Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Institut du Professeur Max
19 avril 2015

Le retour de Luciana

Max était plongé dans les résultats du deuxième trimestre … pas fameux ; plutôt en légère baisse par rapport au premier. Les causes en étaient multiples : insuffisance de travail des étudiants, ambiance délétère dans plusieurs classes, et, il fallait bien le reconnaître, manque de compétences de quelques enseignants.

Il fut tiré de sa réflexion par plusieurs coups frappés à la porte.

«  Oui, entrez ! »

Sur le seuil, apparut une jeune femme assez grande, brune, jolie avec des yeux verts olive.

« Tiens ! Quelle surprise ! Luciana ! Qu’est-ce qui me vaut le plaisir de cette visite ? … assez inattendue, je dois dire…

- Je suis revenue.

- Je vois ça… Et pour quoi faire ? Tu avais oublié quelque chose, peut-être ?

- Non. Je veux revenir en cours.

- Tu veux ? Tu me donnes un ordre?

- Non, je … Je souhaiterais revenir en cours… s’il vous plaît, Monsieur Max.

- Je regrette, Luciana, mais ça ne va pas être possible.

- Mais pourquoi ?

- Tu es partie il y a trois mois en claquant la porte ! Tu n’as plus donné signe de vie. Tu n’as répondu à aucun appel ; les frais de scolarité n’ont pas été payés ; et aujourd’hui, tu reviens comme si de rien n’était. Mais tu te crois où, Luciana ? dans un libre-service ?

- Non, je suis désolée, Monsieur Max. Je reconnais que je me suis mal comportée. Mais j’ai mûri. Je suis prête à revenir en classe.

- Pour y faire preuve d’insolence, une fois de plus ?

- De l’insolence, Monsieur Max ? Pas du tout, c’était simplement de la magagne !

- De la quoi ?

- La magagne, c’est un mot de chez nous, c’est de la plaisanterie en quelque sorte.

- Un doigt d’honneur, pour toi, c’est de la magagne ?

- Oui, c’est du second degré… voyez …

- Je vois surtout qu’il est regrettable que les professeurs ne saisissent pas tous l’humour corse !

- N’est-ce pas ?

- En tous cas, c’est gentil à toi d’être passée. Au revoir. »

Luciana01

Max se leva, signifiant ainsi la fin de l’entretien. Mais Luciana insista :

« Non , s’il vous plaît, Monsieur Max. Je vous demande pardon !

- Comment pourrais-je te pardonner, alors que tu n’as même pas été punie ! »

Luciana sembla hésiter . Elle regardait par terre, se balançant d’un pied sur l’autre. Puis elle redressa la tête.

« D’accord, finit-elle par déclarer, j’accepte d’être punie.

- Tu en es sûre ?

- J’en suis sûre. »

Max ouvrit le deuxième tiroir de son bureau, en sortit la petite paddle en cuir qu’il affectionnait tant et la posa bien en évidence sur son bureau.

Luciana pâlit.

« Ah non ! pas ça !

- Ah mais tu es libre d’accepter ou non la punition… comme je suis libre d’accepter ou non ta réintégration !

- Vous ne me laissez pas le choix !

- On a toujours le choix, Luciana ! »

Il prit la paddle et alla s’asseoir sur le canapé. Elle ne bougea pas.

« Par contre, j’ai du travail. Alors soit on règle ça tout de suite, soit tu t’en vas. »

Elle s’approcha doucement. Elle essayait de garder la tête haute et le regard fier, mais elle n’y parvenait pas. Il la saisit fermement par le poignet et l’installa en travers de ses genoux . Elle était tendue et se raidit davantage lorsqu’elle sentit que sa jupe était retroussée.

« S’il vous plaît, ne baissez pas ma culotte ! implora-t-elle

- J’ai peur que tu ne sois pas en position de négocier, ma pauvre Luciana ! »

Et, à deux main, il fit glisser la petite culotte à mi-cuisses.

Et la punition commença. La paddle était petite, mais le cuir en était assez épais. Dès les premiers coups, Luciana commença à gémir. Max n’était pas cruel, il s’en voulait un peu de la voir souffrir, mais il lui en voulait beaucoup d’avoir déserté l’école pendant plusieurs semaines. Il estimait qu’il fallait marquer le coup par une punition dont elle se souviendrait.

L’impact du cuir sur la peau laissait de belles traces rouges .

Luciana02

Luciana sanglotait, maintenant. Elle gigotait, se cambrait, suppliait et s’excusait, elle implorait la clémence de son bourreau. Max avait beaucoup de mal à ne pas se laisser attendrir. Il avait décidé d’appliquer trente coups, mais dès le quinzième, il avait envie de jeter l’éponge. Il se força bravement à aller jusqu’à vingt-cinq, puis il la lâcha.

Elle se redressa en essuyant ses larmes, remonta sa culotte sur ses fesses endolories et rajusta sa jupe. Max retourna à son bureau et rangea la paddle dans le tiroir.

« C’est bon, Luciana, j’accède à ta requête : tu es réintégrée.

- Merci Monsieur Max. Vous verrez que je serai sage, désormais… »

Et elle sortit. Mais Max entendit clairement la fin de la phrase qu’elle prononça juste avant la fermeture de la porte :

« ... Ou pas ! »

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
L
❤️ merci monsieur
Répondre
P
C'est vrai Chipinette, il y a beaucoup de boulot en perspective! Mais il ne faut pas se laisser abattre et cent fois sur le métier remettre son ouvrage...
Répondre
C
oh une sacrée chipie cette Luciana il va en avoir encore du travail avec elle ce pauvre Professeur Max.<br /> <br /> Merci!!
Répondre
Institut du Professeur Max
Publicité
Newsletter
Institut du Professeur Max
Derniers commentaires
Réseau international

Network button

Archives
Visiteurs
Depuis la création 66 419
Publicité