Il était une fois un roi et une reine qui se languissaient de ne pouvoir avoir d’enfant. Ils allèrent brûler un manche de martinet à l’église Saint-Turon et, ô miracle, neuf mois plus tard, la reine donna le jour à une petite fille merveilleusement belle.
Afin que cette enfant dispose des meilleurs atouts dans sa vie, le roi demanda que les meilleures fées du royaume viennent la baptiser. Il se connecta sur fée-s-book et sélectionna les quatre fées qui avaient le meilleur profil.
Le jour venu, les quatre fées défilèrent devant le berceau pour y délivrer leurs bénédictions.
La fée Morgane, pointant sa baguette magique déclara :
« Belle princesse, tu seras la plus insolente et la plus impertinente de ce royaume ! » Et elle se transforma en étoile filante.
La fée Affligème, agitant une branche de houblon, bredouilla :
« Jolie môme, tu auras le plus beau popotin du coin ! » Puis elle repartit au bistrot commander un demi.
La fée Carabosse, plus familièrement appelée la fée C, pointa sa badine en bois et proféra une horrible malédiction :
« Sale petite garce, lorsque que tes fesses seront en contact avec du bois, tu t’endormiras pour l’éternité ! » Et elle disparut dans un rire sardonique.
La minuscule fée Clochette, armée d’un cure-dent magique arriva enfin et déclara :
« Je ne suis qu’une apprentie fée, mais je peux atténuer le sort : pauvre innocente, tu te réveilleras lorsque le Prince Fessant t’administrera une cuisante volée de bois vert. » Et elle fut emportée par la brise.
La panique s’empara du royaume. Le roi fit interdire le bois dans tout le royaume. Il fit raser les forêts, brûler tout ce qui pouvait contenir la moindre parcelle de bois. Tous les meubles étaient désormais en plastique ou en métal.
La princesse grandit. Les prédictions des deux premières fées se réalisèrent : elle était d’une insolence et d’une impertinence au-delà de l’insupportable et son cul était le plus magnifique que personne n’eût jamais vu ! Le jour de ses dix-huit ans, alors qu’elle parcourait les méandres du château royal, elle finit par entrer dans une pièce reculée du donjon où travaillaient les anciens menuisiers et charpentiers reconvertis dans l’horlogerie, la peinture, la plomberie et l’électricité.
Dans cette pièce, un vieil ouvrier réparait minutieusement une horloge en or. La princesse se mit alors à le bombarder de questions et de réflexions oiseuses qui finirent par exaspérer le vieil homme. Voyant qu’il ne répondait que par des soupirs et des grognements, elle lui toucha le bras ce qui fit faire un faux mouvement à l’ouvrier, et la montre tomba sur le sol éparpillant les minuscules pièces du mécanisme sur le sol.
Une colère noire s’empara de l’homme. Il saisit en haut d’une armoire une vieille canne souple en rotin, courba l’impertinente sous son bras gauche, retroussa sa jupe et…
Lorsque la canne après avoir sifflé dans l’air atteint le splendide postérieur de la princesse, celle-ci s’effondra sur le sol, immédiatement plongée dans un sommeil profond.
L’ouvrier, comprenant ce qu’il avait fait, s’enfuit en courant et disparut à tout jamais du royaume.
Lorsque l’on découvrit la belle endormie, le roi la fit déposer, les fesses à l’air, sur le plus beau lit du château.
Il ordonna qu’on semât à tour de bras de quoi refaire pousser des forêt de bois vert. Lorsque les premières tiges apparurent, il déposa une annonce sur le bon coin : « Urgent. Cherche prince fessant pour réveiller belle callipyge endormie. »
De nombreux candidats se présentèrent : des jeunes boutonneux qui ne savaient même pas ce qu’était le bois, des vieux parkinsoniens bien en peine, des manchots voyeurs, des émotifs en phase terminale… mais aucun ne fit l’affaire.
Mais un jour, un homme se présenta à la porte du château . « Je suis le Prince Fessant, le seul , l’authentique, souvent imité mais jamais égalé. Conduisez-moi à la princesse. »
Lorsqu’il fut dans la chambre, il installa délicatement la jeune femme sur ses genoux et commença à lui claquer les fesses de sa vigoureuse main. Cela ne la réveilla pas. Elle continuait à ronfler bruyamment, apparemment nullement dérangée par ce qui lui arrivait.
Cependant son cul se réchauffait et se teintait de rose, de rouge, d’écarlate…
Lorsqu’il jugea que la température souhaitée était atteinte, le Prince Fessant se saisit d’une poignée de verges et en assena une forte cinglée sur les fesses de l’endormie.
La princesse se cabra, ouvrit les yeux et dans un gémissement, prononça le mot suivant :
« Encore ! »
Le prince, d’un naturel galant, ne se fit pas prier et ne ménagea pas sa peine pour réveiller complétement la princesse ! Et il en garda longtemps l'habitude ...