Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Institut du Professeur Max
1 mai 2016

Max en a plein le dos !!!

Une matinée calme comme Max les aime ! Il parcourt les couloirs de l’Institut pendant que tous les étudiants sont en cours. Ils ont l’air bien studieux, ce matin : pas un bruit, à peine le son feutré de la voix sereine des professeurs qui prêchent la bonne parole !  Max savoure son plaisir. Il envisage l’avenir avec optimisme

Quoique … au bout du couloir, la classe de latin semble particulièrement agitée : brouhaha, gloussements, éclats de rire…

Max s’approche. Que se passe-t-il ? Encore du chahut dont Charlotte (à la fois enseignante et présidente de la fondation) serait la victime ?

Il pose sa main sur la poignée, prêt à intervenir et, par sa seule présence, imposer le silence .

Mais au dernier moment, quelque chose l’en empêche : il a reconnu le rire qui domine tous les autres et ce n’est pas un rire d’étudiant… c’est le rire de Charlotte !

Il hésite, regarde à droite, à gauche… le couloir est bien vide. Il se penche et met l’œil à la serrure.

Oeildemax

Il voit l’enseignante bien campée face à sa classe, et surtout, il l’entend !

« … moi , dans cet Institut, je suis un électron libre ! Max, il est à ma botte ! Il sait bien que s’il ne file pas doux, je le fesse ! Je lui donne des graines et il me mange dans la main ! »

Pas beaucoup de latin dans ce discours, mais il a le mérite d’être entendu des étudiants si l’on en juge par le volume des rires qui ponctuent chaque fin de phrase de Charlotte !

Pour Max, c’en est trop ! Il est temps d’intervenir et de remettre tout le monde au pas ! Il se redresse d’un coup et …

Aïe !

Une violente douleur dans le dos ! Il pousse un cri, s’effondre par terre en gémissant !

La porte s’ouvre, Charlotte apparaît, suivie de quelques étudiants… La douleur est trop forte, il n’entend pas ce qu’on lui dit, il sent qu’on le relève, mais il ne tient pas debout … On le traîne jusqu’à son bureau, on l’assoit sur son sofa… il avale un verre d’eau . Il annone un merci...

« Eh bien , Max, qu’est-ce qui t’est arrivé ?

- Je … je refaisais mon lacet, et… crac !

- Une chance que tu étais près de la porte et qu’on t’ait entendu crier…

- Oui, le hasard .. Maintenant, ça va, c’est passé, vous pouvez me laisser.

- Tu es sûr, Max ? s’inquiète Charlotte

- Oui oui ! Allez ! Retournez en cours ! »

Les étudiants disparaissent. Charlotte reste seule et demande :

« Tu peux te lever ?

- Sans problème ! Regarde ! »

Il tente de se mettre debout, mais il pousse un cri et se rassoit aussitôt. Charlotte se saisit du téléphone. Il l’entend parlementer quelques secondes. Elle raccroche.

« Ne bouge pas ! Le docteur arrive. Moi, je retourne en classe ! »

 

« Une belle sciatique ! »

Le diagnostic du médecin  est assené impitoyablement !

«  Du repos ! Voilà ce qu’il vous faut. De toute façon , vous vous apprêtiez à  prendre la bonne décision, m’a-t-on dit ?

- Quelle décision ?

- Votre collègue, la présidente de la fondation , m’a mis dans le secret… Vous avez raison : vous arrivez à un âge où il faut penser à sa succession. Finis les soucis, finies les douleurs !

- Mais … qu’est-ce qu’elle vous a dit exactement ?

- Rassurez-vous ! Je resterai discret. Elle se préoccupe beaucoup de votre santé. Elle m’a parlé de vos difficultés à gérer cet établissement, de votre problème d’autorité aussi bien sur vos étudiants que sur vos enseignants… Elle a bien analysé la situation et se déclare prête à prendre la relève. Vous voyez ? Vous n’aurez aucun problème pour passer la main…

- Ah oui ! Je vais la passer, la main, tiens ! Aïe !

- Restez assis ! Du calme et du repos ! Je repasserai d’ici quelques jours ! »

Et Max reste seul, immobilisé sur son sofa.

Les jours passent… Il a beaucoup de mal à se déplacer. Il arrive épuisé à son bureau le matin. Seule la position assise est à peu près supportable. Lorsqu’il en a assez d’être dans son fauteuil, il rejoint le sofa, puis retourne au fauteuil. L’Institut est devenu très bruyant, il entend du chahut dans le couloir jusque devant son bureau, ce qui ne se produisait jamais auparavant. De temps en temps, la secrétaire vient lui faire un petit rapport, mais il sent bien qu’elle ne lui dit pas tout. Il lui fait part de ses interrogations.

« Ne vous inquiétez surtout pas Monsieur Max ! On vous laisse vous reposer. Inutile de vous fatiguer davantage. Madame Charlotte s’occupe de tout. »

Et elle sort avant même qu’il ait le temps de répliquer. Il veut la rejoindre, se traîne jusqu’à la porte… se décourage et retourne s’asseoir.

Il broie du noir… la déprime… le burn-out en ligne de mire ! Charlotte a raison : il n’est plus bon à rien !

On frappe à sa porte.

Il est devenu un poids mort. On l’oublie. Bientôt, on effacera même son souvenir.

On frappe une nouvelle fois à sa porte.

A quoi bon venir tous les matins s’enfermer dans son bureau ? Il ferait mieux de partir dans une maison de repos pour y attendre la mort…

On frappe une troisième fois, avec un peu plus d’insistance.

Cette fois, il réagit :

«Non ! Je ne veux voir personne ! Laissez-moi tranquille ! Je veux souffrir seul ! … »

La porte s’entrouvre cependant. Max voit apparaître des visages connus : Léa et Fanny.

« Qu’est-ce que vous voulez ?

- Monsieur Maxou, dit Léa en entrant, nous sommes venues vous témoigner notre sympathie.

- Oui, Monsieur Maxouille, renchérit Fanny, vous dire qu’on vous aime bien , malgré tout ! »

Pour la première fois depuis longtemps, un sourire apparaît sur le visage du directeur.

« C’est très gentil, les filles. Je suis très touché. Maintenant, si vous pouviez me laisser …

- Non, Monsieur Maxou, on a autre chose à vous dire.

- Quoi donc ?

- On a besoin de vous, Monsieur Maxouille ! Il ne faut pas vous laisser aller comme ça !

- Il faut réagir enfin ! Vous n’allez pas vous laisser faire !

- Vous voyez dans quel état je suis ! Je tiens à peine debout ! Et puis, Charlotte est là, elle a pris les choses en mains !

- Parlons-en justement, monsieur Maxouille. Voyez ce que mesdames Charlotte et Myrtille ont affiché dans leurs salles de classe ! »

Et Fanny sort de son cartable une feuille qu’elle déplie et pose sur le bureau.

Prsflg

- Il faut que vous ayez une explication avec elle, monsieur Maxou ! D’urgence.

- Vous avez raison ! rugit Max. Merci de votre intervention ! En sortant, dites à ma secrétaire qu’elle m’envoie Charlotte de toute urgence ! … Elle va le sentir passer, foi de Max !

- Bravo, monsieur Maxou !

- Super, Monsieur Maxouille !

- Et arrêtez de m’affubler de ces sobriquets ridicules ! Mon nom est Max, Professeur Max !!! »

Les deux étudiantes sortent en gloussant. Max se lève de son fauteuil. La douleur est là, bien présente, mais il se force à rester debout, la main appuyé sur son bureau, les yeux rivés sur la porte.

De longues minutes s’écoulent… la douleur devient insoutenable. Il grimace. Il est sur le point de retourner s’affaler sur son fauteuil.

Puis soudain la porte s’ouvre en coup de vent et Charlotte fait irruption !

« Max ! Qu’est-ce que tu fais debout ? Ce n’est pas prudent ; assieds-toi ! Et vite !

- Mais bien sûr, Charlotte. Allons nous asseoir ! Ce doux sofa nous tend les bras."

Et joignant le geste à la parole, il la prend par la main et l’entraîne sur le sofa … Sauf qu’au lieu de l’asseoir, il la couche sur ses genoux !

« Eh ! Max ! Qu’est ce que tu fais ?

- Je vais te fesser , Charlotte !

- Mais… je ne veux pas !! Aïe ! »

Les claques s’abattent sur les fesses de Charlotte, pour l’instant relativement protégées par un jean épais.

Max soudain est devenu très volubile.

« Alors, comme ça, on est un électron libre, hein ? on veut me fesser ? me faire manger dans la main ?

- Max, enfin, un peu d’humour… Eh, ne baisse pas mon jean !

- Mais si, je baisse ton jean ! Alors comme ça, j’ai un problème d’autorité ? sur les étudiants, sur les profs ?

- Si on ne peut plus plaisanter… Ah non ! Pas ma culotte ! Laisse-la tranquille ! Max ! C’est un ordre !

- Oh zut, trop tard ! … Je suis désolé ! Maintenant qu’elle est baissée, je ne vais quand même pas la remonter…

- Max ! ça suffit !

- Alors comme ça , on veut prendre ma place, hein ? On me caricature en vieillard impotent ?

- Bon, je vais tout t’expliquer …

- Qu’est-ce que tu dis ? je n’entends pas à cause du bruit des claques ! »

Les fesses de Charlotte commencent à prendre de belles couleurs, maintenant. Elle ne dit plus rien, semblant prendre son mal en patience ! Et Max, claque, claque et reclaque !

Il la lâche soudain.

« Au coin !

- Au coin, moi ? Certainement pas !

- Mais si Charlotte . Tiens, à genoux sur le canapé, tu seras très bien ! »

Elle s’exécute en maugréant, tandis que Max se relève prudemment. Il se sent mieux… nettement mieux ! La douleur n’a pas totalement disparu, mais il marche normalement. Il s’assoit négligemment sur le rebord de son bureau.

Charlotte puniie

« Je peux t’expliquer, maintenant ? demande-t-elle de sa toute petite voix.

- M’expliquer quoi ?

- Je n’ai jamais voulu prendre ta place ! C’est le docteur qui m’a dit qu’il fallait provoquer chez toi une réaction pour que tu ne te laisses pas aller !

- Ben voyons…

- Alors, nous nous sommes tous réunis, les étudiants, les enseignants, le personnel pour élaborer un plan !

- Un plan ?

- Oui, des rumeurs comme quoi je voulais prendre ta place… ta secrétaire qui faisait semblant de te cacher des choses, les deux étudiantes qui t’ont montré une fausse affiche… Et tu as finis par réagir, vigoureusement !

- Quoi ?!! Tout ça pour ça ! Mais quelle bande de chipies enragées !

- J’ai deux petites requêtes, Max, s’il te plaît …

- Lesquelles ?

- La première : est-ce que je peux remonter ma culotte et quitter ce sofa ?

- Bon, admettons … » 

Charlotte se rajuste et fait maintenant face à Max.

« La deuxième : un petit merci serait apprécié ! »

Max la regarde et sourit à nouveau :

« Merci Charlotte ! Grâce à toi, je me sens nettement mieux ! »

 

 

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
12 avril 2016

La chipie culottée enfin démasquée (deuxième partie)

Elle sursaute, porte la main à sa bouche pour étouffer un cri de surprise. Max la dévisage pour essayer de deviner son identité, mais avec le masque, le bonnet et la cape, elle est méconnaissable. Elle se ressaisit très vite :

« C’est bien ici, le bal ? demande-t-elle d’une toute petite voix aiguë, visiblement contrefaite.

- Pardon ?

- Le bal masqué de l’école, c’était bien , ce soir ? Non ? Alors j’ai dû me tromper, excusez-moi ! »

Et elle tente de s’esquiver… Mais Max a été plus rapide et l’a saisie par le poignet .

« Un bal ? Vous voulez de la danse, mademoiselle ? Eh bien, vous allez être contente ! Vous allez pouvoir vous trémousser ! Et en cadence ! »

Elle essaie de se dégager, mais la poigne de Max est solide et ferme. Elle se sent entraînée vers le canapé. Max la couche sur ses genoux, retrousse la jupe et baisse la petite culotte !

Elle proteste :

« Ah non ! Monsieur Maxouille, ce n’est pas moi ! ! »

10322832_386938818111664_43070686787485515_n

Mais Max n’en a cure. Bien qu’impressionné par le spectacle magnifique de cette petite paire de fesses qui ne lui est pas étrangère, il se met au travail avec ardeur. Et il claque, et il claque… et il claque ! Le bruit résonne dans le bureau, dans les couloirs de l’institut, vide à cette heure-ci. Le petit postérieur prend rapidement des couleurs de plus en plus vives.

La chipie reste stoïque, ne proteste pas… c’est tout juste s’il la sent à peine gigoter. Max sent que sa main droite chauffe, mais il ne faiblit pas. Au contraire ! Les superbes fesses virent maintenant au carmin !

Il s’arrête enfin. Elle se redresse et veut remonter sa culotte. Max lui saisit à nouveau le poignet.

« Avant de te reculotter, tu pourrais peut-être retirer ton masque ?

- Il n’en est pas question ! » rétorque-t-elle d’un air de défi.

Max est interloqué par le cran de la chipie masquée. Il pense un instant à lui arracher son masque de force, mais quelque chose en lui l’en empêche.

«  Je te conseille de l’enlever tout de suite, si tu ne veux pas tâter du martinet ! »

Elle ne bouge pas, se contentant de soutenir son regard. Alors il ouvre son tiroir et en sort le martinet.

« Allez ! Enlève-moi ce masque et on n’en parle plus ! »

Sans répondre, elle se courbe sur le bureau, présentant ses fesses déjà meurtries.

vgntsb

Alors, les lanières se mettent à siffler dans l’air et s’abattent impitoyablement sur leur cible. Là, elle commence à se tortiller, quelques gémissements s’échappent, venant ponctuer les claquements secs du cuir sur la chair. Au bout d’une douzaine de coups, Max suspend son geste.

« Tu es sûre que tu ne veux pas retirer ton masque ?

- Oui, balbutie-t-elle, tout à fait sûre ! »

Alors il reprend son ouvrage de plus belle. Il s’interrompt une nouvelle fois, pour lui laisser une chance de se démasquer, mais elle ne s’en saisit pas. Le rouge cramoisi s’orne maintenant de zébrures violacées… Il se dit que ça suffit, qu’elle est assez punie…

Il range le martinet dans le tiroir et s’assoit à son bureau.

« Tu peux te reculotter maintenant ! »

Elle obéit, silencieusement. Elle remet sa cape en place et tourne les talons…

« Eh bien, Fanny, tu ne dis pas au revoir ? »

Elle se retourne, interloquée.

« Comment m’avez-vous reconnue ?

- Je connais bien mes étudiantes ! Et certaines, encore plus par leurs fesses que par leur visage ! »

Alors, d’un geste gracieux, elle arrache masque et bonnet, secoue la tête pour délier ses longs cheveux… Elle esquisse un sourire contrit :

« Vous êtes fessionomiste, monsieur Maxouille ! Je vous demande pardon pour les affiches sur votre porte. Au revoir Monsieur Maxouille. »

Et elle sort en frottant son pauvre derrière douloureux…

Vgntt

 

 

8 avril 2016

La chipie culottée enfin démasquée ! (1ère partie)

Ce matin-là, Max arrive à son bureau très tôt comme d’habitude. Il est bien réveillé, certes, mais les souvenirs d’une soirée un peu prolongée et légèrement arrosée embrument un peu son esprit. En mode automatique, il parcours les couloirs de l’Institut, arrive devant la porte de son bureau , introduit sa clé, ouvre la porte et entre…

Il fait quelques pas et s’arrête brusquement… Il lui semble soudain qu’en ouvrant la porte, son esprit vif et alerte (mais peut-être encore un peu embrumé) a enregistré une information bizarre, une anomalie…

Il retourne à la porte et découvre avec stupeur un dessin placardé dessus.

Dessin n°1

Max arrache le papier, le froisse et le jette dans sa poubelle. Quelques minutes plus tard le travail aidant, il a oublié l’incident.

 

Le lendemain, quelle n’est pas la stupeur de Max en constatant qu’un autre dessin est affiché sur sa porte, avec la même signature que la veille : La Chipie Masquée. D’un geste rageur, il fait subir au papier le même sort qu’au précédent… mais il a plus de mal, cette fois-ci à oublier l’incident.

Dessin n°2

 

Lors de ses déambulations dans les couloirs, il croise plusieurs étudiants, les observe du coin de l’œil en se demandant lequel d’entre eux s’amuse à ce petit jeu. Il guette le moindre rire sous cape, le moindre clin d’œil, le moindre regard moqueur… La paranoïa le guette !

 

Le surlendemain, il s’approche de son bureau avec une boule au ventre, et il découvre le troisième dessin, la parodie d’un jeu du labyrinthe qu’il avait proposé récemment à ses étudiants pour les détendre.

Dessin n°3

Il décide alors de convoquer une assemblée générale . 

Dans le grand amphi, tout le monde est là : étudiants, enseignants, personnel administratif… Max prend la parole.

« Depuis plusieurs jours, une personne malintentionnée, lâchement cachée sous le pseudonyme de La Chipie Masquée se permet d’apposer des affiches malveillantes sur la porte de mon bureau. De tels comportements sont inadmissibles dans un établissement comme le nôtre et le ou la coupable mérite d’être sévèrement sanctionné. Toutefois, si, dans un souci de repentir, cette personne décidait de se dénoncer, je pourrais faire preuve d’un minimum de clémence dans l’application de la sanction… »

Il se tait, guette les réactions… pour l’instant, il n’y en a pas : les visages sont fermés, le silence est pesant. Il poursuit :

« Dans le cas contraire, et j’en serais désolé, je me verrais contraint d’envisager une punition collective. »

Un murmure de protestation commence à se faire entendre. Max observe les visages, et plus particulièrement l’un d’entre eux :  ses soupçons se portent tout naturellement sur Léa, la plus facétieuse de ses étudiantes !

« Léa, tu es sûre que tu n’as rien à dire ? »

Léa rougit, fait non de la tête. Elle sent tous les regards tournés vers elle. Ses yeux s’humidifient.

«  Non, Monsieur Maxou ! Ce n’est pas moi, je vous jure ! » gémit-elle dans un sanglot.

Elle a l’air sincère… Alors qui donc ? Max regarde attentivement les enseignants. Il a eu maille à partir avec Myrtille et Charlotte ; auraient-elles eu l’idée de se venger ?

Ou alors une étudiante vexée d’avoir été punie ? Luciana dont la susceptibilité n’a d’égal que la fierté ? Margot dont les colères et le langage de charretier résonnent régulièrement dans les couloirs ? Dorothée dont les réactions sont rarement prévisibles ?

Ou bien Fanny la pétillante ? Possible… Tiens ! Et Lisette qui collectionne les transgressions ! Oui, ça serait bien dans son style !  Ou alors Elsa la déjantée ?  Angéla La ronchon, bien qu’elle se soit calmée ces derniers temps ? Violette, la sourde-muette ?

Beaucoup trop de suspects, décidément !

Plusieurs mains se lèvent.

Max donne la parole à Charlotte.

«  En tant que présidente du Conseil, je m’interroge sur la façon dont cette école est gérée. Un peu moins de laxisme et un peu plus de fermeté ne seraient pas du luxe !

- Tu veux de la fermeté, Charlotte ? En voici : la punition collective concernera bien entendu les étudiants, mais aussi les enseignants ! »

Cette fois-ci , c’est un véritable brouhaha qui fuse au sein des professeurs.

Max reprend la parole.

« La séance est levée. Si quelqu’un a quelque chose à dire, je l’attend dans mon bureau… Demain matin, il sera trop tard. »

Et il sort de l’amphi sans se préoccuper des regards réprobateurs fixés sur lui.

 

Max reste dans son bureau et attend… les heures passent … l’institut se vide, les lumières d’éteignent , le silence s’installe. Il reste immobile, dans le noir, derrière la porte, à l’affût…

 

Il sent que le sommeil n’est pas loin : ses yeux picotent, il baille, sa tête dodeline… toujours rien… quoique ? Quel est ce bruit ? pas vraiment un bruit de pas, mais comme un léger glissement…

Il pose doucement sa main sur la poignée, et , dès qu’il sent un vague mouvement, il ouvre brutalement la porte et se trouve face à la chipie masquée…

msqdln

 

 

2 mars 2016

Fanny conjugue en anglais

« Vous vouliez me voir, Monsieur Maxouille ? »

Max leva la tête. La jeune femme arborait un sourire malicieux derrière ses lunettes.

« Oui, Fanny. Deux remarques. La première : je m’appelle Max…

- Bien sûr ! Excusez-moi, Monsieur Maxouille !

- Hem ! La deuxième : la leçon sur le présent en anglais n’a pas été apprise !

- Rrôh ! Mais si ! Mais je n’y comprends rien : des fois on met ing  et des fois non !

- Pourtant c’est simple ; je vais t’expliquer…

Présent en anglais

- Ah ça, c’est gentil, monsieur Maxouille !

- Max… Peux-tu me traduire cette phrase : When a brat is too naughty, I spank her.

- Euh oui : quand une chipie est trop vilaine, vous la fessez !

- C’est quel temps, Fanny ?

- Ben… du présent.

- Et pourtant, je ne suis pas en train de te fesser !

- Effectivement…

- C’est du présent qui indique une action permanente ou fréquente. Donc, on emploie le présent simple. Tu comprends ?

- Oui, mais alors quand est-ce qu’on met ing ? »

Max se leva, posa sa veste sur le dossier de sa chaise, et alla s’asseoir sur son canapé. Il fit signe à la jeune femme de venir le rejoindre.

Elle le regarda d’un air étonné.

« Pourquoi vous voulez qu’on aille sur le canapé ?

- C’est pour t’expliquer… Tu comprendras mieux. »

Elle s’approcha lentement, pas trop rassurée. Max l’attrapa par le bras et la coucha en travers de ses genoux.

« Eh ! Mais qu’est-ce que vous faites ?

- Bonne question… Mais repose-la en anglais.

- Euh… what… are you doing ?

- Bravo Fanny! Tu viens d’employer le bon présent !”

Max releva la jupe et baissa la culotte de la petite Fanny.

“Donc voici ma réponse : I am spanking a naughty brat!”

Anim

Et il se mit à claquer les petites fesses rebondies de l’étudiante.

« Mais je ne suis pas une euh… brat !

- Tu remarqueras que j’ai employé la forme progressive en ing pour indiquer ce que je suis en train de faire…

- Oui… je me rends bien compte de ce que vous êtes en train de faire !

- Donc c’est simple : quand je décris une action immédiate, c’est du présent progressif : bing ! bing ! bing ! »

Et chaque bing était ponctué d’une vigoureuse claque sur le délicieux postérieur de Fanny.

« Oui, ça y est ! J’ai compris, Monsieur Max … Ouille !

- Et arrête de m’appeler Maxouille ! répliqua Max avec une lourde claque retentissante.

- Oui… Promis, Monsieur Max … Aïe ! »

Il l’aida à se relever. Elle se rajusta lentement, pendant que Max retournait à son bureau.

Avant de sortir, elle se retourna vers lui :

« Thank you very much, Mr Maxouille!”

9 février 2016

On y perd son latin !

« Aïe ! Mais tu me fais mal ! Arrête… ça suffit comme ça !

- Tu l’as mérité ! Quelle négligence ! Les résultats des évaluations auraient dû être communiqués à tous les membres du Conseil d’Administration depuis une semaine ! »

Les claques pleuvaient sur ses fesses… Il avait beau protester de sa bonne foi, tempêter, essayer de se justifier, rien n’y faisait. Elle y allait de bon cœur, semblait même y trouver une certaine forme de satisfaction… incroyable, non ?

Après de longues minutes brûlantes, elle s’arrêta enfin . Max se releva et remonta son slip et son pantalon.

« Tu t’en tires à bon compte, Max. Si je m’arrête, c’est juste parce que mes étudiants m’attendent en cours ! »

Et elle sortit en coup de vent, aussi vite qu’elle était entrée !

Il était vexé. Il savait bien que Charlotte le guettait au tournant, à l’affût de la moindre erreur, pour trouver un prétexte pour le punir… Mais là, il était ulcéré, parce qu’il était persuadé d’avoir fait le nécessaire : il se souvenait parfaitement avoir donné instruction à sa secrétaire de communiquer les résultats des évaluations du premier trimestre à tous les membres du conseil.

Maxsortdubureau

Tout en massant son derrière douloureux, il se dirigea vers le bureau d’Anouk.

Il toussota pour manifester sa présence, ce qui eut comme effet de faire sursauter sa secrétaire.

« Anouk , je vous avais demandé, la semaine dernière, d’envoyer les résultats des évaluations du premier trimestre aux membres du conseil…

- Oui, Monsieur Max

- Vous l’avez fait ?

- Non, monsieur Max. »

Max est d’un naturel calme et indulgent. Mais là, apparemment, quelque chose dans son attitude dut alarmer la pauvre Anouk qui eut instantanément un mouvement de recul.

« Puis-je savoir pourquoi, Anouk ?

- Parce qu’ils n’étaient pas complets, monsieur Max. il me manquait les résultats d’une matière… alors j’ai attendu…

- Et vous comptez attendre longtemps ?

- Oui, monsieur Max, je suis très patiente.

- Eh bien pas moi ! Quand je vous demande d’envoyer quelque chose, vous l’envoyez, complet ou incomplet ! C’est clair ?

- Oui monsieur Max.

- Vous serez d’ailleurs sanctionnée pour ça !

- Oui monsieur Max.

- Mais pas tout de suite, j’ai des problèmes plus urgents à régler ! »

Anouk ne répondit rien , mais Max crut lire dans ses yeux une lueur de déception.

« Quelle est la matière pour laquelle vous n’aviez pas les résultats ?

- Le latin , monsieur Max.

- Quoi ? Vous êtes en train de me dire que c’est Charlotte qui n’a pas transmis ses résultats ?

- Oui, monsieur Max, c’est ce que je suis en train de …

- Envoyez-la moi !

- Tout de suite, là, maintenant ?

Surlechamps

- Sur le champ !

- Ah bon, pas dans votre bureau, alors ? »

Max prit une longue inspiration.

« Si… Allez la prévenir que je veux la voir immédiatement ! Et vous la remplacez en cours.

- Mais je ne parle pas latin !

- Pas grave, faites des maths !

- Mais je…

- Et que ça saute ! »

La pauvre Anouk se précipita dans le couloir, pendant que Max retournait à son bureau.

 

La porte s’ouvrit à toute volée et Charlotte fit irruption dans le bureau.

« Alors Max, tu en veux encore ? En tout cas je suis rassurée de ne pas être un personnage sans grattage.

- Persona non grata ... Charlotte.

- C’est ce que j’ai dit! Alors ces résultats ?

- Ils ne seront pas communiqués au CA, Charlotte.

- Tu plaisantes, Max !

- Non, une enseignante n’a pas fait son travail : les résultats ne sont pas complets.

- C’est toi le directeur, Max. Tu es responsable de ton équipe. Tu n’as qu’à faire preuve d’un peu d’autorité !

- C’est ce que je vais faire tout de suite, Charlotte ! »

Max se leva, déplaça sa chaise qu’il positionna bien au milieu de la pièce. Charlotte le regardait d’un air interloqué. Il la saisit par la main.

« Mais qu’est-ce que tu fais, Max ?

- Je punis l’enseignante de latin qui n’a pas communiqué ses résultats, répondit-il en la couchant sur ses genoux.

- Comment ça, je n’ai pas commu… aïe !

- Et pour cause ! Tu n’as même pas fait d’évaluation !

- Mais … Aïe ! C’est parce que le niveau des étudiant est trop b… Hé ! Ne retrousse pas ma robe !

- Désolé, Charlotte, mais on m’a dit qu’il fallait que je fasse preuve d’autorité sur mon équipe !

- Je te préviens ,Max : si jamais tu touches à ma culotte, je …

- Tu as raison, Charlotte… D’ailleurs pour éviter d’y toucher, je vais la baisser.

- Max ! Non, je… Aïe ! »

Nonobstant les protestations véhémentes, Max baissa la culotte, dévoilant cette superbe paire de fesses qu’il connaissait bien maintenant, mais qu’il ne se lassait pas de claquer… Et pour claquer, il claquait ! Il y avait certainement en lui un sentiment de revanche, voire même de vengeance, il sentait encore la douleur de la fessée infligée par Charlotte, et ça le motivait. Charlotte gémissait, remuait les jambes, mais Max restait inflexible.

ChrltkMxbrb

« Aïe ! D’abord, je les faites ces évaluations ! Je m’en souviens maintenant ! Et je te les ai envoyées ! Ouille ! C’est toi qui a dû les perdre. J’ai une excellente mémoire !

- Une excellente mémoire ? Nous allons vérifier : est-ce que tu te souviens de la couleur de ta culotte ? »

Charlotte essaya vainement de se contorsionner pour jeter un coup d’œil.

« Euh… oui, parfaitement ! Elle est blanche… »

Pour conclure, Max s’autorisa un petit feu d’artifice à deux mains sur le pauvre derrière déjà bien coloré, avant d’autoriser sa malheureuse victime à se rhabiller.

« Elle est grise, comme tu peux le constater ! lança-t-il d’un air triomphant

- Hmm…

- Mais de rien Charlotte ! De rien !

- Mais… je ne te remerciais pas, Max !

- Ah ? J’avais cru… »

Charlotte lui tourna le dos et sortit sans un mot.

Publicité
Publicité
28 décembre 2015

Du chahut pour Charlotte!

La porte du bureau s’ouvrit à toute volée. Max, qui était en train de jouer au jeu du pendu sur fesseemag.com referma précipitamment son ordinateur et leva la tête.

« Bonjour Max !  clama Charlotte en refermant la porte.

- Bonjour Charlotte, répondit Max, euh…en général, les enseignants frappent avant d’entrer ! »

Pendu

Le problème, avec Charlotte, c’est sa double casquette : elle est professeur de latin à l’Institut, et donc sous l’autorité hiérarchique de Max ; mais elle est aussi présidente de la fondation qui finance en grande partie l’Institut. Les relations ne sont pas toujours simples avec elle, et avaient parfois donné lieu à des échanges cuisants de part et d’autre.

Ce matin-là, elle était campée fièrement devant le bureau, arborant un grand sourire victorieux et tenant dans ses bras une minuscule boule de poils qui gigotait.

« Ce n’est pas la prof de latin qui est devant toi, Max ! C’est la Présidente ! »

Aïe ! ça s’annonçait mal…

« Chère présidente, que me vaut l’honneur de ta présence ?

- Je suis très mécontente, Max ! Cet Institut va à vau-l’eau ! Il faut réagir ! Tiens-moi Kikou. »

Elle tendit la boule de poils à Max , qui la prit machinalement.

« De quoi s’agit-il ?

- De chahut, Max, de chahut pendant les cours !

- Non, … ce que tu m’as mis dans les bras, c’est quoi ?

- Bah ! C’est Kikou ! Mon tout petit… Mon bébé Yorkshire .

- Bien sûr… ça frétille, hein ?

- Tu es sage, hein Kikou? Tu ne mords pas Maxounet !

- Ah … parce que ça mord aussi ?

- Max ! Je te parle de chahut ! Il se passe des choses inadmissibles. Les étudiants se vantent d’atroces bêtises faites en classe. Au vu et au su des enseignants qui laissent faire sans réagir !

- Quelles bêtises ?

- Des avions en papier qui volent à travers la classe, des billets doux qui circulent, des trafics de substances douteuses, que sais-je encore ! En tant que Présidente, je m’insurge, je m’indigne, que dis-je je m’indigne, je m’offusque, Max !

- Gentil, Kikou…

- Je réclame des têtes ! Et en premier lieu, la tienne, Max !

- De profundis !

- Des profs ont dit quoi ?

- Rien , laisse tomber… Tu veux me virer ?

- Non… Je veux juste te donner une bonne leçon ! Pour t’apprendre à tenir ton équipe. Une bonne fessée !

- Ah non ! Pas ça !

- Tu l’as bien méritée !

- Non … C'est ton chien! Il vient de me vomir dessus ! Sur mon pantalon de tergal !

- Oh mon Dieu. Donne-le moi, je vais l’emmener tout de suite …

- Au pressing ?

- Non, chez le vétérinaire ! »

Max se leva, posa la boule de poil par terre. Le Yorkshire se mit à courir vers sa maîtresse en remuant la queue. Pendant ce temps, Max tentait d’essuyer son pantalon avec des lingettes. Charlotte n’avait d’yeux que pour son petit chien.

chien

« Bon, ça a l’air d’aller mieux, mon Kikou ! Tout va bien, Max. Rien de grave.

- Rien de grave ? Un costume tout neuf ? Si ça se trouve, ça ne partira pas, même au nettoyage à sec !

- Ce n’est que du tissu …

- Regarde-moi cette tache : ça va faire une belle auréole ! Du chahut, disais-tu ? Oui, j’en ai entendu parler moi aussi ! Ce chahut ne se produit que dans un seul cours : le cours de latin !

- Quoi ?

- Eh oui ! Dès que tu as le dos tourné, les étudiants en profitent ! Tu parlais d’une bonne leçon ? Même d’une fessée, je crois ?

- Je plaisantais…

- Eh bien tu vas être servie ! »

Et Max, très remonté, empoigna Charlotte, et en s’asseyant sur le canapé, l’allongea sur ses genoux. Et il se mit à claquer, à claquer, d’abord sur le jean, mais jugeant que l’étoffe amortissait un peu trop l’effet recherché, il baissa le pantalon et poursuivit son œuvre sur la petite culotte bleue. Kikou était assis sagement et observait la scène d’un œil dubitatif.

La culotte ne tarda pas à rejoindre le jean. Les superbes fesses de Charlotte avaient déjà une belle teinte rose. Imperturbablement, Max poursuivit sa mission. Charlotte ne disait rien, apparemment vexée, non pas de la fessée, ce n’était pas la première qu’elle recevait, mais du fait d’avoir été chahutée en cours pas ses étudiants. Elle ne décolérait pas ! Les claques retentissaient dans le bureau, les fesses de Charlotte rougissaient, lentement, mais sûrement.

Fessée Charlotte

Lorsque Max la lâcha, elle se releva et se rhabilla en silence, prit son petit chien et se dirigea vers la porte.

Avant de sortir, elle retourna :

« Qui est-ce qui t’a parlé du chahut en cours de latin ?

- Charlotte, le secret professionnel m’interdit de …

- Je vais m’occuper de ton pantalon en tergal. Je te promets qu’il ressortira comme neuf !

- Merci Charlotte ! C’est le jeune Brice qui m’en a parlé… il est bien placé : c’est lui le meneur. »

Et elle sortit d’un air déterminé. Max eut une pensée émue pour le malheureux Brice....

9 décembre 2015

Conseil de classe

Ouf ! Max poussa un soupir de soulagement. Le conseil de classe de fin de trimestre était enfin terminé ! Beaucoup de discussions sur le cas de chaque élève et beaucoup de sanctions décidées.

Conseil classe réduit

Charlotte et Myrtille, respectivement professeur de latin et de sciences avaient chacune leur tête de turc, en l’occurrence Brice et Mathieu. Elles avaient décidé de se charger elles-même des sanctions. Tant mieux pour Max ! Car il aurait fort à faire avec le reste  des étudiants !

Tiens ! A commencer par celle qui l’attendait à la porte de son bureau. Max la fit entrer.

« Assieds-toi, Léa. »

L’étudiante obéit, tout en regardant Max d’un air désolé.

« Tu sais pourquoi tu es ici, je suppose ?

- Euh non, Monsieur Maxou.

- Léa ! Je n’aime pas qu’on se moque de moi ! »

- Ah, c’est pour la punition ? La voilà, Monsieur Maxou, j’espère que vous serez satisfait. »

Elle tendit à Max une feuille .

12348706_208032152863452_1375240194_n

« Merci, je l’avais oublié celle-là ! D’ailleurs elle était pour la semaine dernière.

- Je suis désolée pour le retard, mais…

- Je devrais la doubler…

- Oh non ! S’il vous plaît Monsieur Maxou !

- Mais je ne le ferai pas…

- Merci Monsieur Maxou !

- On n’en est plus là ! Léa , ça fait combien de fois que tu redoubles ta première année ?

- Euh… je ne sais plus …

- Moi non plus. Honnêtement, j’ai arrêté de compter. Mais j’espère bien te faire passer en classe supérieure, un jour … Mais pour cela, il faudrait m’aider un peu, Léa.

- Volontiers, Monsieur. Mais comment ?

- Mais … en travaillant, tout simplement !

- Ah non ! Je n’y arrive pas, Monsieur Maxou ! C’est trop dur !

- Léa, je sors du conseil de classe. Tous les professeurs sont unanimes : tu es une paresseuse !

- Oh ! Ils exagèrent, là.

- Non Léa. Le professeur d’éducation physique par exemple ne t’a jamais vue ! Tu as séché tous les cours !

- Qu’est-ce que je vous disais ? Comment un prof qui ne m’a jamais vue peut-il me juger ?

- Le professeur de musique ne t’a jamais entendu chanter.

- Encore un qui juge sans savoir !

- Ah ça suffit Léa ! Tu n’apprends jamais les paroles.

- Même pas vrai ! Je les sais, les paroles !

- Eh bien, nous allons voir ça. En attendant, tu vas déjà prendre vingt coups de martinet cul nu pour sanctionner ce bulletin exécrable ! »

Max ouvrit son tiroir et en sortit l’instrument que Léa connaissait bien.

Résignée, la pauvre étudiante retroussa sa jupe, baissa sa culotte et se pencha sur le bureau.

Léa n’avait pas de bonnes notes, certes, mais elle avait de belles fesses. Il n’y a peut-être aucun rapport, mais c’est la réflexion que se faisait Max à chaque fois qu’il la punissait. Le martinet s’abattit vigoureusement sur le derrière offert à ses morsures. Léa comptait les coups à haute voix.

Léa martinet

« Et vingt ! »

Léa se redressa et tendit la main vers sa culotte.

« Mais ! Qu’est-ce que tu fais ? s’indigna Max.

- Ben… je remets ma culotte !

- Je t’ai demandé de le faire ?

- Euh non, Monsieur Maxou. Excusez-moi. »

Max rangea le martinet dans son tiroir au grand soulagement de Léa. Soulagement qui, malheureusement se transforma très vite en inquiétude lorsqu’elle le vit saisir sa grande règle plate en bois.

« Puisque tu connais les paroles de la chanson Les claque fortes, tu vas pouvoir me les réciter.

- Je les connais euh … enfin … surtout le refrain !

- Bon allons-y pour le refrain !

- Le refrain… oui mais pas le début… Aïe ! »

La règle venait d’atterrir un peu vite sur les pauvres fesses déjà bien marquées.

« Je te redonne les paroles, une fois ! Ensuite, tu me les récites. A chaque erreur, un coup de règle !

- A chaque erreur ! Mais ça va faire beaucoup ! »

Léa Règle en bois

Eh oui, ça en a fait beaucoup, effectivement. Car Léa, manifestement, n’avait rien appris. Mais, ô miracle,  la règle en bois semblait fonctionner comme une baguette magique, car après seulement dix minutes de récitation rythmée à la règle, Léa connaissait par cœur le refrain de la chanson.

« Bravo, Léa ! Tu progresses ! Tu en es consciente ?

- Oui, Monsieur Maxou, Je sens mes progrès… je les sens bien. » répondit la pauvre étudiante en se rhabillant.

 

 

 

 

 

 

20 novembre 2015

Une dictée bien corrigée !

Après avoir réglé le sort des enseignantes, il était temps de s’occuper des étudiants. Max entra dans le bureau de Madame N.

« Nous allons nous répartir le travail, si vous en êtes d'accord.

- Pas de souci, Monsieur Max, je m’occupe de Brice et Mathieu, si vous voulez.

- Merci, Madame N ! Envoyez-moi la petite Elsa ! »

De retour dans son bureau, Max examina la dictée de l’étudiante : pas brillant !

Dictée Elsa corrigée

Douze fautes, des ratures et un commentaire désobligeant sur un de ses condisciples.

Quelques minutes plus tard, Elsa entra dans le bureau, négligemment, la bouche pleine, un fruit à la main.

« On ne mange pas dans mon bureau, Mademoiselle. Veuillez jeter votre fruit de la passion dans la corbeille.

- C’est une châtaigne, Monsieur Max ! Il faudrait faire réparer vos lunettes !

- Jetez-la dans la corbeille ! répondit sèchement Max. Vous avez fait beaucoup trop de fautes à cette dictée test. Je vous laisse une dernière petite chance d’échapper à la sanction : voici une deuxième feuille sur laquelle vous allez recopier la dictée en corrigeant vos fautes. Bien évidemment, je ne tolérerai aucune erreur. »

La jeune femme s’installa avec les deux feuilles à la petite table.

« Je vous laisse travailler, déclara Max en sortant. Nous ferons un point ensemble avec vos condisciples lorsque vous aurez terminé. »

Dans le couloir, Max fut interpellé par des claquements et des gémissements en provenance du bureau de sa collaboratrice. Lorsqu’il entra , il découvrit un spectacle édifiant : le jeune Brice était debout au fond de la pièce, les yeux humides, en train de se masser les muscles fessiers.

Madame N était assise, une bonne paddle à la main. Sur ses genoux, short et slip baissés, était couché Mathieu. Il gigotait sous les coups de paddle. Ses fesses rougissaient à vue d’œil et le volume sonore de ses gémissement s’amplifiait. Mais ce changement de couleur n’impressionnait pas du tout Madame N qui continuait sa besogne avec opiniâtreté!

Mathieu sen pren

« Tout va bien, Madame N ? demanda Max

- Beaucoup de fautes, Monsieur Max ! La correction prend un peu de temps.

- Vous m’appelez quand vous avez terminé ?

- C’est bon, j’ai presque fini. » répondit son interlocutrice en intensifiant encore un peu son débit. Après trois derniers coups d’apothéose, elle lâcha enfin sa victime qui se redressa, tout pantelant en se frottant les fesses.

Une fois Mathieu rhabillé, et après avoir remercié chaleureusement sa collaboratrice, Max invita les deux hommes à le suivre. Pendant le trajet, Brice glissa un petit paquet cadeau dans la main de Max.

« De la part de Mathieu et moi, Monsieur Max, ajouta le jeune homme.

- Merci, je suis très touché, répondit Max en ouvrant le paquet et en découvrant une boîte de chocolats. Je vous rajouterai un point à la dictée !»

Il faut avouer que Max a quelques points faibles… Pas beaucoup, mais le chocolat y figure en bonne place.

Il partagea donc quelques truffes avec ses deux étudiants avant d’entrer dans le bureau.

A peine franchissaient-ils la porte qu’ils furent accueillis par une Elsa goguenarde.

« Tiens, tiens ! Voilà Prof Max et ses dix slips ! »

Max était interloqué .

« Pardon ? éructa-t-il

- J’ai dit : disciples ! Vous devriez faire réparer votre appareil auditif, Monsieur Max . »

Max sentit une colère noire monter en lui, mais il ne répondit pas. Il fit entrer et asseoir Brice et Mathieu, posa les chocolats sur le guéridon et regarda sur la table où en était le travail de la jeune femme. Ce qu’il vit le laissa sans voix. La jeune femme, au lieu de refaire la dictée, s’était amusée à faire des pliages.

Pliages Esa

Il l’attrapa par la main et l’entraîna vers le canapé où il la coucha en travers de ses genoux.

« En plus, vous ne portez pas les chaussettes réglementaires. Ces bas ne font pas partie de l’uniforme de l’Institut ! »

Elsa répondit-elle quelque chose à cette remarque ? Pas sûr. Max ne lui en laissa pas vraiment le temps. Il se mit à claquer avec véhémence les petites fesses encore couvertes, mais pas pour longtemps. La jupette fut bientôt relevée pour une sérieuse fessée retentissante. Brice et Mathieu restaient cois, mais ils ne perdaient pas une miette du spectacle.

Elsa gigotait beaucoup, ses jambes s’agitaient dans tous les sens. Elle ne tenait pas en place. Quand elle sentit que Max s’attaquait à sa culotte, elle essaya de l’en empêcher en s’y cramponnant, tentative dérisoire de préserver cet ultime rempart… Bien entendu, cette résistance héroïque ne fut pas couronnée de succès, et les petites fesses rebondies apparurent enfin aux yeux de tous dans leur splendeur infinie. Elles rougissaient à vue d’œil sous les claques vigoureuses. La jeune femme continuait de s’agiter dans tous les sens et Max fut obligé de s’interrompre à plusieurs reprises pour la replacer correctement sur ses genoux.

« Brice, veux-tu me rendre un service, s’il te plaît ?

- Bien volontiers Monsieur Max.

- Dans mon deuxième tiroir, tu trouveras un martinet. Peux-tu me l’apporter ? »

Pendant que le jeune homme s’acquittait de sa mission, Max poursuivait la sienne avec persévérance. Il s’empara du martinet que lui tendait Brice et se mit à cingler les fesses déjà bien rouges d’Elsa. La position n’était pas idéale pour le maniement du martinet. Il s’en rendait compte. D’autant plus que sa malheureuse victime ne lui facilitait pas la tâche en gigotant de plus belle.

Mathieu intervint :

«  Si je peux me permettre, Monsieur Max, pour une fessée au martinet, vous devriez placer votre jambe droite au dessus. »

Elsa01

Max s’interrompit une seconde et suivit le conseil de l’étudiant. Effectivement, il avait raison : les jambes d’Elsa étaient maintenant immobilisées, et il avait plus de recul pour cingler les petites fesses.

« Ah oui, tu as raison, Mathieu ! Merci du conseil ! »

Le rouge était maintenant bien vif. Les lanières de cuir s’abattaient impitoyablement sur la peau déjà bien tannée. Elsa essayait bien encore de se trémousser et de se déplacer, mais elle était fermement maintenue. Max assena encore quelques cinglées, puis il relâcha la jeune femme et l’envoya au coin, près du guéridon.

« J’espère que ça t’a servi de leçon. Plus que ton orthographe, c’est ton insolence et ta désinvolture que j’ai punies. »

Elsa restait immobile, les mains devant elle, les fesses à l’air, près du guéridon. Elle ne répondit pas. Elle bougeait à peine; seules ses mâchoires semblaient animées d'un léger mouvement, comme si elle avait besoin de déglutir après cette bonne correction.

« Merci de votre aide, dit Max aux jeunes gens, vous aurez encore un point en plus.

- Merci Monsieur Max répondirent-ils en chœur.

- Regardez monsieur Max ! ajouta Brice, elle est en train de manger vos chocolats ! »

Elsa choco

 

17 novembre 2015

Charlotte et Myrtille : le test d'orthographe.

Le niveau d’exigence conditionne la réussite des étudiants. Et ce niveau d’exigence est valable en premier lieu pour les enseignants. Max est très pointilleux sur la correction du langage écrit et oral de son équipe. Il a donc convoqué dans son bureau les deux nouvelles enseignantes qu’il envisage de recruter : Charlotte qui devrait prendre en charge le latin et Myrtille qui pourrait s’occuper des sciences.

« Mesdames, comme convenu, avant de signer votre contrat, je dois vérifier votre niveau d’orthographe. Nous allons faire une petite dictée…

- Une dictée ! s’exclame Charlotte, Mais enfin, Max ! Nous avons passé l’âge de faire des dictées !

- C’est vrai, Max ! renchérit Myrtille. Entre enseignants responsables, pas besoin de test. Vous pouvez nous faire confiance.

- Ne vous inquiétez pas, c’est la même dictée que je donne aux étudiants lorsqu’ils entrent en première année. D’ailleurs, pour gagner du temps, vous allez la faire en même temps qu’eux. »

Les deux femmes protestent : pas question qu’elles subissent le même test que les élèves !

« Je vais en référer au syndicat ! prévient Myrtille.

- Pour l’instant, chère Myrtille , vous n’êtes pas encore recrutée Alors pas de dictée, pas d’embauche ! C’est vous qui voyez. Si vous voulez faire la dictée, c’est par là ! »

Il ouvre la porte de son bureau et leur fait signe de le suivre. Elles le suivent en maugréant jusque dans une salle de classe dans laquelle sont déjà installés trois étudiants : Mathieu, Brice et Elsa. Un surveillant, monsieur D, ne les quitte pas des yeux.

Myrtille et Charlotte prennent place côte à côte

Max distribue à chacun une feuille de papier et lit à haute voix le texte de la dictée. Elles écrivent en rechignant. Le surveillant doit intervenir pour empêcher Elsa et Brice de se chamailler. Mais Max s’aperçoit que les deux enseignantes ne valent guère mieux.

« Myrtille, inutile de regarder sur la feuille de Charlotte ! gronde-t-il.

- Je ne regardais même pas ! » ronchonne Myrtille

Max relit la dictée et ramasse les feuilles.

« Les étudiants, vous pouvez aller en cours, je vous verrai après la pause. Les enseignantes, suivez-moi. » annonce-t-il en sortant de la salle.

De retour dans son bureau, Max fait asseoir ses deux futures collègues et corrige les copies. Charlotte et Myrtille le regardent . Elles n’osent rien dire. Un silence pesant s’installe. Il relève la tête.

« A cause des travaux, il y a un cours d’éducation musicale juste à côté, j’espère que nous ne serons pas trop dérangés.

- La musique ne me dérange pas, répond Myrtille en souriant.

- Vous me connaissez : je suis d’un naturel indulgent. Pour cette dictée test, il y a pour les étudiants normalement une tolérance de quatre fautes maximum. Au delà, je me vois contraint de sanctionner. Or, je m’aperçois que Myrtille a fait neuf fautes et, toi, Charlotte, quatre. Je suis vraiment désolé, mais je vous donc devoir vous punir.

Dictée Charlotte

- Pas moi, Max ! répond Charlotte. Avec quatre fautes, je suis encore dans la zone de tolérance !

- Tu ne m’as pas bien écouté, Charlotte, cette zone est pour les étudiants.

- Donc pas de sanction prévue pour les enseignants, si j’ai bien compris ! intervient Myrtille.

- La tolérance est de zéro pour les enseignants, Myrtille ! Et vous êtes loin du compte !

Dictée Myrtille

- Bon, Max, je serais bien restée pour papoter encore un peu, dit Charlotte en se levant, mais il se fait tard, et … »

Max se lève à son tour, attrape la main de Charlotte, et l’entraîne vers le canapé. Elle ne proteste pas quand il l’allonge sur ses genoux. Il commence à tapoter gentiment par dessus la robe. A cet instant , la musique retentit : solennelle, pathétique !

« J’adore ce morceau ! s’exclame Max en relevant la robe de Charlotte.

- C’est une musique de film, non ? demande Myrtille.

- Oui, répond Max en essayant de baisser la culotte de Charlotte. Mais, au départ, c’est un morceau de Richard Strauss « Also sprach Zarathustra » !

Chipinette punie 03

Max enlève la main de Charlotte et parvient  enfin à la déculotter. Il marque une pause pour contempler ce magnifique postérieur dont il avait déjà eu l’occasion de s’occuper. Puis, à deux mains, il accompagne la musique, en osmose avec le rythme des percussions. Son visage s’illumine, la peau des fesses de Charlotte est devenu un véritable instrument de musique auquel il impulse des nuances. Il joue sur les tonalités, selon qu’il tape au centre ou à la périphérie. La musique s’arrête brutalement avant la fin : apparemment le professeur de musique n’a as fait écouter le morceau dans intégralité. Du coup, Max s’interrompt aussi. Charlotte en profite pour se redresser et se reculotter, heureuse de s’en tirer à si bon compte.

« Bon, pour quatre fautes, c’est suffisant, déclare-t-il. Par contre, pour neuf fautes, je vais devoir être bien plus sévère.

- Mais, ça ne fait que cinq fautes de plus, hasarde Myrtille.

- C’est cela, je serai donc cinq fois plus sévère, donc. A votre tour, Myrtille ! »

Elle se lève donc et vient s’installer sur les genoux de Max.

Il ne perd pas de temps et la déculotte d’entrée, dévoilant une paire de fesses toute aussi somptueuse que la précédente. Max apprécie en connaisseur . Il constate que les réunions pédagogiques avec ses enseignants sont toujours très instructives. Il démarre vigoureusement en claquant. Pas d’autre musique, cette fois-ci, que celle produite par Max. Mais elle est rythmée et retentissante ! Il s’interrompt.

« Charlotte, peux-tu me rendre un service, s’il te plaît ?

- Bien sûr, Max

- Dans mon troisième tiroir, tu trouveras une belle paddle en bois. Peux-tu me l’apporter ? »

Charlotte ne pas bien longtemps à fournir l’objet demandé. Très esthétique, un peu comme une raquette de jokari.

Il s’en saisit et l’applique vigoureusement sur le derrière déjà bien rouge de Myrtille. Celle-ci bouge un peu. Il sent qu’elle s’agrippe à sa chaussure. Elle a saisi son lacet et s’y cramponne. Il lui attrape la main et redouble de vigueur dans ses coups de paddle.

paddle

Il finit par la lâcher, mais elle a réussi à défaire son lacet qui lui est resté dans la main . Gentiment , Max le récupère. Elle remonte sa culotte, pendant qu’il relace sa chaussure. Le Monde est partagé en deux, se dit-il : il y a ceux qui remontent leur culotte, et eux qui relacent leur chaussure.

Il revient à son bureau en sort deux feuilles .

« Mesdames, vous pouvez signer vos contrats. Bienvenue à l’Institut ! »

27 octobre 2015

La petite peste se fait punir!

Max marchait tranquillement dans les couloirs. C’était le milieu de l’après-midi. Et pour une fois, cette journée avait été calme : pas d’incident majeur, pas de professeur déprimé, pas de bagarre entre élèves, pas d’indigestion…

Aucun bruit ne filtrait à travers les portes des salles de classes, pourtant pleines à craquer, comme si l’ensemble des étudiants avait été touché par la grâce…

Max savourait ce calme lorsqu’une odeur caractéristique vint lui chatouiller les narines… une odeur de tabac en provenance des toilettes des filles !

A pas de loup, il se dirigea vers la porte et l’ouvrit tout doucement. Il l’aperçut toute suite par terre : un mégot maculé de rouge à lèvre, mal écrasé, mal éteint, qui continuait à se consumer au milieu de la pièce

Lisette B 01

… et une élève qui lui tournait le dos, face au miroir en train de se brosser les cheveux. Lorsqu’elle vit le reflet de Max dans le miroir, elle laissa échapper un juron et la brosse dans le lavabo (enfin, la brosse dans le lavabo ; le juron, lui, atterrit dans l’oreille de Max) :

« Oh ! Putain ! Maxouille ! 

- Plusieurs remarques, Margot, dit Max d’un ton agacé. Un, je préfère qu’on m’appelle Monsieur Max. Deux, je n’aime pas entendre de gros mots dans mon Institut. Trois, il est absolument interdit de fumer !

- Ah merde, je suis désolée, Monsieur Maxouil… Max ! Mais pour la clope, c’est pas moi, je vous jure ! Je viens juste d’arriver… »

Max la regardait d’un air dubitatif. Tout en parlant, Margot lui désignait du doigt une des cabines qui apparemment était occupée.

« Bon, ça ira pour cette fois, Margot, mais je te conseille de surveiller ton langage ! Sinon, je pourrais bien trouver un autre usage à ta brosse ! Compris ! »

Margot récupéra sa brosse sans répondre. D’un geste, Max lui indiqua la sortie, et elle s’en alla rapidement. Du bout du pied, il écrasa le mégot, et resta sans bouger, bras croisés, fixant la porte de la cabine. Il entendit alors un chuchotement :

« Eh ! Margot ! Tout va bien ?

- Humm humm répondit Max sans ouvrir la bouche.

- Il est parti le vieux schnock ?

- Humm humm» répéta Max en se déplaçant silencieusement. 

La porte de la cabine s’ouvrit, et la tête de Lisette apparut. Elle sortit, mais sursauta en se trouvant nez à nez avec Max. Elle tenta de retourner dans la cabine, mais il l’avait bloquée avec son pied.

« Je suis désolée, Monsieur Max, je ne parlais pas de vous !

- Ah ? Et de qui parlais-tu, Lisette ?

- De … quelqu’un que Margot et moi on connaît… qui est très vieux…

- Aussi vieux que moi ?

- Non, quand même pas… enfin si je veux dire…

- Tu te moques de moi ?

- Oh non, Monsieur Max, je n’oserais pas !

- Et le mégot ? ce n’est pas toi, non plus ?

- Quel mégot ? Ah, ce mégot-là ? Non non ce n’est pas moi.

- Le paquet qui est dans la cuvette, ce n’est pas toi qui l’a jeté non plus ? » demanda Max en désignant le morceau de carton froissé qui flottait sur l’eau.

Lisette était toute rouge et tremblait.

« Je vais tout vous expliquer, Monsieur Max…

- Mais j’y compte bien Lisette. Tu vas me suivre dans mon bureau et tu vas tout m’expliquer !

- Dans votre bu… Là maintenant ? Mais c’est à dire que je voulais retourner en cours… Je passerai un peu plus tard.

- J’ai dit : dans mon bureau, tout de suite, Lisette ! Et tu marches devant moi ! »

Lisette obéit et l’un derrière l’autre, il remontèrent le couloir jusqu’au bureau directorial.

Max s’assit et regarda la jeune étudiante qui lui faisait face.

«  Je suis bien content de t’accueillir dans ce bureau, Lisette. Je te rappelle que je t’y avais déjà convoquée et que tu n’avais pas daigné venir !

- Pas daigné !!! ? »

La jeune femme éclata en sanglots.

« Vous êtes injuste, Monsieur Max ! Vous savez très bien que j’avais une bonne raison ! Mais vous ne m’avez pas crue ! Vous n’avez pas confiance en moi ! Vous êtes méchant !

- Bon… mettons que je n’ai rien dit ! Oublions cet incident. Je veux bien admettre qu’il s’agit d’un malentendu. Je ne demande qu’à avoir confiance en toi, Lisette, mais il faut arrêter de me raconter des bobards !

- Des bobards !

- Le vieux schnock, c’est bien de moi qu’il s’agit. Il ne faut pas en plus me prendre pour un imbécile ! D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que tu me manques de respect !

- Moi ! Je vous ai manqué de respect ?

- Tiens, la preuve ! »

Max ouvrit un dossier et montra le contenu à Lisette.

 

Lisette B

« Tu as déjà été punie à deux reprises pour ça !

- Je suis désolée, je vous demande pardon, Monsieur Max ; j’ai eu tort !

- Parle-moi des cigarettes.

- Euh… vous ne préférez pas qu’on oublie aussi cet incident ?

- Non, je ne préfère pas !

- C’est parce que j’ai beaucoup travaillé cette semaine… D’ailleurs vous avez vu mes notes : j’ai bien remonté ce trimestre. Alors pour me détendre , j’ai fumé… un peu

- Un peu ? C’est à dire ?

- Juste un paquet… c’est tout, je vous jure ! Ce n’est pas un drame après tous les efforts que j’ai fournis ! Voyez mes résultats : vous devriez être content !

- Content ? Tu sais ce que tu mérites ?

- Ben … au moins les encouragements, non ?

- Pas exactement… Je vais t’aider : ça commence par un f !

- Oh ! Les félicitations ! Monsieur Max, vous êtes vraiment trop gentil !

- Gentil ? Je ne crois pas. On en reparlera après la fessée.

- Ah non ! Pas une fessée ! C’est dégueulasse ! J’ai ben travaillé et vous voulez me punir !

- Assez discuté ! J’ai entendu tes arguments. Et estime-toi heureuse d’échapper au martinet ! »

Max se leva et alla s’installer sur le canapé. Lisette ne bougeait pas, l’implorant de ses yeux humides.

« Je commence à perdre patience, Lisette ! »

La jeune femme fit quelques pas en direction de Max mais s’arrêta à bonne distance.

Alors, excédé, il se leva, l’agrippa par le poignet et se rassit en l’étendant sur ses genoux. Sa main droite se mit en action aussitôt, rebondissant sur la jupette de Lisette qui ponctuait chaque coup d’un faible gémissement.

Jugeant sans doute que la punition était trop douce, Max releva la jupe.  Lisette voulut émettre une remarque, mais comme maintenant les claques s’abattaient vigoureusement sur sa fine culotte, elle opta pour une reprise des gémissements. D’autant qu’ils commençaient à être justifiés, car Max y allait crescendo. Une jupe, ça n’a l’air de rien, mais ça amortit bien ; voilà ce que se disait Lisette. Elle fut interrompue dans ses réflexions en sentant que Max faisait glisser l’élastique de sa culotte. Elle tenta de l’en empêcher, mais il lui bloquait les deux bras avec sa main gauche. Pour un vieux schnock, il a quand même de la poigne, se disait-elle. Les claques reprirent de plus en plus belles. Plus aucune protection sur ses pauvres fesses, maintenant ! La douleur était vive, une brûlure intense. Et ça n’en finissait pas. Elle essaya bien de lui dire, mais entrecoupé de gémissements, son discours était inaudible.

Lisette B 02

Les claque s’arrêtèrent . Mais Max la tenait toujours fermement sur ses genoux.

« Oui ? tu voulais dire quelque chose, Lisette ? Je n’ai pas bien compris . Tu peux reformuler ?

- Oui… Monsieur Max, renifla-t-elle. Je vous présente mes excuses. Je vous promets que je ne fumerai plus… plus un paquet entier.

- Tu t’excuses auprès du vieux schnock ?

- Vous n’êtes pas si vieux que cela finalement… et encore moins schnock….

- Ah ?

- Je vous certifie que cette attitude irrespectueuse ne se reproduira plus… en tous cas, je ferai tout pour.

- Bien. Nous en resterons là pour cette fois. Tu peux retourner en cours. » dit-il en la lâchant.

Elle se releva, se rajusta, essuya ses larmes et sortit sans se retourner.

Lisette B 03

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 > >>
Institut du Professeur Max
Publicité
Newsletter
Institut du Professeur Max
Derniers commentaires
Réseau international

Network button

Archives
Visiteurs
Depuis la création 66 416
Publicité