches au texte ont suffi pour qu'il entre dans l'univers "maxien". Si, parmi les lecteurs et lectrices du blog, il y a des comédien(ne)s en herbe, je serais très curieux d'assister à une représentation dudit sletch!

L'examinatrice : Examinatrice, ce n'est pas un métier. Tous les candidats veulent avoir leur permis, ils ne se donnent même pas la peine d'apprendre le code de la route. Enfin, avec moi, pas de quartier ! (Elle crie) Premier candidat !

Un jeune homme se présente timidement

L'examinatrice : Dépêchons-nous. Bonjour, monsieur, asseyez-vous.

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Le premier candidat : Bonjour, madame.

L'examinatrice : Bonjour, asseyez-vous, monsieur, vous vous trouvez sur une route à grande circulation, vous croisez une route départementale dont la largeur est double de celle d'un chemin vicinal qui la prolonge au sud-ouest d'une ligne médiane tracée par le bas-côté d'une route secondaire parallèle à celle que vous venez d'éviter en empruntant le trajet inverse de celui inscrit sur un panneau indicateur placé derrière vous, il pleut, votre essuie-glace tombe en panne, que faites-vous ?

Le premier candidat : Euh….

L'examinatrice : Monsieur, je vous ai posé une question précise, je vous prie de répondre !

Le premier candidat : Excusez-moi... le stress... Je suis complètement retourné...

L'examinatrice : Oui, bien pour l'instant, c’est moi qui vais vous retourner, si vous ne savez pas. Sur mes genoux !

Elle l’allonge sur ses genoux et claque vigoureusement les fesses du pauvre candidat !

Le premier candidat : Sadique, va !

Le jeune homme sort..

L'examinatrice : Candidat suivant. Candidat suivant…Suivant… !

On entend une voix dans le lointain.

Le candidat : Ah, une seconde ! Y a pas le feu, non ?

Un candidat arrive. C'est une énorme brute. Il s'installe et prend toute la place.

L'examinatrice : Il y a d'autres candidats, monsieur, dépêchez-vous, je vous en prie…

Le candidat : Une seconde, on vous dit, quoi ! On a le temps de prendre un petit remontant avant l'examen, non ?!

L'examinatrice : Bien sûr, mais …

Le candidat : Faut pas pousser quand même !

Le candidat regarde l'examinatrice, l'air mauvais.

Le candidat : Va falloir en rabattre, avec moi, parce que… Il faut pas jouer avec l'homme !

L'examinatrice : Bon. Monsieur, première question : Vous montez dans votre voiture, celle-ci ne veut pas démarrer, que faites-vous ?

Le candidat : Est-ce que je sais, moi !

L'examinatrice : Vous feriez bien de la savoir ! Vous montez dans votre voiture, elle ne démarre pas, qu'est-ce que vous faites ?

Le candidat : Euh…Redites-moi ça, un peu…pour voir ?

L'examinatrice : Vous êtes un peu dur d'oreille, vous tournez la clé, rien ne se passe, qu'est-ce que vous faites ?

Le candidat : Eh ben je descends.

L'examinatrice : Pour vérifier…

Le candidat : Non, je descends, et je file une bonne raclée à cette saloperie de bagnole. Après je prends mon ceinturon, j'ouvre le capot et je fouette le moteur à tour de bras. Je frappe, je cingle parce que je suis pas du genre à me laisser emmerder par un tas de ferraille… Et puis pas par autre chose non plus, d'ailleurs… suis-je assez clair ?

L'examinatrice : Bon, autre chose, monsieur.

Le candidat : Oui…

L'examinatrice : A présent vous arrivez à un carrefour.

Le candidat : Oui.

L'examinatrice : Une auxiliaire de police vous fait signe de vous arrêter…

Le candidat : Oui…

L'examinatrice : Qu'est-ce que vous faites ?

Le candidat : Je passe ! Et au passage je l'attrape, je la déculotte, et j'y balance quelques bons coups de savate sur le cul. Parce que c'est pas une fliquette qui va faire la loi, non !

L'examinatrice : Bon, maintenant, vous êtes sur une route départementale…

Le candidat : Ah, ça m'étonnerait, alors !

L'examinatrice : Qu'est ce que vous dites ?

Le candidat : Je dis ça m'étonnerait…que je sois sur une route départementale. J'y vais jamais sur les routes départementales, c'est plein de boue, et ça sent mauvais.

L'examinatrice : Oui, j'entends bien, monsieur, mais c'est une supposition, vous êtes sur une route départementale…

Le candidat : Non, je suis pas sur une route départementale, je viens de vous dire que j'y mettais jamais les pieds sur les routes départementales ? J'aime pas ça, les routes départementales. Je hais les routes départementales. Les routes départementales, rien que de m'en causer, ça me donne envie de claquer le  popotin à tout ce qui remue !

L'examinatrice : Mais…Mais en admettant…

Le candidat : AAAh…Je vais me la farcir ! Ah, je vais être obligé de me la farcir, la grognasse !

L'examinatrice : Mais enfin, monsieur…

Le candidat : Vous commencez à m'énerver avec vos questions… ! Est-ce que je vous en pose des questions, moi ?

L'examinatrice : Non, mais…

Le candidat : Est-ce que je vous en pose ? (Il la saisit et la couche sur ses genoux)

L'examinatrice : Absolument pas.

Le candidat : Est-ce que je vous demande qu'est-ce que vous faites si il se passe ceci, qu'est-ce que vous faites si il se passe cela ? (Il retrousse sa jupe)

L'examinatrice : Pas du tout…

Le candidat : Est-ce que je vous oblige à aller sur une route départementale, moi ? (Il fait glisser sa culotte à mi-cuisse)

L'examinatrice : Qu'est-ce que j'irais y faire !

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Le candidat : Est-ce que je vous demande pourquoi vous avez ce petit cul tout serré, et pourquoi ça fait un bruit de casserole quand je le claque ? (Il claque à tour de bras les fesses de l’examinatrice !)
Hein ?! La seule chose que je vous demande, c'est si vous me le donnez mon permis, oui ou non ?


L'examinatrice, terrorisée, se reculotte et lui tend la feuille

Le candidat : Ah ! La ! La !... Qu'est-ce qu'on peut perdre comme temps en formalités !

 

Et voilà l'original (quand même !)

Jean Yanne Le permis de conduire

5 novembre 2016

Les misérables (1ère partie)

Nos étudiants sont amenés à approcher les grandes oeuvres de la littérature française: voici le résumé de la première partie du chef-d'oeuvre de Victor Hugo, tel qu'il est étudié à l'Institut.

 

Le  personnage principal s’appelle Jean Valjean. Parce qu’il avait volé un quignon de pain dans sa jeunesse, il a été envoyé au bagne où il dût subir les pires outrages de la part de gardiennes féroces et sadiques.

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Lorsqu’il sort du bagne, il se retrouve sans argent, et sans toit. Il est sous la surveillance d’un policier pervers nommé Javert qui guette le moindre faux pas pour le renvoyer illico d’où il vient.

Dans la ville de  Digne, il y a un évèque, Monseigneur Myriel ; celui-ci est un homme bon et pieux qui vit chichement avec sa servante dans un modeste presbytère. Monseigneur Myriel confesse quotidiennement sa servante afin qu’elle soit lavée de tout pêché.

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Par hasard, Jean Valjean trouve refuge chez l’évêque de Digne. Celui-ci l’accueille avec générosité, lui offrant le gîte, le couvert, et l’usage de la servante. Pour le remercier, cet ingrat de Valjean ne trouve rien de mieux que de partir en volant l’argenterie. Jean Valjean se fait arrêter par Javert, qui  le ramène chez l’évêque pour qu’il lui restitue ses biens. Le saint homme l’innocente en prétendant qu’il lui en avait cadeau et , pour faire bonne mesure, ajoute une paire de chandeliers.

Jean Valjean, relâché, rencontre en forêt une petite ramoneuse qui le nargue avec une grosse pièce d’argent qu’elle vient de gagner. Excédé, Valjean confisque la pièce. La ramoneuse se met à piquer une grosse colère, à taper du pied , à réclamer en criant qu’on lui rende sa pièce ! Jean Valjean n’a d’autre solution que de courber la vilaine gamine sous son bras, de lui retrousser sa jupette et de lui claquer les fesses de sa grosse main cagneuse.

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La pauvre ramoneuse finit par s’enfuir en pleurant. Jean Valjean, pris de remords, cherche à la rattraper pour lui rendre sa pièce, mais elle a disparu…

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