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Institut du Professeur Max
7 mai 2015

Bavardages et tricheries

Fin de trimestre, le temps des évaluations…

Pas grand monde en classe pour cette petite dictée que Max proposait à ses étudiants. Margot s’était fait porter pâle, et Dorothée avait ressenti un soudain mal de ventre après le repas. Dommage…

Max demanda aux étudiants présents de prendre une feuille de papier et un stylo et il commença à dicter lentement le texte :

« Parce qu’elles bavardaient en classe, le professeur a puni les élèves. Il leur a tiré les oreilles et les a fessées toutes les quatre avec une canne en rotin. Elles ont dû ensuite demander pardon à genoux. »

Les étudiants s’appliquaient. Le silence était total.

Lorsque ce fut fini, Max laissa 2 minutes pour que chacun puisse se relire et corriger éventuellement ses fautes. Un léger murmure se fit entendre au fond de la classe. Max repéra aussitôt les deux bavards :

« Dites donc, Mylène et Jean-Bastien, vous voulez un zéro ? »

Les deux fautifs se turent aussitôt. Quelques élèves commencèrent à venir déposer leur copie sur le coin du bureau de Max, parmi lesquels Angéla, Mylène et Jean-Bastien. Revenu à sa place, ce dernier fut surpris par le regard moqueur que lui lança sa voisine Mylène.

« Pourquoi ris-tu ? chuchota-t-il

- Tu as fait plein de fautes.

- Comment tu le sais ?

- J’ai regardé ta feuille… tu as mal accordé les participes passés, tu as mis un s à quatre, tu as oublié l’accent circonflexe sur dû… hi hi ! Tu vas être puni ! »

Jean-Bastien comprit qu’il avait été un peu rapide. Il se leva et se dirigea vers le bureau pour reprendre sa feuille. Malheureusement pour lui, Max annonçait la fin de la partie :

« Non non. C’est terminé ! Toutes les copies doivent être rendues maintenant, sinon, ce sera un zéro ! »

Chacun vint déposer sa copie. Dans le va-et-vient, Jean-Bastien réussit à récupérer sa feuille ainsi que celle de Mylène. Revenu à sa place, il se mit hâtivement à corriger toutes ses fautes à l’aide de la copie de sa voisine.

« Hé ! Mais t’es qu’un sale tricheur JB !

- Moi ? Non, je fais juste quelques rectifications…

- Je vais le dire !

- De la délation ? Mais tu es ignoble, Mymy ! »

Occupés à se disputer, ils n’avaient pas remarqué que Max était maintenant à côté d’eux.

« Ah ! Mais c’est terminé les bavardages ! Je vous l’ai déjà dit… Mais … qu’est-ce que c’est que cette tricherie ! Vous n’avez pas honte ?

- C’est pas moi c’est lui ! intervint Mylène

- Non c’est elle ! rétorqua Jean-Bastien.

- Vous aurez zéro tous les deux ! dit Max en ramassant les deux feuilles. Et vous passerez ce soir à 18 heures à mon bureau pour y être sévèrement sanctionnés ! »

Les deux étudiants pâlirent. Mylène voulut répondre, mais quelque chose dans le regard furibond de Max l’en empêcha.

Ils n’ouvrirent plus la bouche de la journée, attendant l’heure fatidique avec appréhension.

 

A dix-huit heures pile, Max entendit frapper à la porte de son bureau. Il avait décidé de leur donner une punition exemplaire, à l’anglaise… en effet, quoi de mieux que la canne pour faire passer l’envie de tricher ! Six of the best, that’s it!

“Entrez!”

La porte s’ouvrit doucement, et JB, tout penaud,  apparut dans l’entrebâillement. Derrière, se tenait Mylène qui n’en menait pas large, non plus.

Bavardage02

Le jeune homme finit par entrer. Il balaya la pièce du regard et aperçut les deux chaises disposées côte à côte de dos au fond de la pièce. Il s’apprêtait à refermer la porte derrière lui, mais Max intervint :

« Non, entrez tous les deux ! »

La jeune femme entra à son tour et pâlit davantage en apercevant la canne.

« Ce que vous avez fait est très grave, l’un comme l’autre. Vous avez triché ensemble, vous serez donc punis ensemble. Vous aurez chacun six coups de canne. Vous êtes d’accord ?

- …

- Je n’ai pas bien entendu…

- Oui monsieur Max.

- Préparez-vous. »

Les deux jeunes gens se regardèrent, gênés, puis se dirigèrent vers les deux chaises. Jean-Bastien, qui avait déjà subi ce châtiment, se dirigea vers la chaise, déboutonna son short et le laissa glisser à terre. Il se retourna vers Max, implorant la pitié. Mai celui-ci resta inflexible :

“Fesses nues, jeune homme!”

Alors le pauvre JB baissa son slip en tremblant et prit position en se penchant par-dessus le dossier.

La jeune femme ne bougeait pas.

« Toi aussi, jeune demoiselle ! L’autre chaise t’attend. »

Alors Mylène, sentant que ça ne servirait à rien d’essayer de gagner du temps, se mit à son tour en position après avoir relevé sa jupe et baissé sa culotte.

Max s’approcha et prit quelques secondes pour contempler le spectacle qui s’offrait à lui. Deux paires de fesses, féminines et masculines, côte à côte, dans l’attente d’une punition sévère… sévère, oui, il en était conscient, mais n’était-ce pas mérité ?

Il remua la canne dans l’air pour en tester la souplesse. Le sifflement émis fit frémir les deux jeunes gens.

Puis il commença la punition. Par galanterie, le premier coup fut administré (avec modération) à Mylène. Modération toute relative, mais la jeune femme encaissa sans broncher.

Le deuxième coup fut destiné au jeune homme… sans trop de modération, cette fois-ci. Ce qui provoqua un gémissement chez l’intéressé.

Les autres coups se succédèrent, en cadence, en pratiquant l’alternance républicaine et la parité homme / femme. Il faut dire que Max est un fervent partisan de l’égalité des sexes… Bon, c’est vrai qu’il avait tendance à être plus indulgent avec les femmes, ce qui explique la relative modération des coups infligés à la pauvre Mylène…bien courageuse, il faut le dire, puisqu’aucun cri, aucun gémissement, aucune protestation ne sortit de sa bouche. Il n’en était pas de même du malheureux JB dont les gémissements s’étaient mués en plaintes et en sanglots.

Lorsque ce fut fini, Max retourna à son bureau pour consigner l’incident.

« Inutile de vous rhabiller tout de suite, dit-il à Jean-Bastien qui esquissait un geste. Vous avez une mise au coin de cinq minutes. Avant, je vous demanderai de venir signer le registre. Merci »

Les deux jeunes étudiants s’approchèrent du bureau.

Bavardage03

JB avaient les yeux rouges, Mylène gardait la tête baissée.

« Vous n’avez rien à me dire ?

- Je suis désolée, Monsieur Max, murmura la jeune femme, nous nous sommes conduits comme des gamins ; ça ne se reproduira plus.

- C’est vrai, c’était idiot, renchérit son camarade, ça nous a servi de leçon.

Bien. Je suis heureux de vous voir dans d’aussi bonnes dispositions. Pour vous montrer que je ne suis pas un mauvais bougre, je vous dispense du coin ! Vous pouvez vous rhabiller ! »

Ils obéirent rapidement et s’apprêtaient à sortir lorsque Max les rappela :

« Qu’est-ce qu’on dit ?

- Merci ! » répondirent-ils en chœur.

Etait-ce sincère ? ça, ce n’était pas si sûr…

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Commentaires
L
aie la mechante et redoutable canne
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