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Institut du Professeur Max

24 mai 2016

La dictée de Léa

D’un air dubitatif, Max considérait le dessin à la craie sur la tableau… La caricature en soi n’était pas bien méchante et il lui suffisait de l’effacer pour la faire disparaître.

Ce qui était plus inquiétant, c’était qu’on avait osé s’introduire dans son bureau pendant son absence pour lui faire cette blague. C’était une atteinte à son autorité, une provocation manifeste ! Il ne pouvait pas la laisser passer.

 

Trois coups frappés à sa porte le tirèrent de sa réflexion.

Léa était sur le seuil.

« Vous voulez me voir monsieur Maxou ?

- Oui Léa, entre. Je t’en prie. »

Dictéeléa01

 

L’étudiante se dandinait d’un pied sur l’autre, manifestement pas très à l’aise. Max s’assit sur son canapé en la fixant d’un air aimable. Léa n’était pas rassurée pour autant : quand Max s’asseyait sur son canapé, il y avait de fortes chances qu’on se retrouve rapidement allongée sur ses genoux.

« Il n’y a rien qui te choque, Léa ?

- Euh …

- Sur le tableau ?

- Aaaah ! Je n’avais pas vuuuuu… Je … oui, c’est choquant !

- N’est-ce pas ?

- Je me demande bien qui a osé vous dessiner comme ça !

- J’ai ma petite idée… En tout cas ce dessin est très amusant !

- Ah ? vous trouvez ?

- Oui, j’ai le sens de l’humour, Léa !

- Si vous le dites …

- Et puis c’est quasiment signé.

- Où ça ??

- Je sais qu’on m’affuble volontiers de moult sobriquets : Maxouille, Maxounet, Mad Max, etc… Mais il n’y en a qu’une qui m’appelle Maxou !

- Ah bon ! Qui donc, monsieur Maxou.. euh Max ?

- Je t’ai dit que j’avais le sens de l’humour ! Tu n’as rien à craindre : tu ne seras pas punie pour ce dessin.

- Je suis contente que vous le preniez ainsi, monsieur Maxou ! J’avoue… c’est bien moi qui vous ai dessiné.

- Non, c’est joli… Tu as des dispositions pour le dessin, Léa.. Tu en as moins pour l’orthographe ! Comment écris-tu le mot « beau » ?

- Oh ! J’ai oublié le E, je suis désolée, je vais rectifier ! répondit-elle en s’emparant d’une craie.

- Repose cette craie ! Je suis intransigeant sur ce point ! Tu seras donc sanctionnée.

- Mais, monsieur Maxou, c’est une faute d’inattention ! J’ai fait énormément de progrès, croyez-moi. Je suis capable de faire une dictée sans faute !

- Eh bien, nous allons vérifier ça tout de suite ! Et comme je suis d’un naturel indulgent, j’irai jusqu’à tolérer deux fautes.

- Vous êtes trop bon, monsieur Maxou. »

 

Max fit asseoir l’étudiante, lui donna une feuille et un stylo et lui dicta le texte suivant :

«  Bien que peu enclins à une exigence excessive, les professeurs s’accommodent mal d’un discours abscons ou d’une expression  ambiguë.

Après maints avertissements et une kyrielle de blâmes, ils peuvent être conduits à recourir à une sanction appropriée.

Pas d’échappatoire pour les fautives, qui , dûment déculottées, se verront infliger publiquement le martinet

Léa s’appliquait, mais apparemment, hésitait beaucoup sur certains mots. Max lui laissa du temps pour se relire et corriger les fautes éventuelles.

Elle finit par se lever et lui tendit sa feuille. Il s’empara de son stylo rouge et se mit à  entourer deci delà quelques passages du texte. Léa s’aperçut qu’il y avait largement plus de deux fautes.

« Elle est légèrement tordue, la dictée, monsieur Maxou !Il y a des mots trop difficiles ! Vous êtes pire que Bernard Pivot !

- Oh ! ça suffit Léa ! répondit Max en posant la feuille et le stylo à côté de lui. Tu as fait sept fautes. Tu vas donc recevoir une bonne fessée déculottée ! Viens ici ! »

 

La pauvre étudiante s’approcha et se retrouva couchée sur les genoux de Max. Sans hésitation, celui-ci retroussa la jupette et baissa la culotte pour faire apparaître le magnifique séant très provisoirement pâle…

Les claques s’abattirent en cadence. Petit à petit, les fesses prenaient de la couleur. Léa restait stoïque, les mains appuyées sur la feuille et le stylo que Max avait posés. Le joli postérieur était maintenant bien rouge. Max eut pitié d’elle et s’arrêta .

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« Tu l’as bien méritée , celle-là, Léa ! Une bonne fessée cul nu, bien cuisante !

- Bien cuisante ? Ah bon ? J’ai même pas mal aux fesses, alors ! répliqua effrontément l’impudente.

- Ah oui ?? Attends, je vais arranger ça ! »

 

Max était piqué au vif. Il se mit à claquer avec une vigueur redoublée le derrière de Léa. Sûr que le bruit devait résonner dans tout l’institut ! La pauvre étudiante commençait à se tortiller. Ses fesses arboraient maintenant une teinte rouge vif, mais Max ne se laissait pas impressionner. Imperturbablement, il poursuivait sa besogne. Lorsqu’il commença à sentir que sa main était brûlante, il releva sa victime et l’envoya au coin. Il reprit son stylo rouge et ramassa la feuille qu’il posa machinalement sur son bureau. Quelque chose avait attiré son œil … mais quoi ?

 

Il reprit la feuille et l’examina attentivement : il avait écrit le nombre de fautes, et maintenant il voyait que le 7 avait été maquillé en un 0.

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Il se précipita pour ouvrir son deuxième tiroir et en sortit son martinet avec la ferme intention de s’en servir sur le champ , mais une douleur lui rappela que sa sciatique n’était pas tout à fait guérie.

Il posa l’instrument sur son bureau et appela l’étudiante :

« Tu peux te rhabiller et retourner en classe Léa. »

Elle obéit, remonta sa culotte sur ses fesses endolories et rajusta sa jupette. Elle dirigea vers la porte, mais Max la rappela :

« Tu reviendras me voir, ce soir quand tes fesses auront reblanchi… La falsification sur ta feuille fera l’objet d’un petit recadrage au martinet ! »

Elle se retourna, aperçut l’objet sur le bureau, fronça les sourcil, et tira la langue.

Et sans un mot, elle sortit…

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17 mai 2016

Inscriptions pour la prochaine année scolaire

Les inscriptions pour la prochaine année scolaire sont ouvertes !

L’institut propose des remises à niveau dans toutes les matières :

culture générale

Style gothique

 

 

 

 

 

langue française

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                          mathématiques

Maths

 

 

 

 

 

 

 

éducation physique, etc...

EPS à l'Institut sous surveillance

 

 

 

 

 

 

 

 

Les étudiantes seront admises après un entretien individuel .

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Merci d’adresser vos candidatures en remplissant le bulletin d’inscription ci-dessous. Vous pouvez, bien entendu, joindre à ce bulletin tout document susceptible d’étayer votre dossier. 

Bienvenue à l'Institut du Professeur Max!

Bulletin d'inscriptionréduit

11 mai 2016

Le septième art!

Nos étudiants sont sensibilisés à l'art cinématographique. Il est bon qu'ils aient des références dans ce domaine autant que dans tous les autres domaines artistiques! Ils ont donc l'occasion d'aborder l'analyse de quelques grands classiques du cinéma français.

Récemment, c'est Michel Audiard qui était à l'honneur à l'Institut!

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8 mai 2016

Exercices de diction.

Bien prononcer et bien articuler sont essentiels pour se faire comprendre. Face à cette problématique, l’Institut propose à ses étudiants des exercices réguliers de diction, des virelangues, dont voici quelques exemples.

Un fesseur sachant fesser doit savoir fesser sans se fâcher, sans ça c’est fâcheux.

Je stresse parce que t’attrapes ta strap !

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Fesser sa chipie, chauffer ses fesses, ça fait chasser ses soucis !

Dis-moi Matrone au martinet, quand te dématroneaumartinetiseras-tu ? Je me dématroneaumartinetiserai quand toutes les matrones au martinet se seront dématroneaumartinetisées !

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Entraînez-vous quotidiennement à prononcer ces phrases d’une voix forte et posée avec vélocité et expression ! Des contrôles inopinés pourront être effectués!

1 mai 2016

Max en a plein le dos !!!

Une matinée calme comme Max les aime ! Il parcourt les couloirs de l’Institut pendant que tous les étudiants sont en cours. Ils ont l’air bien studieux, ce matin : pas un bruit, à peine le son feutré de la voix sereine des professeurs qui prêchent la bonne parole !  Max savoure son plaisir. Il envisage l’avenir avec optimisme

Quoique … au bout du couloir, la classe de latin semble particulièrement agitée : brouhaha, gloussements, éclats de rire…

Max s’approche. Que se passe-t-il ? Encore du chahut dont Charlotte (à la fois enseignante et présidente de la fondation) serait la victime ?

Il pose sa main sur la poignée, prêt à intervenir et, par sa seule présence, imposer le silence .

Mais au dernier moment, quelque chose l’en empêche : il a reconnu le rire qui domine tous les autres et ce n’est pas un rire d’étudiant… c’est le rire de Charlotte !

Il hésite, regarde à droite, à gauche… le couloir est bien vide. Il se penche et met l’œil à la serrure.

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Il voit l’enseignante bien campée face à sa classe, et surtout, il l’entend !

« … moi , dans cet Institut, je suis un électron libre ! Max, il est à ma botte ! Il sait bien que s’il ne file pas doux, je le fesse ! Je lui donne des graines et il me mange dans la main ! »

Pas beaucoup de latin dans ce discours, mais il a le mérite d’être entendu des étudiants si l’on en juge par le volume des rires qui ponctuent chaque fin de phrase de Charlotte !

Pour Max, c’en est trop ! Il est temps d’intervenir et de remettre tout le monde au pas ! Il se redresse d’un coup et …

Aïe !

Une violente douleur dans le dos ! Il pousse un cri, s’effondre par terre en gémissant !

La porte s’ouvre, Charlotte apparaît, suivie de quelques étudiants… La douleur est trop forte, il n’entend pas ce qu’on lui dit, il sent qu’on le relève, mais il ne tient pas debout … On le traîne jusqu’à son bureau, on l’assoit sur son sofa… il avale un verre d’eau . Il annone un merci...

« Eh bien , Max, qu’est-ce qui t’est arrivé ?

- Je … je refaisais mon lacet, et… crac !

- Une chance que tu étais près de la porte et qu’on t’ait entendu crier…

- Oui, le hasard .. Maintenant, ça va, c’est passé, vous pouvez me laisser.

- Tu es sûr, Max ? s’inquiète Charlotte

- Oui oui ! Allez ! Retournez en cours ! »

Les étudiants disparaissent. Charlotte reste seule et demande :

« Tu peux te lever ?

- Sans problème ! Regarde ! »

Il tente de se mettre debout, mais il pousse un cri et se rassoit aussitôt. Charlotte se saisit du téléphone. Il l’entend parlementer quelques secondes. Elle raccroche.

« Ne bouge pas ! Le docteur arrive. Moi, je retourne en classe ! »

 

« Une belle sciatique ! »

Le diagnostic du médecin  est assené impitoyablement !

«  Du repos ! Voilà ce qu’il vous faut. De toute façon , vous vous apprêtiez à  prendre la bonne décision, m’a-t-on dit ?

- Quelle décision ?

- Votre collègue, la présidente de la fondation , m’a mis dans le secret… Vous avez raison : vous arrivez à un âge où il faut penser à sa succession. Finis les soucis, finies les douleurs !

- Mais … qu’est-ce qu’elle vous a dit exactement ?

- Rassurez-vous ! Je resterai discret. Elle se préoccupe beaucoup de votre santé. Elle m’a parlé de vos difficultés à gérer cet établissement, de votre problème d’autorité aussi bien sur vos étudiants que sur vos enseignants… Elle a bien analysé la situation et se déclare prête à prendre la relève. Vous voyez ? Vous n’aurez aucun problème pour passer la main…

- Ah oui ! Je vais la passer, la main, tiens ! Aïe !

- Restez assis ! Du calme et du repos ! Je repasserai d’ici quelques jours ! »

Et Max reste seul, immobilisé sur son sofa.

Les jours passent… Il a beaucoup de mal à se déplacer. Il arrive épuisé à son bureau le matin. Seule la position assise est à peu près supportable. Lorsqu’il en a assez d’être dans son fauteuil, il rejoint le sofa, puis retourne au fauteuil. L’Institut est devenu très bruyant, il entend du chahut dans le couloir jusque devant son bureau, ce qui ne se produisait jamais auparavant. De temps en temps, la secrétaire vient lui faire un petit rapport, mais il sent bien qu’elle ne lui dit pas tout. Il lui fait part de ses interrogations.

« Ne vous inquiétez surtout pas Monsieur Max ! On vous laisse vous reposer. Inutile de vous fatiguer davantage. Madame Charlotte s’occupe de tout. »

Et elle sort avant même qu’il ait le temps de répliquer. Il veut la rejoindre, se traîne jusqu’à la porte… se décourage et retourne s’asseoir.

Il broie du noir… la déprime… le burn-out en ligne de mire ! Charlotte a raison : il n’est plus bon à rien !

On frappe à sa porte.

Il est devenu un poids mort. On l’oublie. Bientôt, on effacera même son souvenir.

On frappe une nouvelle fois à sa porte.

A quoi bon venir tous les matins s’enfermer dans son bureau ? Il ferait mieux de partir dans une maison de repos pour y attendre la mort…

On frappe une troisième fois, avec un peu plus d’insistance.

Cette fois, il réagit :

«Non ! Je ne veux voir personne ! Laissez-moi tranquille ! Je veux souffrir seul ! … »

La porte s’entrouvre cependant. Max voit apparaître des visages connus : Léa et Fanny.

« Qu’est-ce que vous voulez ?

- Monsieur Maxou, dit Léa en entrant, nous sommes venues vous témoigner notre sympathie.

- Oui, Monsieur Maxouille, renchérit Fanny, vous dire qu’on vous aime bien , malgré tout ! »

Pour la première fois depuis longtemps, un sourire apparaît sur le visage du directeur.

« C’est très gentil, les filles. Je suis très touché. Maintenant, si vous pouviez me laisser …

- Non, Monsieur Maxou, on a autre chose à vous dire.

- Quoi donc ?

- On a besoin de vous, Monsieur Maxouille ! Il ne faut pas vous laisser aller comme ça !

- Il faut réagir enfin ! Vous n’allez pas vous laisser faire !

- Vous voyez dans quel état je suis ! Je tiens à peine debout ! Et puis, Charlotte est là, elle a pris les choses en mains !

- Parlons-en justement, monsieur Maxouille. Voyez ce que mesdames Charlotte et Myrtille ont affiché dans leurs salles de classe ! »

Et Fanny sort de son cartable une feuille qu’elle déplie et pose sur le bureau.

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- Il faut que vous ayez une explication avec elle, monsieur Maxou ! D’urgence.

- Vous avez raison ! rugit Max. Merci de votre intervention ! En sortant, dites à ma secrétaire qu’elle m’envoie Charlotte de toute urgence ! … Elle va le sentir passer, foi de Max !

- Bravo, monsieur Maxou !

- Super, Monsieur Maxouille !

- Et arrêtez de m’affubler de ces sobriquets ridicules ! Mon nom est Max, Professeur Max !!! »

Les deux étudiantes sortent en gloussant. Max se lève de son fauteuil. La douleur est là, bien présente, mais il se force à rester debout, la main appuyé sur son bureau, les yeux rivés sur la porte.

De longues minutes s’écoulent… la douleur devient insoutenable. Il grimace. Il est sur le point de retourner s’affaler sur son fauteuil.

Puis soudain la porte s’ouvre en coup de vent et Charlotte fait irruption !

« Max ! Qu’est-ce que tu fais debout ? Ce n’est pas prudent ; assieds-toi ! Et vite !

- Mais bien sûr, Charlotte. Allons nous asseoir ! Ce doux sofa nous tend les bras."

Et joignant le geste à la parole, il la prend par la main et l’entraîne sur le sofa … Sauf qu’au lieu de l’asseoir, il la couche sur ses genoux !

« Eh ! Max ! Qu’est ce que tu fais ?

- Je vais te fesser , Charlotte !

- Mais… je ne veux pas !! Aïe ! »

Les claques s’abattent sur les fesses de Charlotte, pour l’instant relativement protégées par un jean épais.

Max soudain est devenu très volubile.

« Alors, comme ça, on est un électron libre, hein ? on veut me fesser ? me faire manger dans la main ?

- Max, enfin, un peu d’humour… Eh, ne baisse pas mon jean !

- Mais si, je baisse ton jean ! Alors comme ça, j’ai un problème d’autorité ? sur les étudiants, sur les profs ?

- Si on ne peut plus plaisanter… Ah non ! Pas ma culotte ! Laisse-la tranquille ! Max ! C’est un ordre !

- Oh zut, trop tard ! … Je suis désolé ! Maintenant qu’elle est baissée, je ne vais quand même pas la remonter…

- Max ! ça suffit !

- Alors comme ça , on veut prendre ma place, hein ? On me caricature en vieillard impotent ?

- Bon, je vais tout t’expliquer …

- Qu’est-ce que tu dis ? je n’entends pas à cause du bruit des claques ! »

Les fesses de Charlotte commencent à prendre de belles couleurs, maintenant. Elle ne dit plus rien, semblant prendre son mal en patience ! Et Max, claque, claque et reclaque !

Il la lâche soudain.

« Au coin !

- Au coin, moi ? Certainement pas !

- Mais si Charlotte . Tiens, à genoux sur le canapé, tu seras très bien ! »

Elle s’exécute en maugréant, tandis que Max se relève prudemment. Il se sent mieux… nettement mieux ! La douleur n’a pas totalement disparu, mais il marche normalement. Il s’assoit négligemment sur le rebord de son bureau.

Charlotte puniie

« Je peux t’expliquer, maintenant ? demande-t-elle de sa toute petite voix.

- M’expliquer quoi ?

- Je n’ai jamais voulu prendre ta place ! C’est le docteur qui m’a dit qu’il fallait provoquer chez toi une réaction pour que tu ne te laisses pas aller !

- Ben voyons…

- Alors, nous nous sommes tous réunis, les étudiants, les enseignants, le personnel pour élaborer un plan !

- Un plan ?

- Oui, des rumeurs comme quoi je voulais prendre ta place… ta secrétaire qui faisait semblant de te cacher des choses, les deux étudiantes qui t’ont montré une fausse affiche… Et tu as finis par réagir, vigoureusement !

- Quoi ?!! Tout ça pour ça ! Mais quelle bande de chipies enragées !

- J’ai deux petites requêtes, Max, s’il te plaît …

- Lesquelles ?

- La première : est-ce que je peux remonter ma culotte et quitter ce sofa ?

- Bon, admettons … » 

Charlotte se rajuste et fait maintenant face à Max.

« La deuxième : un petit merci serait apprécié ! »

Max la regarde et sourit à nouveau :

« Merci Charlotte ! Grâce à toi, je me sens nettement mieux ! »

 

 

 

 

 

 

 

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27 avril 2016

Chanson : Le fesseur des Lilas

J' suis le fesseur des Lilas
Le gars qui claque et qu'on n'remercie pas
Quand j’exerce mon ministère
C’est la galère
Et ça gémit, et ça proteste
Il paraît que j’ai la main leste !
Et pourtant, je suis gentil
Moi je ne fesse rien que des chipies
Des vilaines impertinentes
Des insolentes
Parait qu'il y a pas de sots métiers
Moi j’administre des fessées !

J'claque des culs, des p’tits culs, encore des p’tit culs
Des gros culs, des beaux culs, mais toujours des culs
Des culs d’première classe
Des culs de grognasse.

J'claque des culs des p'tits culs encore des p'tits culs
Des gros culs des beaux culs, mais toujours des culs
Des petits culs des petits culs des petits culs des petits culs.

Le fesseur des Lilas


J' suis le fesseur des Lilas
Oui, je le sais c’est un métier ingrat
Je n’dis pas que je regrette
Mais dans ma tête
J’entends des pleurs et puis des cris
Mais jamais, jamais un merci !
Et voici mon gros problème :
Moi, je ne fais rougir que des peaux blêmes
Parfois je rêve je délire
J’vois un sourire
Et à travers un grand silence
J’entends des mots de reconnaissance !

 

J'claque des culs, des p’tits culs, encore des p’tit culs
Des gros culs, des beaux culs, mais toujours des culs
Des culs de poufiasse
Des culs d’seconde classe.

J'claque des culs des p'tits culs encore des p'tits culs
Des gros culs des beaux culs, mais toujours des culs
Des petits culs des petits culs des petits culs des petits culs.



23 avril 2016

Enseigner l'histoire

L’histoire est un élément essentiel pour comprendre le présent. Elle fait le lien entre les générations. L’histoire ne se résume pas une succession de dates mais connaître les dates des grands événements est un atout primordial pour entrer dans le Monde d’aujourd’hui.

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L’Institut accompagne ses étudiants en leur donnant les bases qui vont leur permettre de prendre du recul par rapport à ce qui pourrait survenir.

18 avril 2016

Rédaction... et découpage!

A partir de l’image ci-dessous, vous voudrez bien rédiger une petite histoire, en répondant notamment aux questions suivantes :

Où se passe l’action ?

Qui sont les personnages ?

Que vient-il de se passer ?

Que va-t-il se passer ensuite ?

Merci de présenter un travail soigné et original ! (sinon ...)

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12 avril 2016

La chipie culottée enfin démasquée (deuxième partie)

Elle sursaute, porte la main à sa bouche pour étouffer un cri de surprise. Max la dévisage pour essayer de deviner son identité, mais avec le masque, le bonnet et la cape, elle est méconnaissable. Elle se ressaisit très vite :

« C’est bien ici, le bal ? demande-t-elle d’une toute petite voix aiguë, visiblement contrefaite.

- Pardon ?

- Le bal masqué de l’école, c’était bien , ce soir ? Non ? Alors j’ai dû me tromper, excusez-moi ! »

Et elle tente de s’esquiver… Mais Max a été plus rapide et l’a saisie par le poignet .

« Un bal ? Vous voulez de la danse, mademoiselle ? Eh bien, vous allez être contente ! Vous allez pouvoir vous trémousser ! Et en cadence ! »

Elle essaie de se dégager, mais la poigne de Max est solide et ferme. Elle se sent entraînée vers le canapé. Max la couche sur ses genoux, retrousse la jupe et baisse la petite culotte !

Elle proteste :

« Ah non ! Monsieur Maxouille, ce n’est pas moi ! ! »

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Mais Max n’en a cure. Bien qu’impressionné par le spectacle magnifique de cette petite paire de fesses qui ne lui est pas étrangère, il se met au travail avec ardeur. Et il claque, et il claque… et il claque ! Le bruit résonne dans le bureau, dans les couloirs de l’institut, vide à cette heure-ci. Le petit postérieur prend rapidement des couleurs de plus en plus vives.

La chipie reste stoïque, ne proteste pas… c’est tout juste s’il la sent à peine gigoter. Max sent que sa main droite chauffe, mais il ne faiblit pas. Au contraire ! Les superbes fesses virent maintenant au carmin !

Il s’arrête enfin. Elle se redresse et veut remonter sa culotte. Max lui saisit à nouveau le poignet.

« Avant de te reculotter, tu pourrais peut-être retirer ton masque ?

- Il n’en est pas question ! » rétorque-t-elle d’un air de défi.

Max est interloqué par le cran de la chipie masquée. Il pense un instant à lui arracher son masque de force, mais quelque chose en lui l’en empêche.

«  Je te conseille de l’enlever tout de suite, si tu ne veux pas tâter du martinet ! »

Elle ne bouge pas, se contentant de soutenir son regard. Alors il ouvre son tiroir et en sort le martinet.

« Allez ! Enlève-moi ce masque et on n’en parle plus ! »

Sans répondre, elle se courbe sur le bureau, présentant ses fesses déjà meurtries.

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Alors, les lanières se mettent à siffler dans l’air et s’abattent impitoyablement sur leur cible. Là, elle commence à se tortiller, quelques gémissements s’échappent, venant ponctuer les claquements secs du cuir sur la chair. Au bout d’une douzaine de coups, Max suspend son geste.

« Tu es sûre que tu ne veux pas retirer ton masque ?

- Oui, balbutie-t-elle, tout à fait sûre ! »

Alors il reprend son ouvrage de plus belle. Il s’interrompt une nouvelle fois, pour lui laisser une chance de se démasquer, mais elle ne s’en saisit pas. Le rouge cramoisi s’orne maintenant de zébrures violacées… Il se dit que ça suffit, qu’elle est assez punie…

Il range le martinet dans le tiroir et s’assoit à son bureau.

« Tu peux te reculotter maintenant ! »

Elle obéit, silencieusement. Elle remet sa cape en place et tourne les talons…

« Eh bien, Fanny, tu ne dis pas au revoir ? »

Elle se retourne, interloquée.

« Comment m’avez-vous reconnue ?

- Je connais bien mes étudiantes ! Et certaines, encore plus par leurs fesses que par leur visage ! »

Alors, d’un geste gracieux, elle arrache masque et bonnet, secoue la tête pour délier ses longs cheveux… Elle esquisse un sourire contrit :

« Vous êtes fessionomiste, monsieur Maxouille ! Je vous demande pardon pour les affiches sur votre porte. Au revoir Monsieur Maxouille. »

Et elle sort en frottant son pauvre derrière douloureux…

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8 avril 2016

La chipie culottée enfin démasquée ! (1ère partie)

Ce matin-là, Max arrive à son bureau très tôt comme d’habitude. Il est bien réveillé, certes, mais les souvenirs d’une soirée un peu prolongée et légèrement arrosée embrument un peu son esprit. En mode automatique, il parcours les couloirs de l’Institut, arrive devant la porte de son bureau , introduit sa clé, ouvre la porte et entre…

Il fait quelques pas et s’arrête brusquement… Il lui semble soudain qu’en ouvrant la porte, son esprit vif et alerte (mais peut-être encore un peu embrumé) a enregistré une information bizarre, une anomalie…

Il retourne à la porte et découvre avec stupeur un dessin placardé dessus.

Dessin n°1

Max arrache le papier, le froisse et le jette dans sa poubelle. Quelques minutes plus tard le travail aidant, il a oublié l’incident.

 

Le lendemain, quelle n’est pas la stupeur de Max en constatant qu’un autre dessin est affiché sur sa porte, avec la même signature que la veille : La Chipie Masquée. D’un geste rageur, il fait subir au papier le même sort qu’au précédent… mais il a plus de mal, cette fois-ci à oublier l’incident.

Dessin n°2

 

Lors de ses déambulations dans les couloirs, il croise plusieurs étudiants, les observe du coin de l’œil en se demandant lequel d’entre eux s’amuse à ce petit jeu. Il guette le moindre rire sous cape, le moindre clin d’œil, le moindre regard moqueur… La paranoïa le guette !

 

Le surlendemain, il s’approche de son bureau avec une boule au ventre, et il découvre le troisième dessin, la parodie d’un jeu du labyrinthe qu’il avait proposé récemment à ses étudiants pour les détendre.

Dessin n°3

Il décide alors de convoquer une assemblée générale . 

Dans le grand amphi, tout le monde est là : étudiants, enseignants, personnel administratif… Max prend la parole.

« Depuis plusieurs jours, une personne malintentionnée, lâchement cachée sous le pseudonyme de La Chipie Masquée se permet d’apposer des affiches malveillantes sur la porte de mon bureau. De tels comportements sont inadmissibles dans un établissement comme le nôtre et le ou la coupable mérite d’être sévèrement sanctionné. Toutefois, si, dans un souci de repentir, cette personne décidait de se dénoncer, je pourrais faire preuve d’un minimum de clémence dans l’application de la sanction… »

Il se tait, guette les réactions… pour l’instant, il n’y en a pas : les visages sont fermés, le silence est pesant. Il poursuit :

« Dans le cas contraire, et j’en serais désolé, je me verrais contraint d’envisager une punition collective. »

Un murmure de protestation commence à se faire entendre. Max observe les visages, et plus particulièrement l’un d’entre eux :  ses soupçons se portent tout naturellement sur Léa, la plus facétieuse de ses étudiantes !

« Léa, tu es sûre que tu n’as rien à dire ? »

Léa rougit, fait non de la tête. Elle sent tous les regards tournés vers elle. Ses yeux s’humidifient.

«  Non, Monsieur Maxou ! Ce n’est pas moi, je vous jure ! » gémit-elle dans un sanglot.

Elle a l’air sincère… Alors qui donc ? Max regarde attentivement les enseignants. Il a eu maille à partir avec Myrtille et Charlotte ; auraient-elles eu l’idée de se venger ?

Ou alors une étudiante vexée d’avoir été punie ? Luciana dont la susceptibilité n’a d’égal que la fierté ? Margot dont les colères et le langage de charretier résonnent régulièrement dans les couloirs ? Dorothée dont les réactions sont rarement prévisibles ?

Ou bien Fanny la pétillante ? Possible… Tiens ! Et Lisette qui collectionne les transgressions ! Oui, ça serait bien dans son style !  Ou alors Elsa la déjantée ?  Angéla La ronchon, bien qu’elle se soit calmée ces derniers temps ? Violette, la sourde-muette ?

Beaucoup trop de suspects, décidément !

Plusieurs mains se lèvent.

Max donne la parole à Charlotte.

«  En tant que présidente du Conseil, je m’interroge sur la façon dont cette école est gérée. Un peu moins de laxisme et un peu plus de fermeté ne seraient pas du luxe !

- Tu veux de la fermeté, Charlotte ? En voici : la punition collective concernera bien entendu les étudiants, mais aussi les enseignants ! »

Cette fois-ci , c’est un véritable brouhaha qui fuse au sein des professeurs.

Max reprend la parole.

« La séance est levée. Si quelqu’un a quelque chose à dire, je l’attend dans mon bureau… Demain matin, il sera trop tard. »

Et il sort de l’amphi sans se préoccuper des regards réprobateurs fixés sur lui.

 

Max reste dans son bureau et attend… les heures passent … l’institut se vide, les lumières d’éteignent , le silence s’installe. Il reste immobile, dans le noir, derrière la porte, à l’affût…

 

Il sent que le sommeil n’est pas loin : ses yeux picotent, il baille, sa tête dodeline… toujours rien… quoique ? Quel est ce bruit ? pas vraiment un bruit de pas, mais comme un léger glissement…

Il pose doucement sa main sur la poignée, et , dès qu’il sent un vague mouvement, il ouvre brutalement la porte et se trouve face à la chipie masquée…

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