Les sept péchés capiteux : la colère
Elle est mauvaise conseillère, paraît-il, mais...
Prenons une hypothèse :
Imaginez que vous êtes à la tête d’un Institut accueillant des étudiantes plutôt indisciplinées, rebelles, insolentes, voire provocatrices.
Imaginez qu’après une longue journée de travail acharné , alors que vous avez fini par vous endormir dans votre chambre austère contiguë au dortoir, vous êtes brutalement réveillé vers 3 heures du matin par de la musique en provenance du dit dortoir … Comment réagissez-vous ?
Ne culpabilisez pas ! Il était nécessaire d’intervenir pour faire cesser le tapage nocturne.. et la colère qui vous a envahi était tout à fait naturelle ; il fallait bien qu’elle s’exprime.
Cependant, il sera nécessaire de revenir ultérieurement, le matin suivant par exemple, sur cet incident. Vous expliquerez sereinement à la fautive l’ampleur de sa sottise et les conséquences néfastes qu’elle a eu sur votre sommeil.
Il n’est pas tout à fait exclu qu’elle ressente à son tour un peu de colère ; ne lui en tenez pas rigueur : cela fait partie du processus de résilience qui l’aidera à modifier son comportement.