Le test de passage
36° à l’ombre. Le soleil au zénith. L’air est sec, presque irrespirable. La ville semble accablée par tant de chaleur. Les rues sont presque vides. Au milieu de cette torpeur, un homme marche sur le trottoir, longeant les murs pour tenter de profiter du peu d’ombre disponible.
L’homme avance inexorablement vers sa destination : son bureau.
Après de longues semaines de vacances, le voici contraint de reprendre le chemin du travail où une lourde tâche l’attend. Seule concession à ce mois d'août caniculaire: pas de veste, pas de cravate et une chemise bariolée…
Il pénètre dans l’immeuble, passe sous le porche, serre la main du gardien, échange quelques mots et monte l’escalier et se dirige vers la salle de test.
La porte est ouverte. La salle est vaste et nue : un tableau, un bureau et un sofa. Sur le bureau, une étudiante est assise. Elle l’accueille avec un grand sourire.
« Bonjour monsieur Maxou ! Vous avez passé de bonnes vacances ?
- Excellentes. Merci Léa. Et toi, as-tu bien révisé ?
- Un peu…
- J’espère que tu as pris la mesure de la situation, Léa ! Combien de fois as-tu redoublé ta première année ?
- Euh…
- Moi non plus , je ne sais plus ! Cette année, tes résultats étaient encore insuffisants pour passer dans la classe supérieure. Je suis revenu de vacances spécialement pour toi, pour te faire passer le test de la dernière chance ! Ne me déçois pas, Léa !
- Je suis prête pour le test , Monsieur Maxou.
- Et remonte-moi cette culotte !
- Oui Monsieur Maxou. »
Max demande à l’étudiante de s’installer, il lui donne une feuille et lui annonce qu’elle a cinq minutes.
Elle prend un air inspiré et complète la feuille. Certains items semblent lui poser plus de problèmes que d’autres.
A l’issue du temps imparti, Max ramasse la feuille. Il considère les réponses, sourit avec satisfaction à la vue des premières, puis son visage s’assombrit… il fronce les sourcils…
« Léa, le père de Louis XIII, enfin ! ça ne peut pas être Louis XIV ! 14 ça vient après 13, réfléchis un peu !
- Ben je sais pas moi ! Ils ne sont pas obligé de se suivre dans l’ordre !
- Si !
- Bon d’accord monsieur Maxou ! On met Louis XII ! Vous êtes content ?
- Non ! Je ne suis pas content ! Le père de Louis XIII, c’est Henri IV !
- Ah oui, mais si ils changent de prénoms à chaque fois, moi je…
- Et la capitale de la Mongolie, c’est Oulan Bator !
- Ah ! J’étais pas tombée loin… Reconnaissez-le, non?»
Après avoir pris une longue inspiration, Max la saisit par la main, l’entraîne vers le sofa et en un quart de seconde, elle se retrouve couchée en travers de ses genoux. D’un geste rageur, il retrousse la jupette, et fait glisser la culotte aux chevilles .
« C’était bien la peine… Je me doutais bien que ça finirait comme ça ! Aïe ! Bon, d’accord, l’histoire géo, c’était pas tout à fait ça ! Aoh ! Hé ! Vous tapez fort, monsieur Maxouuu ! ! Et la conjugaison, c’était bon, non ? Ouille ! Et les maaaaaaths ? C’était bien les maths ? Aïe aïe aïe ! »
Max ne répond pas. Il claque et reclaque avec vigueur le magnifique postérieur de Léa. Pendant qu’il s’active, il réfléchit à l’éventualité du passage en deuxième année de son étudiante. Certes, elle a encore des lacunes. Mais elle a de réels atouts, se dit-il, en admirant les superbes fesses qui rougissent de plus en plus.
Après d’interminables minutes, il la lâche enfin. Elle se relève en se frottant les fesses.
« Je peux remettre ma culotte, monsieur Maxou ?
- Oui, Léa.
- Je passe en deuxième année, monsieur Maxou ?
- Oui, Léa !
- Merci ! Je peux vous faire un bisou ?
- Oui Léa ! »
Elle dépose un chaste baiser sur la joue de Max et sort .