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Institut du Professeur Max
29 mai 2016

La "caressante"

Que serait un institut sans du bon (que dis-je du bon ?) de l’excellent matériel pédagogique ?

Voici un nouvel outil, efficace, destiné à aider nos étudiants (et je pense particulièrement à nos étudiantes) à trouver la motivation pour apprendre et pour adopter une attitude respectueuse .

 

MTC01

Avec la « caressante » (c’est le petit nom qu’il lui ont trouvé), l’attention et la concentration se développent, les bavardages diminuent, , les écarts de comportement s’estompent…

 

Très maniable, entièrement en cuir, elle s’accroche facilement à un clou, ne prend pas de place dans un tiroir ; elle peut même se ranger aisément dans la poche d’une veste ou dans un sac à main.

 

Une séance de découverte sera offerte à qui saura donner le nombre exact de lanières !

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24 mai 2016

La dictée de Léa

D’un air dubitatif, Max considérait le dessin à la craie sur la tableau… La caricature en soi n’était pas bien méchante et il lui suffisait de l’effacer pour la faire disparaître.

Ce qui était plus inquiétant, c’était qu’on avait osé s’introduire dans son bureau pendant son absence pour lui faire cette blague. C’était une atteinte à son autorité, une provocation manifeste ! Il ne pouvait pas la laisser passer.

 

Trois coups frappés à sa porte le tirèrent de sa réflexion.

Léa était sur le seuil.

« Vous voulez me voir monsieur Maxou ?

- Oui Léa, entre. Je t’en prie. »

Dictéeléa01

 

L’étudiante se dandinait d’un pied sur l’autre, manifestement pas très à l’aise. Max s’assit sur son canapé en la fixant d’un air aimable. Léa n’était pas rassurée pour autant : quand Max s’asseyait sur son canapé, il y avait de fortes chances qu’on se retrouve rapidement allongée sur ses genoux.

« Il n’y a rien qui te choque, Léa ?

- Euh …

- Sur le tableau ?

- Aaaah ! Je n’avais pas vuuuuu… Je … oui, c’est choquant !

- N’est-ce pas ?

- Je me demande bien qui a osé vous dessiner comme ça !

- J’ai ma petite idée… En tout cas ce dessin est très amusant !

- Ah ? vous trouvez ?

- Oui, j’ai le sens de l’humour, Léa !

- Si vous le dites …

- Et puis c’est quasiment signé.

- Où ça ??

- Je sais qu’on m’affuble volontiers de moult sobriquets : Maxouille, Maxounet, Mad Max, etc… Mais il n’y en a qu’une qui m’appelle Maxou !

- Ah bon ! Qui donc, monsieur Maxou.. euh Max ?

- Je t’ai dit que j’avais le sens de l’humour ! Tu n’as rien à craindre : tu ne seras pas punie pour ce dessin.

- Je suis contente que vous le preniez ainsi, monsieur Maxou ! J’avoue… c’est bien moi qui vous ai dessiné.

- Non, c’est joli… Tu as des dispositions pour le dessin, Léa.. Tu en as moins pour l’orthographe ! Comment écris-tu le mot « beau » ?

- Oh ! J’ai oublié le E, je suis désolée, je vais rectifier ! répondit-elle en s’emparant d’une craie.

- Repose cette craie ! Je suis intransigeant sur ce point ! Tu seras donc sanctionnée.

- Mais, monsieur Maxou, c’est une faute d’inattention ! J’ai fait énormément de progrès, croyez-moi. Je suis capable de faire une dictée sans faute !

- Eh bien, nous allons vérifier ça tout de suite ! Et comme je suis d’un naturel indulgent, j’irai jusqu’à tolérer deux fautes.

- Vous êtes trop bon, monsieur Maxou. »

 

Max fit asseoir l’étudiante, lui donna une feuille et un stylo et lui dicta le texte suivant :

«  Bien que peu enclins à une exigence excessive, les professeurs s’accommodent mal d’un discours abscons ou d’une expression  ambiguë.

Après maints avertissements et une kyrielle de blâmes, ils peuvent être conduits à recourir à une sanction appropriée.

Pas d’échappatoire pour les fautives, qui , dûment déculottées, se verront infliger publiquement le martinet

Léa s’appliquait, mais apparemment, hésitait beaucoup sur certains mots. Max lui laissa du temps pour se relire et corriger les fautes éventuelles.

Elle finit par se lever et lui tendit sa feuille. Il s’empara de son stylo rouge et se mit à  entourer deci delà quelques passages du texte. Léa s’aperçut qu’il y avait largement plus de deux fautes.

« Elle est légèrement tordue, la dictée, monsieur Maxou !Il y a des mots trop difficiles ! Vous êtes pire que Bernard Pivot !

- Oh ! ça suffit Léa ! répondit Max en posant la feuille et le stylo à côté de lui. Tu as fait sept fautes. Tu vas donc recevoir une bonne fessée déculottée ! Viens ici ! »

 

La pauvre étudiante s’approcha et se retrouva couchée sur les genoux de Max. Sans hésitation, celui-ci retroussa la jupette et baissa la culotte pour faire apparaître le magnifique séant très provisoirement pâle…

Les claques s’abattirent en cadence. Petit à petit, les fesses prenaient de la couleur. Léa restait stoïque, les mains appuyées sur la feuille et le stylo que Max avait posés. Le joli postérieur était maintenant bien rouge. Max eut pitié d’elle et s’arrêta .

dictéeléa2

« Tu l’as bien méritée , celle-là, Léa ! Une bonne fessée cul nu, bien cuisante !

- Bien cuisante ? Ah bon ? J’ai même pas mal aux fesses, alors ! répliqua effrontément l’impudente.

- Ah oui ?? Attends, je vais arranger ça ! »

 

Max était piqué au vif. Il se mit à claquer avec une vigueur redoublée le derrière de Léa. Sûr que le bruit devait résonner dans tout l’institut ! La pauvre étudiante commençait à se tortiller. Ses fesses arboraient maintenant une teinte rouge vif, mais Max ne se laissait pas impressionner. Imperturbablement, il poursuivait sa besogne. Lorsqu’il commença à sentir que sa main était brûlante, il releva sa victime et l’envoya au coin. Il reprit son stylo rouge et ramassa la feuille qu’il posa machinalement sur son bureau. Quelque chose avait attiré son œil … mais quoi ?

 

Il reprit la feuille et l’examina attentivement : il avait écrit le nombre de fautes, et maintenant il voyait que le 7 avait été maquillé en un 0.

Dctl

Il se précipita pour ouvrir son deuxième tiroir et en sortit son martinet avec la ferme intention de s’en servir sur le champ , mais une douleur lui rappela que sa sciatique n’était pas tout à fait guérie.

Il posa l’instrument sur son bureau et appela l’étudiante :

« Tu peux te rhabiller et retourner en classe Léa. »

Elle obéit, remonta sa culotte sur ses fesses endolories et rajusta sa jupette. Elle dirigea vers la porte, mais Max la rappela :

« Tu reviendras me voir, ce soir quand tes fesses auront reblanchi… La falsification sur ta feuille fera l’objet d’un petit recadrage au martinet ! »

Elle se retourna, aperçut l’objet sur le bureau, fronça les sourcil, et tira la langue.

Et sans un mot, elle sortit…

17 mai 2016

Inscriptions pour la prochaine année scolaire

Les inscriptions pour la prochaine année scolaire sont ouvertes !

L’institut propose des remises à niveau dans toutes les matières :

culture générale

Style gothique

 

 

 

 

 

langue française

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                          mathématiques

Maths

 

 

 

 

 

 

 

éducation physique, etc...

EPS à l'Institut sous surveillance

 

 

 

 

 

 

 

 

Les étudiantes seront admises après un entretien individuel .

BYIn50fCcAANfRG

Merci d’adresser vos candidatures en remplissant le bulletin d’inscription ci-dessous. Vous pouvez, bien entendu, joindre à ce bulletin tout document susceptible d’étayer votre dossier. 

Bienvenue à l'Institut du Professeur Max!

Bulletin d'inscriptionréduit

11 mai 2016

Le septième art!

Nos étudiants sont sensibilisés à l'art cinématographique. Il est bon qu'ils aient des références dans ce domaine autant que dans tous les autres domaines artistiques! Ils ont donc l'occasion d'aborder l'analyse de quelques grands classiques du cinéma français.

Récemment, c'est Michel Audiard qui était à l'honneur à l'Institut!

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Tontons Fesseurs02

Tontonsfesseurs01avecbulles

 

 

 

8 mai 2016

Exercices de diction.

Bien prononcer et bien articuler sont essentiels pour se faire comprendre. Face à cette problématique, l’Institut propose à ses étudiants des exercices réguliers de diction, des virelangues, dont voici quelques exemples.

Un fesseur sachant fesser doit savoir fesser sans se fâcher, sans ça c’est fâcheux.

Je stresse parce que t’attrapes ta strap !

fesssach

Fesser sa chipie, chauffer ses fesses, ça fait chasser ses soucis !

Dis-moi Matrone au martinet, quand te dématroneaumartinetiseras-tu ? Je me dématroneaumartinetiserai quand toutes les matrones au martinet se seront dématroneaumartinetisées !

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Entraînez-vous quotidiennement à prononcer ces phrases d’une voix forte et posée avec vélocité et expression ! Des contrôles inopinés pourront être effectués!

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1 mai 2016

Max en a plein le dos !!!

Une matinée calme comme Max les aime ! Il parcourt les couloirs de l’Institut pendant que tous les étudiants sont en cours. Ils ont l’air bien studieux, ce matin : pas un bruit, à peine le son feutré de la voix sereine des professeurs qui prêchent la bonne parole !  Max savoure son plaisir. Il envisage l’avenir avec optimisme

Quoique … au bout du couloir, la classe de latin semble particulièrement agitée : brouhaha, gloussements, éclats de rire…

Max s’approche. Que se passe-t-il ? Encore du chahut dont Charlotte (à la fois enseignante et présidente de la fondation) serait la victime ?

Il pose sa main sur la poignée, prêt à intervenir et, par sa seule présence, imposer le silence .

Mais au dernier moment, quelque chose l’en empêche : il a reconnu le rire qui domine tous les autres et ce n’est pas un rire d’étudiant… c’est le rire de Charlotte !

Il hésite, regarde à droite, à gauche… le couloir est bien vide. Il se penche et met l’œil à la serrure.

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Il voit l’enseignante bien campée face à sa classe, et surtout, il l’entend !

« … moi , dans cet Institut, je suis un électron libre ! Max, il est à ma botte ! Il sait bien que s’il ne file pas doux, je le fesse ! Je lui donne des graines et il me mange dans la main ! »

Pas beaucoup de latin dans ce discours, mais il a le mérite d’être entendu des étudiants si l’on en juge par le volume des rires qui ponctuent chaque fin de phrase de Charlotte !

Pour Max, c’en est trop ! Il est temps d’intervenir et de remettre tout le monde au pas ! Il se redresse d’un coup et …

Aïe !

Une violente douleur dans le dos ! Il pousse un cri, s’effondre par terre en gémissant !

La porte s’ouvre, Charlotte apparaît, suivie de quelques étudiants… La douleur est trop forte, il n’entend pas ce qu’on lui dit, il sent qu’on le relève, mais il ne tient pas debout … On le traîne jusqu’à son bureau, on l’assoit sur son sofa… il avale un verre d’eau . Il annone un merci...

« Eh bien , Max, qu’est-ce qui t’est arrivé ?

- Je … je refaisais mon lacet, et… crac !

- Une chance que tu étais près de la porte et qu’on t’ait entendu crier…

- Oui, le hasard .. Maintenant, ça va, c’est passé, vous pouvez me laisser.

- Tu es sûr, Max ? s’inquiète Charlotte

- Oui oui ! Allez ! Retournez en cours ! »

Les étudiants disparaissent. Charlotte reste seule et demande :

« Tu peux te lever ?

- Sans problème ! Regarde ! »

Il tente de se mettre debout, mais il pousse un cri et se rassoit aussitôt. Charlotte se saisit du téléphone. Il l’entend parlementer quelques secondes. Elle raccroche.

« Ne bouge pas ! Le docteur arrive. Moi, je retourne en classe ! »

 

« Une belle sciatique ! »

Le diagnostic du médecin  est assené impitoyablement !

«  Du repos ! Voilà ce qu’il vous faut. De toute façon , vous vous apprêtiez à  prendre la bonne décision, m’a-t-on dit ?

- Quelle décision ?

- Votre collègue, la présidente de la fondation , m’a mis dans le secret… Vous avez raison : vous arrivez à un âge où il faut penser à sa succession. Finis les soucis, finies les douleurs !

- Mais … qu’est-ce qu’elle vous a dit exactement ?

- Rassurez-vous ! Je resterai discret. Elle se préoccupe beaucoup de votre santé. Elle m’a parlé de vos difficultés à gérer cet établissement, de votre problème d’autorité aussi bien sur vos étudiants que sur vos enseignants… Elle a bien analysé la situation et se déclare prête à prendre la relève. Vous voyez ? Vous n’aurez aucun problème pour passer la main…

- Ah oui ! Je vais la passer, la main, tiens ! Aïe !

- Restez assis ! Du calme et du repos ! Je repasserai d’ici quelques jours ! »

Et Max reste seul, immobilisé sur son sofa.

Les jours passent… Il a beaucoup de mal à se déplacer. Il arrive épuisé à son bureau le matin. Seule la position assise est à peu près supportable. Lorsqu’il en a assez d’être dans son fauteuil, il rejoint le sofa, puis retourne au fauteuil. L’Institut est devenu très bruyant, il entend du chahut dans le couloir jusque devant son bureau, ce qui ne se produisait jamais auparavant. De temps en temps, la secrétaire vient lui faire un petit rapport, mais il sent bien qu’elle ne lui dit pas tout. Il lui fait part de ses interrogations.

« Ne vous inquiétez surtout pas Monsieur Max ! On vous laisse vous reposer. Inutile de vous fatiguer davantage. Madame Charlotte s’occupe de tout. »

Et elle sort avant même qu’il ait le temps de répliquer. Il veut la rejoindre, se traîne jusqu’à la porte… se décourage et retourne s’asseoir.

Il broie du noir… la déprime… le burn-out en ligne de mire ! Charlotte a raison : il n’est plus bon à rien !

On frappe à sa porte.

Il est devenu un poids mort. On l’oublie. Bientôt, on effacera même son souvenir.

On frappe une nouvelle fois à sa porte.

A quoi bon venir tous les matins s’enfermer dans son bureau ? Il ferait mieux de partir dans une maison de repos pour y attendre la mort…

On frappe une troisième fois, avec un peu plus d’insistance.

Cette fois, il réagit :

«Non ! Je ne veux voir personne ! Laissez-moi tranquille ! Je veux souffrir seul ! … »

La porte s’entrouvre cependant. Max voit apparaître des visages connus : Léa et Fanny.

« Qu’est-ce que vous voulez ?

- Monsieur Maxou, dit Léa en entrant, nous sommes venues vous témoigner notre sympathie.

- Oui, Monsieur Maxouille, renchérit Fanny, vous dire qu’on vous aime bien , malgré tout ! »

Pour la première fois depuis longtemps, un sourire apparaît sur le visage du directeur.

« C’est très gentil, les filles. Je suis très touché. Maintenant, si vous pouviez me laisser …

- Non, Monsieur Maxou, on a autre chose à vous dire.

- Quoi donc ?

- On a besoin de vous, Monsieur Maxouille ! Il ne faut pas vous laisser aller comme ça !

- Il faut réagir enfin ! Vous n’allez pas vous laisser faire !

- Vous voyez dans quel état je suis ! Je tiens à peine debout ! Et puis, Charlotte est là, elle a pris les choses en mains !

- Parlons-en justement, monsieur Maxouille. Voyez ce que mesdames Charlotte et Myrtille ont affiché dans leurs salles de classe ! »

Et Fanny sort de son cartable une feuille qu’elle déplie et pose sur le bureau.

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- Il faut que vous ayez une explication avec elle, monsieur Maxou ! D’urgence.

- Vous avez raison ! rugit Max. Merci de votre intervention ! En sortant, dites à ma secrétaire qu’elle m’envoie Charlotte de toute urgence ! … Elle va le sentir passer, foi de Max !

- Bravo, monsieur Maxou !

- Super, Monsieur Maxouille !

- Et arrêtez de m’affubler de ces sobriquets ridicules ! Mon nom est Max, Professeur Max !!! »

Les deux étudiantes sortent en gloussant. Max se lève de son fauteuil. La douleur est là, bien présente, mais il se force à rester debout, la main appuyé sur son bureau, les yeux rivés sur la porte.

De longues minutes s’écoulent… la douleur devient insoutenable. Il grimace. Il est sur le point de retourner s’affaler sur son fauteuil.

Puis soudain la porte s’ouvre en coup de vent et Charlotte fait irruption !

« Max ! Qu’est-ce que tu fais debout ? Ce n’est pas prudent ; assieds-toi ! Et vite !

- Mais bien sûr, Charlotte. Allons nous asseoir ! Ce doux sofa nous tend les bras."

Et joignant le geste à la parole, il la prend par la main et l’entraîne sur le sofa … Sauf qu’au lieu de l’asseoir, il la couche sur ses genoux !

« Eh ! Max ! Qu’est ce que tu fais ?

- Je vais te fesser , Charlotte !

- Mais… je ne veux pas !! Aïe ! »

Les claques s’abattent sur les fesses de Charlotte, pour l’instant relativement protégées par un jean épais.

Max soudain est devenu très volubile.

« Alors, comme ça, on est un électron libre, hein ? on veut me fesser ? me faire manger dans la main ?

- Max, enfin, un peu d’humour… Eh, ne baisse pas mon jean !

- Mais si, je baisse ton jean ! Alors comme ça, j’ai un problème d’autorité ? sur les étudiants, sur les profs ?

- Si on ne peut plus plaisanter… Ah non ! Pas ma culotte ! Laisse-la tranquille ! Max ! C’est un ordre !

- Oh zut, trop tard ! … Je suis désolé ! Maintenant qu’elle est baissée, je ne vais quand même pas la remonter…

- Max ! ça suffit !

- Alors comme ça , on veut prendre ma place, hein ? On me caricature en vieillard impotent ?

- Bon, je vais tout t’expliquer …

- Qu’est-ce que tu dis ? je n’entends pas à cause du bruit des claques ! »

Les fesses de Charlotte commencent à prendre de belles couleurs, maintenant. Elle ne dit plus rien, semblant prendre son mal en patience ! Et Max, claque, claque et reclaque !

Il la lâche soudain.

« Au coin !

- Au coin, moi ? Certainement pas !

- Mais si Charlotte . Tiens, à genoux sur le canapé, tu seras très bien ! »

Elle s’exécute en maugréant, tandis que Max se relève prudemment. Il se sent mieux… nettement mieux ! La douleur n’a pas totalement disparu, mais il marche normalement. Il s’assoit négligemment sur le rebord de son bureau.

Charlotte puniie

« Je peux t’expliquer, maintenant ? demande-t-elle de sa toute petite voix.

- M’expliquer quoi ?

- Je n’ai jamais voulu prendre ta place ! C’est le docteur qui m’a dit qu’il fallait provoquer chez toi une réaction pour que tu ne te laisses pas aller !

- Ben voyons…

- Alors, nous nous sommes tous réunis, les étudiants, les enseignants, le personnel pour élaborer un plan !

- Un plan ?

- Oui, des rumeurs comme quoi je voulais prendre ta place… ta secrétaire qui faisait semblant de te cacher des choses, les deux étudiantes qui t’ont montré une fausse affiche… Et tu as finis par réagir, vigoureusement !

- Quoi ?!! Tout ça pour ça ! Mais quelle bande de chipies enragées !

- J’ai deux petites requêtes, Max, s’il te plaît …

- Lesquelles ?

- La première : est-ce que je peux remonter ma culotte et quitter ce sofa ?

- Bon, admettons … » 

Charlotte se rajuste et fait maintenant face à Max.

« La deuxième : un petit merci serait apprécié ! »

Max la regarde et sourit à nouveau :

« Merci Charlotte ! Grâce à toi, je me sens nettement mieux ! »

 

 

 

 

 

 

 

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