Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Institut du Professeur Max

18 décembre 2015

Un conte de Noël

Il était une fois une ravissante jeune femme qui s’appelait Noëlle. Elle était très gentille et adorait faire des cadeaux à tout le monde. Un jour , alors qu’elle gardait des moutons du côté de Domrémy-la-Pucelle, elle entendit des voix :

« Salut, c’est moi !

- Qui ça?

- Beh, moi, Dieu !

- Ah c’est vous ? Je ne vous voyais pas comme ça !

- Qu’est-ce que tu racontes ? De toute façon, tu ne me vois pas, tu m’entends !

- Suis-je bête ! » répondit Noëlle qui avait parfois des moments de lucidité.

Et elle raccrocha. Dieu, pas content, la rappela et tomba sur sa messagerie. Il laissa donc un message après le bip comme il y était convié :

« Ouais, c’est Dieu ! Bon, j’ai besoin de quelqu’un pour faire le bien ; rappelle-moi si tu es intéressée par le job. »

 

Faire le bien ? Mais c’était l’ambition de Noëlle ! Elle rappela, prit rendez-vous et laissa tomber ses moutons. Le DRH qui la reçut lui expliqua sa mission :

Tous les vingt-cinq décembre, elle devait faire la tournée des popotes et livrer les cadeaux aux quelques chipies et chenapans qui avaient été sages pendant l’année.

Aussitôt, elle se mit au travail : il fallait lire les lettres, vérifier si la sagesse était avérée, commander les cadeaux, les emballer, faire réviser le traîneau, nourrir les rennes, etc…

Elle se mit hélas rapidement à déchanter : beaucoup de lettres manquaient tellement de sincérité, qu’elle ne pouvait que les jeter à la poubelle. Au bout de plusieurs jours, elle se mit à déprimer. Alors, le soir en sortant du boulot, elle se mit à fréquenter un bar à bières.

Fouettard bar

« Je vous offre un verre, mademoiselle ? »

Elle se retourna : l’homme qui lui adressait la parole était grand, séduisant, et pour couronner le tout, moustachu ! Une impression de force se dégageait de lui . Il avait de belles mains puissantes. Il se présenta :

« Je m’appelle Fouettard. »

Elle se sentit très vite en confiance et lui raconta sa vie : ses moutons, sa conversation avec Dieu et son travail qui l’avait enthousiasmée au début, mais qui lui laissait beaucoup de doutes, maintenant. Par le plus grand des hasard, il se trouvait que Fouettard venait aussi d’être embauché, mais dans une entreprise concurrente Belz & Butt pour le compte de laquelle il devait faire le mal.

« Je passe mes journées à lire des lettres de dénonciation pour sélectionner les pires chipies et chenapans de l’année ; et le 25 décembre, j’irai les punir !

- Oh ! le même jour que moi ! Ah ben ça alors ! s’étonna Noëlle.

- Hélas, dans tout ce que je lis, il n’y a pas vraiment de quoi fouetter un chat ! » se désola Fouettard en essuyant la mousse qui ornait ses moustaches.

Pour mieux se consoler , ils passèrent la nuit ensemble et ce fut le début d’une merveilleuse histoire d’amour.

 

Enfin , le 25 décembre arriva. Chacun de leur côté, les deux tourtereaux revêtirent leurs uniformes. Noëlle était nue sous son grand manteau rouge, Fouettard était tout en noir : casquette de cuir, lunettes fumées, combinaison latex. La hotte de Noëlle était pleine de cadeaux somptueux, mais la liste des lauréats était bien mince. Seul un nom subsistait : Elvire,  jeune femme qui se présentait comme intelligente, aimable et apparemment très très sage. Tant mieux pour elle ! Noëlle lui avait choisi des cadeaux qui ne pourraient que la ravir !

Sur la liste de Fouettard , il n’y avait qu’un seul nom, également : Mickey, un peu plus âgé qu’Elvire, mais dénoncé par plusieurs lettres anonymes comme facétieux, indiscipliné et râleur. Fouettard, en bon professionnel, avait une trousse à outil dans laquelle étaient rangés ses instruments de travail, et le dénommé Mickey allait bien déguster !

Comme ils étaient devenus inséparables, les deux jeunes gens décidèrent de faire leur tournée ensemble.

Le traîneau s’arrêta juste au dessus de chez Elvire.

« Mille milliard de mille lanières ! s’écria Fouettard, la cheminée n’est pas ramonée !

- Ah non, renchérit Noëlle, il est hors de question que je salisse mon manteau rouge. Vas-y, toi.

- Ah mais le noir c’est salissant! Et le latex, ça passe pas en machine ! »

Après plusieurs minutes de palabres, ils décidèrent de sonner à la porte.

« C’est qui ? demanda une voix suave.

- C’est le père Fouettard, répondit Fouettard.

- Oh beh non, alors ! s’écria la voix.

- C’est malin, dit Noëlle, tu lui as fait peur ! Laisse-moi faire !»

De sa petite main énergique, elle frappa à nouveau à la porte.

«  C’est qui ? redemanda la voix suave

- C’est le petit chaperon rouge, j’apporte une galette et un petit pot de beurre .

- Tire la chevillette et la bobinette cherra.

- Nom d’un petit martinet ! Elle cause pas français ! » soupira Fouettard.

Par dépit, il se mit à manipuler la poignée dans tous les sens et la porte s’ouvrit.

Nos deux héros entrèrent et se trouvèrent face à une charmante jeune femme, pulpeuse, pétillante avec un petit sourire malicieux, vêtue simplement d’une courte nuisette rose bonbon.

« Bonjour petit chaperon rouge ! Moi c’est Elvire ! C’est la galette et le petit pot de beurre que vous avez dans votre hotte ? Ah mais vous êtes venue avec le loup ! Bonjour grand méchant loup ! Vous en avez de belles moustaches, dis-donc ! J’aurai  le droit de les toucher ? J’adore caresser les moustaches de loup… »

Et elle continuait comme ça à pérorer , à faire des minauderies, s’adressant d’ailleurs essentiellement à Fouettard, qui l’écoutait bouche bée sans réagir. Noëlle, en fait, n’appréciait pas… mais alors pas du tout. Elle qui s’était fait une joie d’offrir la totalité de ses cadeaux à une chipie méritante, ne voulait plus qu’une chose : retourner avec Fouettard au traîneau. Elle le tirait par la manche, mais celui-ci semblait subjugué, et ne réagissait pas. Alors, elle attendit qu’Elvire reprenne sa respiration pour pouvoir en placer une… ce qui finit enfin par se produire . D’un ton cassant, elle annonça :

«  D’abord, je ne suis même pas le petit chaperon rouge, et lui c’est pas le loup, et toc ! »

La jeune Elvire sembla tomber de haut.

« Ben, vous êtes qui, alors ?

- Je suis la mère Noëlle, j’ai des cadeaux pleins ma hotte, et tu n’en n’auras pas, na !

- M’en fiche !

- Et lui, c’est le père Fouettard ! Il va te tanner le cul !

- M’en tape !

- Fouettard ! aboya Noëlle.

- Quoi donc ? dit le jeune homme en sursautant.

- Occupe-toi d’elle ! Fais ton boulot !

- Mais… elle est pas sur la liste…

- Comment ça, elle est pas sur la liste ?! Et ça , c’est quoi ? » répliqua-t-elle en lui montrant sa propre liste.

Le pauvre Fouettard était un peu perdu. Machinalement, il ouvrit sa boîte à outils et en sortit un énorme martinet avec des longues lanières épaisses, tressées en cuir de buffle. Voyant cela, la jeune Elvire poussa un petit cri et se mit à reculer près du sapin.

Quel sapin ? 

Euh… en général à Noël, il y a un sapin , non ?

Bref… Empoignant le manche de son horrible martinet, Fouettard se rapprocha d’elle.

« Enlève-moi cette nuisette, déclara-t-il d’un ton sinistre.

- Mais monsieur le Loup… pardon, je veux dire, Monsieur Fouettard, je vous jure que j’ai été sage et …

- Fais ce qu’on te dit ! » aboya Noëlle.

Elvire au sapin

Alors, en tremblant, la malheureuse jeune femme dût se mettre nue face à ses deux tortionnaires.

« Tourne-toi. »

Elle obéit, entendit un sifflement dans l’air suivi d’un grand claquement. Puis elle sentit la douleur. Machinalement elle s’avança dans le sapin, mais les aiguilles lui piquaient le ventre et les seins.

« Plus fort ! » criait Noëlle.

Elvire gémissait à chaque coup. Elle sentait chaque brûlure, chaque morsure lui irradier le corps. Cela provoquait chez elle des sensations diverses et contradictoires.

Au bout d’une quinzaine de coups, Fouettard s’arrêta.

« C’est bon là, non ?

- Ah mais non ! rétorqua Noëlle, Continue !

- Oh oui, encore ! gémit Elvire

- Bon alors non ! reprit Noëlle. Tu as raison, ça suffit comme ça ! On s’en va ! »

Elle rangea elle-même le martinet dans la boîte à outils, reprit sa lourde hotte et entraîna un Fouettard un peu récalcitrant vers le traîneau.

« On aurait pu rester un peu…

- Non !

- Et lui donner au moins un cadeau…

- Non, je te dis ! Et regarde la route ! »

Chemin faisant, cahin caha, il arrivèrent sur le toit de Mickey. Là, pas de souci : la cheminée avait été ramonée récemment et donc, l’un après l’autre, ils se laissèrent glisser et atterrirent tranquillement dans le salon douillet de Mickey. Celui-ci était en train de déguster un single malt dans son fauteuil.

Fouettard se retourna vers Noëlle en chuchotant :

« Je sais plus … il est sur quel liste, ce gus ? La tienne  ou la mienne ?

- La mienne. T’inquiète…

- Tu es sûre ?

- Euh … désolé de vous interrompre, les deux guignols ! intervint Mickey, mais ça vous arracherait la gueule de me dire ce que foutez chez moi ?

- Ta gueule! répondit Fouettard. »

Mickey chercha une réplique, mais n’en trouvant pas, il resta coi.

« Je suis la mère Noëlle, expliqua Noëlle, Nous venons déposer des cadeaux au pied de votre sapin.

- Quel sapin ?

- Ah ? Vous … n’avez pas de sapin ?

- Beh non ! Il n’y a pas écrit Forêt des Vosges ! » répliqua Mickey en montrant son front.

Fouettard se tourna vers Noëlle :

« Tu es certaine qu’il est sur ta liste ? »

Elle ne répondit pas et vida sa hotte sur le sol.

Noëlle sans sapin

« Tenez ! Tout ça, c’est pour vous ! Ouvrez- les paquets, vous ne serez pas déçu. »

Mickey daigna enfin poser son verre. Il ouvrit un premier paquet, en sortit une paire de bas résille, qu’il toisa d’un air sceptique, avant de les jeter de côté. Le second contenait un body léopard très ajusté qu’il regarda d’un air dubitatif avant de l’envoyer rejoindre la paire de bas. Le petit soutien-gorge balconnet fut considéré d’un regard perplexe avant d’atterrir sur le tas. Et il fut de même pour les autres contenus (trousse de maquillage, accessoires, etc…)

« Tu es vraiment sûre qu’il était sur la liste ? J’ai un doute… interrogea Fouettard

- Vous vous foutez de ma gueule ? Vous me prenez pour un travelo ? Reprenez-moi tout votre bordel et foutez-moi le camp ! s’emporta Mickey

- Et ça, comme cadeau, ça vous irait ? »

En disant ça, Noëlle avait commencé à ouvrir son grand manteau rouge. Elle le fit négligemment glisser à terre sous le regard éberlué de Fouettard et Mickey. Elle s’approcha langoureusement du fauteuil où Mickey était assis et se mit à se déhancher voluptueusement en caressant son corps magnifique. Là, il faut dire que Mickey, qui, jusqu’à présent, avait gardé un visage passablement renfrogné, changea un peu d’attitude. Bouche bée, les yeux écarquillés , il semblait fasciné par les deux petits seins qui frétillaient à quelques centimètres de son visage.

Il fut tiré de sa rêverie par la réaction soudaine de Fouettard qui se précipita sur Noëlle, l’empoigna, la courba sous son bras et commença à lui claquer les fesses de sa grosse main. Celle-ci était tellement surprise qu’elle en oublia de protester. Mickey s’enfonça dans son fauteuil et savoura le spectacle, tout en sirotant son single malt. Noëlle essayait bien de se tortiller, mais elle était maintenue par la main ferme de Fouettard. Alors, elle se mit à pousser des petits gémissements, à tout hasard…

Cela ne fit que décupler la vigueur de Fouettard qui s’en donnait à cœur joie. Sa main rebondissait sur les fesses endolories. Le rythme des claques s’accélérait en même temps que celui des gémissements.

Au bout de longues minutes bien cuisantes, il la lâcha enfin.

« Et maintenant, au coin, près du sapin, lui ordonna-t-il.

- Mais … répondit la pauvre Noëlle en sanglotant, il n’y a pas de sapin !

- Quoi ? Tu discutes encore ? Tu en veux une autre ?

- Non, Fouettard, j’y vais. »

Et elle se dirigea vers un angle en espérant que ça conviendrait à son tourmenteur.

« Bon travail ! dit Mickey en admirant les fesses bien rouges de Noëlle, vous avez le tour de main. Je vous offre un whisky ?

- Volontiers, répondit Fouettard en s’asseyant dans l’autre fauteuil. Mais vous savez : je n’ai pas de mérite : je suis un professionnel ! »

Et les deux hommes passèrent la nuit de Noël à deviser, tout en dégustant les whiskys de Mickey, pendant que la pauvre Noëlle se morfondait dans son coin.

Publicité
Publicité
13 décembre 2015

Noël à l'Institut

 

Max père noël

Apprendre et travailler pour améliorer ses compétences, voilà certes, le premier objectif de nos étudiants! Mais il ne faut pas oublier les traditions et les fêtes. Noël est un grand moment que tous partagent : directeur, enseignants et étudiants.

 

Nous sommes tous mobilisés pour faire de ce moment festif un moment de rassemblement convivial où , pour un court instant, on peut mettre entre parenthèses la nécessaire rigueur liée au travail scolaire.

 

Le sapin, les guirlandes, les cadeaux sont au rendez-vous. C'est magique : c'est Noël !

Joyeux noël

9 décembre 2015

Conseil de classe

Ouf ! Max poussa un soupir de soulagement. Le conseil de classe de fin de trimestre était enfin terminé ! Beaucoup de discussions sur le cas de chaque élève et beaucoup de sanctions décidées.

Conseil classe réduit

Charlotte et Myrtille, respectivement professeur de latin et de sciences avaient chacune leur tête de turc, en l’occurrence Brice et Mathieu. Elles avaient décidé de se charger elles-même des sanctions. Tant mieux pour Max ! Car il aurait fort à faire avec le reste  des étudiants !

Tiens ! A commencer par celle qui l’attendait à la porte de son bureau. Max la fit entrer.

« Assieds-toi, Léa. »

L’étudiante obéit, tout en regardant Max d’un air désolé.

« Tu sais pourquoi tu es ici, je suppose ?

- Euh non, Monsieur Maxou.

- Léa ! Je n’aime pas qu’on se moque de moi ! »

- Ah, c’est pour la punition ? La voilà, Monsieur Maxou, j’espère que vous serez satisfait. »

Elle tendit à Max une feuille .

12348706_208032152863452_1375240194_n

« Merci, je l’avais oublié celle-là ! D’ailleurs elle était pour la semaine dernière.

- Je suis désolée pour le retard, mais…

- Je devrais la doubler…

- Oh non ! S’il vous plaît Monsieur Maxou !

- Mais je ne le ferai pas…

- Merci Monsieur Maxou !

- On n’en est plus là ! Léa , ça fait combien de fois que tu redoubles ta première année ?

- Euh… je ne sais plus …

- Moi non plus. Honnêtement, j’ai arrêté de compter. Mais j’espère bien te faire passer en classe supérieure, un jour … Mais pour cela, il faudrait m’aider un peu, Léa.

- Volontiers, Monsieur. Mais comment ?

- Mais … en travaillant, tout simplement !

- Ah non ! Je n’y arrive pas, Monsieur Maxou ! C’est trop dur !

- Léa, je sors du conseil de classe. Tous les professeurs sont unanimes : tu es une paresseuse !

- Oh ! Ils exagèrent, là.

- Non Léa. Le professeur d’éducation physique par exemple ne t’a jamais vue ! Tu as séché tous les cours !

- Qu’est-ce que je vous disais ? Comment un prof qui ne m’a jamais vue peut-il me juger ?

- Le professeur de musique ne t’a jamais entendu chanter.

- Encore un qui juge sans savoir !

- Ah ça suffit Léa ! Tu n’apprends jamais les paroles.

- Même pas vrai ! Je les sais, les paroles !

- Eh bien, nous allons voir ça. En attendant, tu vas déjà prendre vingt coups de martinet cul nu pour sanctionner ce bulletin exécrable ! »

Max ouvrit son tiroir et en sortit l’instrument que Léa connaissait bien.

Résignée, la pauvre étudiante retroussa sa jupe, baissa sa culotte et se pencha sur le bureau.

Léa n’avait pas de bonnes notes, certes, mais elle avait de belles fesses. Il n’y a peut-être aucun rapport, mais c’est la réflexion que se faisait Max à chaque fois qu’il la punissait. Le martinet s’abattit vigoureusement sur le derrière offert à ses morsures. Léa comptait les coups à haute voix.

Léa martinet

« Et vingt ! »

Léa se redressa et tendit la main vers sa culotte.

« Mais ! Qu’est-ce que tu fais ? s’indigna Max.

- Ben… je remets ma culotte !

- Je t’ai demandé de le faire ?

- Euh non, Monsieur Maxou. Excusez-moi. »

Max rangea le martinet dans son tiroir au grand soulagement de Léa. Soulagement qui, malheureusement se transforma très vite en inquiétude lorsqu’elle le vit saisir sa grande règle plate en bois.

« Puisque tu connais les paroles de la chanson Les claque fortes, tu vas pouvoir me les réciter.

- Je les connais euh … enfin … surtout le refrain !

- Bon allons-y pour le refrain !

- Le refrain… oui mais pas le début… Aïe ! »

La règle venait d’atterrir un peu vite sur les pauvres fesses déjà bien marquées.

« Je te redonne les paroles, une fois ! Ensuite, tu me les récites. A chaque erreur, un coup de règle !

- A chaque erreur ! Mais ça va faire beaucoup ! »

Léa Règle en bois

Eh oui, ça en a fait beaucoup, effectivement. Car Léa, manifestement, n’avait rien appris. Mais, ô miracle,  la règle en bois semblait fonctionner comme une baguette magique, car après seulement dix minutes de récitation rythmée à la règle, Léa connaissait par cœur le refrain de la chanson.

« Bravo, Léa ! Tu progresses ! Tu en es consciente ?

- Oui, Monsieur Maxou, Je sens mes progrès… je les sens bien. » répondit la pauvre étudiante en se rhabillant.

 

 

 

 

 

 

4 décembre 2015

Littérature (contes) : "Les trois petites cochonnes"

Il était une fois trois petites cochonnes qui voulaient se faire belles pour rendre visite à leur grand-mère.

La première entra dans une boutique de lingerie, et dit au vendeur :

« S’il vous plaît, vendez-moi ce string et ce mini soutien-gorge pour m’habiller. »

 L’homme lui vendit ce qu’elle demandait, et la petite cochonne partit faire les courses. La deuxième petite cochonne entra dans une boutique de sport et dit au vendeur:

« S’il vous plaît, vendez-moi ce short moulant et ce petit haut sexy pour m’habiller. »

 L’homme lui vendit ce qu’elle demandait et la petite cochonne partit faire les courses . La troisième petite cochonne entra dans une boutique de prêt à porter dit au vendeur:

« S’il vous plaît, vendez-moi cette robe pour m’habiller. »

L’homme lui vendit ce qu’elle demandait mais c’était tellement cher qu’elle n’avait plus d’argent pour aller faire les courses.

Dans la forêt, le loup fesseur cherchait une victime. Lorsqu’il rencontra la première petite cochonne, il s’écria :

« Petite cochonne, petite cochonne, où vas-tu, ainsi si peu vêtue ?

Rencontre loup

La petite cochonne répondit :

-  Je vais chez ma mère-grand porter un litre de rouge et un camembert bien fait. Regarde comme je suis jolie !

Alors le loup répliqua :

- On ne se promène pas ainsi dans la forêt ! Je vais te donner une bonne leçon ! »

Il empoigna la pauvre cochonnette, et lui claqua les fesses de sa grosse main velue. La pauvrette était toute retournée. Dans son émoi, elle lâcha son petit panier. Le loup fesseur s’en empara et lui dit : « Cette leçon vaut bien un fromage sans doute ! »

Alors la petite cochonne courut aussi vite qu'elle put, et, avec les quelques pièces qui lui restaient, alla acheter un tube d’arnica à la pharmacie.

Bientôt après, le loup, ayant englouti le vin, mais gardé le fromage pour plus tard, rencontra la deuxième petite cochonne, et lui dit :

« Petite co… chonne, petite co… cochonne, où vas-tu, ainsi court… ainsi court-vêtue ?

Rencontre loup 2

-  Je vais chez ma mère-grand porter une bouteille de champagne et du saumon fumé! Tu as vu comme je suis belle ?

Alors le loup répliqua :

- On ne se pro.. promène pas ainsi dans la fo.. la forêt ! Je vais te d… donner une bonne leçon ! ».

Il empoigna la pauvre cochonnette, baissa le short et la petite culotte , et lui claqua les fesses de sa grosse main velue. La pauvrette était toute troublée. Dans son émoi, elle lâcha son petit panier. Le loup fesseur s’en empara et lui dit : « Cette leçon… cette leçon vaut bien … je sais plus !»

Alors la petite cochonne courut aussi vite qu'elle put, et, avec les quelques pièces qui lui restaient, alla acheter deux tubes d’arnica à la pharmacie.

Quelques temps après, le loup ayant terminé la bouteille de champagne s’écroula sur le bord du chemin. La troisième petite cochonne qui passait par là les mains vides, s’agenouilla près de lui et le secoua:

« Loup fesseur, loup fesseur ! Ne suis-je pas attirante ?

- On euh…. Chi forêêêêt… Je… bonne lechon…” Et il se rendormit.

Rencontre loup 3

Mais la petite cochonne insista :

« Eh ! Mais je veux ma fessée, moi ! Il n’y a pas de raison. Sans mentir, si votre fessage se rapporte à votre cuitage … etc, etc…

Le loup tenta désespérément de se redresser, libérant ainsi le camembert et le saumon fumé sur lesquels il était couché. La cochonne s’en saisit et dit :

« Apprenez que tout fesseur vit aux dépens de celle qui le taquine ! »

Et elle partit en riant. Le loup essaya de se relever, se prit les pieds dans une branche et s’affala par terre.

Une heure plus tard, pendant que le loup vomissait et que les deux premières cochonnes soignaient leurs fesses endolories, la troisième était attablée avec Mère-Grand et dégustait un succulent repas.

 

27 novembre 2015

Education musicale (apprendre les chansons du répertoire): "Les claques fortes"

Encore une chanson du répertoire que nos étudiants apprennent à l'Institut. Ils la chantent en Montand les escaliers pour se rendre en cours....

Partition claques fortes

 

Oh, il faudra bien que tu te souviennes
De tes petits caprices de chipie !
Je te préviens : tu vas t’en prendre une belle,
Tes fesses vont chauffer, je te le dis !

Les claques fortes se ramassent à la pelle,
Tu vois je n'ai pas oublié.
Les claques fortes se ramassent à la pelle,
Les petits coups de martinet aussi.

Tes yeux larmoyants, peu m’importe,
Il n’est pas question que j'oublie.
Tu vois, je n'ai pas oublié,
Les mauvais coups que tu m’as faits...

C'est une fessée, oui, il me semble,
Bien méritée, et tu le sais.
Je le vois : maintenant tu trembles,
C’est mérité et tu le sais.
On récolte souvent ce qu’on sème,
Et parfois ça peut faire du bruit.
Maintenant, penche-toi sur la table
Pour être vertement punie.

Feuilles mortes

 

C'est une fessée, oui, il me semble,
Bien méritée, et tu le sais.
Je le vois : maintenant tu trembles,
C’est mérité et tu le sais.
On récolte souvent ce qu’on sème,
Et parfois ça peut faire du bruit.
Maintenant, penche-toi sur la table
Pour être vertement punie.

Publicité
Publicité
20 novembre 2015

Une dictée bien corrigée !

Après avoir réglé le sort des enseignantes, il était temps de s’occuper des étudiants. Max entra dans le bureau de Madame N.

« Nous allons nous répartir le travail, si vous en êtes d'accord.

- Pas de souci, Monsieur Max, je m’occupe de Brice et Mathieu, si vous voulez.

- Merci, Madame N ! Envoyez-moi la petite Elsa ! »

De retour dans son bureau, Max examina la dictée de l’étudiante : pas brillant !

Dictée Elsa corrigée

Douze fautes, des ratures et un commentaire désobligeant sur un de ses condisciples.

Quelques minutes plus tard, Elsa entra dans le bureau, négligemment, la bouche pleine, un fruit à la main.

« On ne mange pas dans mon bureau, Mademoiselle. Veuillez jeter votre fruit de la passion dans la corbeille.

- C’est une châtaigne, Monsieur Max ! Il faudrait faire réparer vos lunettes !

- Jetez-la dans la corbeille ! répondit sèchement Max. Vous avez fait beaucoup trop de fautes à cette dictée test. Je vous laisse une dernière petite chance d’échapper à la sanction : voici une deuxième feuille sur laquelle vous allez recopier la dictée en corrigeant vos fautes. Bien évidemment, je ne tolérerai aucune erreur. »

La jeune femme s’installa avec les deux feuilles à la petite table.

« Je vous laisse travailler, déclara Max en sortant. Nous ferons un point ensemble avec vos condisciples lorsque vous aurez terminé. »

Dans le couloir, Max fut interpellé par des claquements et des gémissements en provenance du bureau de sa collaboratrice. Lorsqu’il entra , il découvrit un spectacle édifiant : le jeune Brice était debout au fond de la pièce, les yeux humides, en train de se masser les muscles fessiers.

Madame N était assise, une bonne paddle à la main. Sur ses genoux, short et slip baissés, était couché Mathieu. Il gigotait sous les coups de paddle. Ses fesses rougissaient à vue d’œil et le volume sonore de ses gémissement s’amplifiait. Mais ce changement de couleur n’impressionnait pas du tout Madame N qui continuait sa besogne avec opiniâtreté!

Mathieu sen pren

« Tout va bien, Madame N ? demanda Max

- Beaucoup de fautes, Monsieur Max ! La correction prend un peu de temps.

- Vous m’appelez quand vous avez terminé ?

- C’est bon, j’ai presque fini. » répondit son interlocutrice en intensifiant encore un peu son débit. Après trois derniers coups d’apothéose, elle lâcha enfin sa victime qui se redressa, tout pantelant en se frottant les fesses.

Une fois Mathieu rhabillé, et après avoir remercié chaleureusement sa collaboratrice, Max invita les deux hommes à le suivre. Pendant le trajet, Brice glissa un petit paquet cadeau dans la main de Max.

« De la part de Mathieu et moi, Monsieur Max, ajouta le jeune homme.

- Merci, je suis très touché, répondit Max en ouvrant le paquet et en découvrant une boîte de chocolats. Je vous rajouterai un point à la dictée !»

Il faut avouer que Max a quelques points faibles… Pas beaucoup, mais le chocolat y figure en bonne place.

Il partagea donc quelques truffes avec ses deux étudiants avant d’entrer dans le bureau.

A peine franchissaient-ils la porte qu’ils furent accueillis par une Elsa goguenarde.

« Tiens, tiens ! Voilà Prof Max et ses dix slips ! »

Max était interloqué .

« Pardon ? éructa-t-il

- J’ai dit : disciples ! Vous devriez faire réparer votre appareil auditif, Monsieur Max . »

Max sentit une colère noire monter en lui, mais il ne répondit pas. Il fit entrer et asseoir Brice et Mathieu, posa les chocolats sur le guéridon et regarda sur la table où en était le travail de la jeune femme. Ce qu’il vit le laissa sans voix. La jeune femme, au lieu de refaire la dictée, s’était amusée à faire des pliages.

Pliages Esa

Il l’attrapa par la main et l’entraîna vers le canapé où il la coucha en travers de ses genoux.

« En plus, vous ne portez pas les chaussettes réglementaires. Ces bas ne font pas partie de l’uniforme de l’Institut ! »

Elsa répondit-elle quelque chose à cette remarque ? Pas sûr. Max ne lui en laissa pas vraiment le temps. Il se mit à claquer avec véhémence les petites fesses encore couvertes, mais pas pour longtemps. La jupette fut bientôt relevée pour une sérieuse fessée retentissante. Brice et Mathieu restaient cois, mais ils ne perdaient pas une miette du spectacle.

Elsa gigotait beaucoup, ses jambes s’agitaient dans tous les sens. Elle ne tenait pas en place. Quand elle sentit que Max s’attaquait à sa culotte, elle essaya de l’en empêcher en s’y cramponnant, tentative dérisoire de préserver cet ultime rempart… Bien entendu, cette résistance héroïque ne fut pas couronnée de succès, et les petites fesses rebondies apparurent enfin aux yeux de tous dans leur splendeur infinie. Elles rougissaient à vue d’œil sous les claques vigoureuses. La jeune femme continuait de s’agiter dans tous les sens et Max fut obligé de s’interrompre à plusieurs reprises pour la replacer correctement sur ses genoux.

« Brice, veux-tu me rendre un service, s’il te plaît ?

- Bien volontiers Monsieur Max.

- Dans mon deuxième tiroir, tu trouveras un martinet. Peux-tu me l’apporter ? »

Pendant que le jeune homme s’acquittait de sa mission, Max poursuivait la sienne avec persévérance. Il s’empara du martinet que lui tendait Brice et se mit à cingler les fesses déjà bien rouges d’Elsa. La position n’était pas idéale pour le maniement du martinet. Il s’en rendait compte. D’autant plus que sa malheureuse victime ne lui facilitait pas la tâche en gigotant de plus belle.

Mathieu intervint :

«  Si je peux me permettre, Monsieur Max, pour une fessée au martinet, vous devriez placer votre jambe droite au dessus. »

Elsa01

Max s’interrompit une seconde et suivit le conseil de l’étudiant. Effectivement, il avait raison : les jambes d’Elsa étaient maintenant immobilisées, et il avait plus de recul pour cingler les petites fesses.

« Ah oui, tu as raison, Mathieu ! Merci du conseil ! »

Le rouge était maintenant bien vif. Les lanières de cuir s’abattaient impitoyablement sur la peau déjà bien tannée. Elsa essayait bien encore de se trémousser et de se déplacer, mais elle était fermement maintenue. Max assena encore quelques cinglées, puis il relâcha la jeune femme et l’envoya au coin, près du guéridon.

« J’espère que ça t’a servi de leçon. Plus que ton orthographe, c’est ton insolence et ta désinvolture que j’ai punies. »

Elsa restait immobile, les mains devant elle, les fesses à l’air, près du guéridon. Elle ne répondit pas. Elle bougeait à peine; seules ses mâchoires semblaient animées d'un léger mouvement, comme si elle avait besoin de déglutir après cette bonne correction.

« Merci de votre aide, dit Max aux jeunes gens, vous aurez encore un point en plus.

- Merci Monsieur Max répondirent-ils en chœur.

- Regardez monsieur Max ! ajouta Brice, elle est en train de manger vos chocolats ! »

Elsa choco

 

17 novembre 2015

Charlotte et Myrtille : le test d'orthographe.

Le niveau d’exigence conditionne la réussite des étudiants. Et ce niveau d’exigence est valable en premier lieu pour les enseignants. Max est très pointilleux sur la correction du langage écrit et oral de son équipe. Il a donc convoqué dans son bureau les deux nouvelles enseignantes qu’il envisage de recruter : Charlotte qui devrait prendre en charge le latin et Myrtille qui pourrait s’occuper des sciences.

« Mesdames, comme convenu, avant de signer votre contrat, je dois vérifier votre niveau d’orthographe. Nous allons faire une petite dictée…

- Une dictée ! s’exclame Charlotte, Mais enfin, Max ! Nous avons passé l’âge de faire des dictées !

- C’est vrai, Max ! renchérit Myrtille. Entre enseignants responsables, pas besoin de test. Vous pouvez nous faire confiance.

- Ne vous inquiétez pas, c’est la même dictée que je donne aux étudiants lorsqu’ils entrent en première année. D’ailleurs, pour gagner du temps, vous allez la faire en même temps qu’eux. »

Les deux femmes protestent : pas question qu’elles subissent le même test que les élèves !

« Je vais en référer au syndicat ! prévient Myrtille.

- Pour l’instant, chère Myrtille , vous n’êtes pas encore recrutée Alors pas de dictée, pas d’embauche ! C’est vous qui voyez. Si vous voulez faire la dictée, c’est par là ! »

Il ouvre la porte de son bureau et leur fait signe de le suivre. Elles le suivent en maugréant jusque dans une salle de classe dans laquelle sont déjà installés trois étudiants : Mathieu, Brice et Elsa. Un surveillant, monsieur D, ne les quitte pas des yeux.

Myrtille et Charlotte prennent place côte à côte

Max distribue à chacun une feuille de papier et lit à haute voix le texte de la dictée. Elles écrivent en rechignant. Le surveillant doit intervenir pour empêcher Elsa et Brice de se chamailler. Mais Max s’aperçoit que les deux enseignantes ne valent guère mieux.

« Myrtille, inutile de regarder sur la feuille de Charlotte ! gronde-t-il.

- Je ne regardais même pas ! » ronchonne Myrtille

Max relit la dictée et ramasse les feuilles.

« Les étudiants, vous pouvez aller en cours, je vous verrai après la pause. Les enseignantes, suivez-moi. » annonce-t-il en sortant de la salle.

De retour dans son bureau, Max fait asseoir ses deux futures collègues et corrige les copies. Charlotte et Myrtille le regardent . Elles n’osent rien dire. Un silence pesant s’installe. Il relève la tête.

« A cause des travaux, il y a un cours d’éducation musicale juste à côté, j’espère que nous ne serons pas trop dérangés.

- La musique ne me dérange pas, répond Myrtille en souriant.

- Vous me connaissez : je suis d’un naturel indulgent. Pour cette dictée test, il y a pour les étudiants normalement une tolérance de quatre fautes maximum. Au delà, je me vois contraint de sanctionner. Or, je m’aperçois que Myrtille a fait neuf fautes et, toi, Charlotte, quatre. Je suis vraiment désolé, mais je vous donc devoir vous punir.

Dictée Charlotte

- Pas moi, Max ! répond Charlotte. Avec quatre fautes, je suis encore dans la zone de tolérance !

- Tu ne m’as pas bien écouté, Charlotte, cette zone est pour les étudiants.

- Donc pas de sanction prévue pour les enseignants, si j’ai bien compris ! intervient Myrtille.

- La tolérance est de zéro pour les enseignants, Myrtille ! Et vous êtes loin du compte !

Dictée Myrtille

- Bon, Max, je serais bien restée pour papoter encore un peu, dit Charlotte en se levant, mais il se fait tard, et … »

Max se lève à son tour, attrape la main de Charlotte, et l’entraîne vers le canapé. Elle ne proteste pas quand il l’allonge sur ses genoux. Il commence à tapoter gentiment par dessus la robe. A cet instant , la musique retentit : solennelle, pathétique !

« J’adore ce morceau ! s’exclame Max en relevant la robe de Charlotte.

- C’est une musique de film, non ? demande Myrtille.

- Oui, répond Max en essayant de baisser la culotte de Charlotte. Mais, au départ, c’est un morceau de Richard Strauss « Also sprach Zarathustra » !

Chipinette punie 03

Max enlève la main de Charlotte et parvient  enfin à la déculotter. Il marque une pause pour contempler ce magnifique postérieur dont il avait déjà eu l’occasion de s’occuper. Puis, à deux mains, il accompagne la musique, en osmose avec le rythme des percussions. Son visage s’illumine, la peau des fesses de Charlotte est devenu un véritable instrument de musique auquel il impulse des nuances. Il joue sur les tonalités, selon qu’il tape au centre ou à la périphérie. La musique s’arrête brutalement avant la fin : apparemment le professeur de musique n’a as fait écouter le morceau dans intégralité. Du coup, Max s’interrompt aussi. Charlotte en profite pour se redresser et se reculotter, heureuse de s’en tirer à si bon compte.

« Bon, pour quatre fautes, c’est suffisant, déclare-t-il. Par contre, pour neuf fautes, je vais devoir être bien plus sévère.

- Mais, ça ne fait que cinq fautes de plus, hasarde Myrtille.

- C’est cela, je serai donc cinq fois plus sévère, donc. A votre tour, Myrtille ! »

Elle se lève donc et vient s’installer sur les genoux de Max.

Il ne perd pas de temps et la déculotte d’entrée, dévoilant une paire de fesses toute aussi somptueuse que la précédente. Max apprécie en connaisseur . Il constate que les réunions pédagogiques avec ses enseignants sont toujours très instructives. Il démarre vigoureusement en claquant. Pas d’autre musique, cette fois-ci, que celle produite par Max. Mais elle est rythmée et retentissante ! Il s’interrompt.

« Charlotte, peux-tu me rendre un service, s’il te plaît ?

- Bien sûr, Max

- Dans mon troisième tiroir, tu trouveras une belle paddle en bois. Peux-tu me l’apporter ? »

Charlotte ne pas bien longtemps à fournir l’objet demandé. Très esthétique, un peu comme une raquette de jokari.

Il s’en saisit et l’applique vigoureusement sur le derrière déjà bien rouge de Myrtille. Celle-ci bouge un peu. Il sent qu’elle s’agrippe à sa chaussure. Elle a saisi son lacet et s’y cramponne. Il lui attrape la main et redouble de vigueur dans ses coups de paddle.

paddle

Il finit par la lâcher, mais elle a réussi à défaire son lacet qui lui est resté dans la main . Gentiment , Max le récupère. Elle remonte sa culotte, pendant qu’il relace sa chaussure. Le Monde est partagé en deux, se dit-il : il y a ceux qui remontent leur culotte, et eux qui relacent leur chaussure.

Il revient à son bureau en sort deux feuilles .

« Mesdames, vous pouvez signer vos contrats. Bienvenue à l’Institut ! »

13 novembre 2015

Littérature (contes) : "Mira d'Or et les Trois Ours"

Un autre grand classique incontournable!

Tout près de la forêt habitait une chipie qui n’avait pas les cheveux blonds mais qu'on appelait "Mira d’Or". Pourquoi, me direz-vous, l’appelait-on Mira d’Or si elle n’était pas blonde ? Et bien tout simplement parce qu’elle passait son temps à épier et à surveiller tout le monde dans son quartier : c’était la plus curieuse et la plus chipie des chipies de la région.

Dans la forêt, près de la maison de Mira d’Or, vivait la famille Ours. Il y avait Prof Ours, Maître Ours et Ourse Blonde.
Comme il faisait très beau ce jour-là et comme ils n’avaient pas encore assez faim pour manger tout de suite, les trois ours décidèrent de faire une petite promenade. Ils sortirent donc tous les trois laissant derrière eux la porte de la maison entrouverte; ils ne craignaient pas les voleurs car ils avaient la réputation d’être très sévères et personne n’osait s’aventurer près de chez eux.

Mira d’Or ce jour-là avait aussi eu l'envie de se promener dans la forêt et, chemin faisant, elle arriva près de la maison des trois ours.

Mirador01

Elle vit que la porte n’était pas fermée et comme elle était bien curieuse de savoir qui pouvait vivre ici, elle entra.

En arrivant dans la salle à manger elle remarqua sur la table trois belles assiettes. Elle s'approcha de la première, celle de Maître Ours, goûta le magret de canard et le trouva bien trop saignant ; elle jeta donc l’assiette par terre. Elle s'approcha alors de la deuxième assiette, celle de Prof Ours, goûta la quiche et la trouva trop salée ; elle la jeta donc par terre également et se mit  à la piétiner frénétiquement. Elle s'approcha enfin de l’assiette d’Ourse Blonde, goûta les chocolats et les trouva tellement à son goût qu'elle les mangea jusqu'à la dernière miette.

Ensuite elle regarda autour d’elle : sur le buffet était posé un drôle d’objet qu’elle n’avait jamais vu : un manche en bois rouge au bout duquel étaient fixées une douzaines de lanières de cuir. – Je me demande bien à quoi cela peut servir, se dit-elle. Elle le manipula, tira sur les lanières pour voir ce qui se passait. Comme il ne se passait rien, elle tira encore plus fort et réussit à arracher une lanière. Comme elle trouvait très amusant, elle arracha toutes les lanières une par une. Lorsqu’elle eut terminé, elle regarda par terre et aperçut une belle paire de chaussures : elles étaient solides, bien noires, impeccablement cirées, mais ce qui la fascinait avant tout, c’étaient les lacets qui scintillaient et brillaient de mille feux. Elle se mit à tirer sur les lacets jusqu’à les retirer complètement .
Toutes ces activités l’avait fatiguée . Alors elle s’approcha d’un petit lit accueillant, se coucha dessus, et le trouvant tout à fait comme il faut, elle s'y endormit.

Les trois ours, ayant terminé leur petite promenade, rentrèrent à la maison.
Maître Ours voyant son assiette par terre s'écria:
- Quelqu'un a jeté mon magret!
Prof Ours voyant l'état de sa quiche s'exclama à son tour:
- Ma quiche  a fondu comme neige au soleil !
Ourse Blonde regardant son assiette dit:
- Quelqu’un a tout mangé mes chocolats!

Maître Ours avança dans la pièce et se mit à gronder:
- Quelqu'un a démoli mon martinet!
Prof Ours vociféra:
- Quelqu'un a enlevé mes lacets!
Et Ourse Blonde alors pleurnicha:
- Il y a quelqu'un sur mon petit lit!

Mira d’Or, réveillée par la voix des ours, ouvrit les yeux et vit les trois ours penchés au-dessus d'elle. Croyant rêver, elle leur fit une vilaine grimace en tirant la langue et referma les yeux.

« Même pas peur ! » grogna-t-elle en se retournant sur le ventre.

Prof Ours, très en colère releva la petite robe qui la couvrait. Maître Ours encore plus fâché, baissa la jolie petite culotte. Et Ourse Blonde, hors d’elle,  mit la première claque, forte, … mais nettement moins que la suivante assenée par Prof Ours. Quant à la troisième, c’est Maître Ours qui s’en chargea, et elle était encore plus vigoureuse que les précédentes.

Mira d’Or ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Les trois ours se mirent à la fesser copieusement à tour de bras. La pauvre chipie était tellement surprise qu’elle n’arrivait pas à protester. Ses fesses étaient claquées de toutes parts par les mains velues des ours : une, deux, trois , quatre, cinq, six mains au total ! Et ça claquait, ça crépitait, ça résonnait ! Sûr que ça devait s’entendre de l’autre côté de la forêt ! Quand même, se disait-elle, ce ne sont pas des manières ! Elle s’apprêtait à faire une remarque, lorsqu’elle constata qu’au fond, ce n’était pas si désagréable ! La douleur se transformait en une chaleur torride qui se répandait dans son corps et qui lui procurait des sensations nouvelles.
Combien de temps cela dura… elle n’aurait pas su dire, mais quand enfin, le feu nourri s’arrêta, elle ressentit comme une déception. Ses fesses étaient en feu, mais elle n’avait pas encore envie d’éteindre l’incendie.

Mirador02

Elle se leva, se rajusta, les regarda tous les trois dans les yeux et déclara :

« Eh les nounours ! Vous savez quoi ? Même pas mal ! »

Mais elle s’enfuit tout de même en courant !

7 novembre 2015

La place de l'éducation physique.

L’éducation physique et sportive occupe toute sa place à l’Institut. Notre professeur de latin, Madame Charlotte a d’ailleurs trouvé une formule qui résume à elle seule notre philosophie : « Mens sana in corpore sano » . En fait, elle l’a trouvée par hasard en recherchant l’adresse d’un sauna pour hommes.

Mais revenons à notre propos :

Nos étudiants pratiquent régulièrement des activités d’athlétisme : l’entraînement est intensif et rigoureux.

Lancer

Départ course avec surveillant

Les jeux font également partie intégrante du sport, mais outre l’aspect ludique, l’exigence est au rendez-vous.

Ping pong

Babyfoot

27 octobre 2015

La petite peste se fait punir!

Max marchait tranquillement dans les couloirs. C’était le milieu de l’après-midi. Et pour une fois, cette journée avait été calme : pas d’incident majeur, pas de professeur déprimé, pas de bagarre entre élèves, pas d’indigestion…

Aucun bruit ne filtrait à travers les portes des salles de classes, pourtant pleines à craquer, comme si l’ensemble des étudiants avait été touché par la grâce…

Max savourait ce calme lorsqu’une odeur caractéristique vint lui chatouiller les narines… une odeur de tabac en provenance des toilettes des filles !

A pas de loup, il se dirigea vers la porte et l’ouvrit tout doucement. Il l’aperçut toute suite par terre : un mégot maculé de rouge à lèvre, mal écrasé, mal éteint, qui continuait à se consumer au milieu de la pièce

Lisette B 01

… et une élève qui lui tournait le dos, face au miroir en train de se brosser les cheveux. Lorsqu’elle vit le reflet de Max dans le miroir, elle laissa échapper un juron et la brosse dans le lavabo (enfin, la brosse dans le lavabo ; le juron, lui, atterrit dans l’oreille de Max) :

« Oh ! Putain ! Maxouille ! 

- Plusieurs remarques, Margot, dit Max d’un ton agacé. Un, je préfère qu’on m’appelle Monsieur Max. Deux, je n’aime pas entendre de gros mots dans mon Institut. Trois, il est absolument interdit de fumer !

- Ah merde, je suis désolée, Monsieur Maxouil… Max ! Mais pour la clope, c’est pas moi, je vous jure ! Je viens juste d’arriver… »

Max la regardait d’un air dubitatif. Tout en parlant, Margot lui désignait du doigt une des cabines qui apparemment était occupée.

« Bon, ça ira pour cette fois, Margot, mais je te conseille de surveiller ton langage ! Sinon, je pourrais bien trouver un autre usage à ta brosse ! Compris ! »

Margot récupéra sa brosse sans répondre. D’un geste, Max lui indiqua la sortie, et elle s’en alla rapidement. Du bout du pied, il écrasa le mégot, et resta sans bouger, bras croisés, fixant la porte de la cabine. Il entendit alors un chuchotement :

« Eh ! Margot ! Tout va bien ?

- Humm humm répondit Max sans ouvrir la bouche.

- Il est parti le vieux schnock ?

- Humm humm» répéta Max en se déplaçant silencieusement. 

La porte de la cabine s’ouvrit, et la tête de Lisette apparut. Elle sortit, mais sursauta en se trouvant nez à nez avec Max. Elle tenta de retourner dans la cabine, mais il l’avait bloquée avec son pied.

« Je suis désolée, Monsieur Max, je ne parlais pas de vous !

- Ah ? Et de qui parlais-tu, Lisette ?

- De … quelqu’un que Margot et moi on connaît… qui est très vieux…

- Aussi vieux que moi ?

- Non, quand même pas… enfin si je veux dire…

- Tu te moques de moi ?

- Oh non, Monsieur Max, je n’oserais pas !

- Et le mégot ? ce n’est pas toi, non plus ?

- Quel mégot ? Ah, ce mégot-là ? Non non ce n’est pas moi.

- Le paquet qui est dans la cuvette, ce n’est pas toi qui l’a jeté non plus ? » demanda Max en désignant le morceau de carton froissé qui flottait sur l’eau.

Lisette était toute rouge et tremblait.

« Je vais tout vous expliquer, Monsieur Max…

- Mais j’y compte bien Lisette. Tu vas me suivre dans mon bureau et tu vas tout m’expliquer !

- Dans votre bu… Là maintenant ? Mais c’est à dire que je voulais retourner en cours… Je passerai un peu plus tard.

- J’ai dit : dans mon bureau, tout de suite, Lisette ! Et tu marches devant moi ! »

Lisette obéit et l’un derrière l’autre, il remontèrent le couloir jusqu’au bureau directorial.

Max s’assit et regarda la jeune étudiante qui lui faisait face.

«  Je suis bien content de t’accueillir dans ce bureau, Lisette. Je te rappelle que je t’y avais déjà convoquée et que tu n’avais pas daigné venir !

- Pas daigné !!! ? »

La jeune femme éclata en sanglots.

« Vous êtes injuste, Monsieur Max ! Vous savez très bien que j’avais une bonne raison ! Mais vous ne m’avez pas crue ! Vous n’avez pas confiance en moi ! Vous êtes méchant !

- Bon… mettons que je n’ai rien dit ! Oublions cet incident. Je veux bien admettre qu’il s’agit d’un malentendu. Je ne demande qu’à avoir confiance en toi, Lisette, mais il faut arrêter de me raconter des bobards !

- Des bobards !

- Le vieux schnock, c’est bien de moi qu’il s’agit. Il ne faut pas en plus me prendre pour un imbécile ! D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que tu me manques de respect !

- Moi ! Je vous ai manqué de respect ?

- Tiens, la preuve ! »

Max ouvrit un dossier et montra le contenu à Lisette.

 

Lisette B

« Tu as déjà été punie à deux reprises pour ça !

- Je suis désolée, je vous demande pardon, Monsieur Max ; j’ai eu tort !

- Parle-moi des cigarettes.

- Euh… vous ne préférez pas qu’on oublie aussi cet incident ?

- Non, je ne préfère pas !

- C’est parce que j’ai beaucoup travaillé cette semaine… D’ailleurs vous avez vu mes notes : j’ai bien remonté ce trimestre. Alors pour me détendre , j’ai fumé… un peu

- Un peu ? C’est à dire ?

- Juste un paquet… c’est tout, je vous jure ! Ce n’est pas un drame après tous les efforts que j’ai fournis ! Voyez mes résultats : vous devriez être content !

- Content ? Tu sais ce que tu mérites ?

- Ben … au moins les encouragements, non ?

- Pas exactement… Je vais t’aider : ça commence par un f !

- Oh ! Les félicitations ! Monsieur Max, vous êtes vraiment trop gentil !

- Gentil ? Je ne crois pas. On en reparlera après la fessée.

- Ah non ! Pas une fessée ! C’est dégueulasse ! J’ai ben travaillé et vous voulez me punir !

- Assez discuté ! J’ai entendu tes arguments. Et estime-toi heureuse d’échapper au martinet ! »

Max se leva et alla s’installer sur le canapé. Lisette ne bougeait pas, l’implorant de ses yeux humides.

« Je commence à perdre patience, Lisette ! »

La jeune femme fit quelques pas en direction de Max mais s’arrêta à bonne distance.

Alors, excédé, il se leva, l’agrippa par le poignet et se rassit en l’étendant sur ses genoux. Sa main droite se mit en action aussitôt, rebondissant sur la jupette de Lisette qui ponctuait chaque coup d’un faible gémissement.

Jugeant sans doute que la punition était trop douce, Max releva la jupe.  Lisette voulut émettre une remarque, mais comme maintenant les claques s’abattaient vigoureusement sur sa fine culotte, elle opta pour une reprise des gémissements. D’autant qu’ils commençaient à être justifiés, car Max y allait crescendo. Une jupe, ça n’a l’air de rien, mais ça amortit bien ; voilà ce que se disait Lisette. Elle fut interrompue dans ses réflexions en sentant que Max faisait glisser l’élastique de sa culotte. Elle tenta de l’en empêcher, mais il lui bloquait les deux bras avec sa main gauche. Pour un vieux schnock, il a quand même de la poigne, se disait-elle. Les claques reprirent de plus en plus belles. Plus aucune protection sur ses pauvres fesses, maintenant ! La douleur était vive, une brûlure intense. Et ça n’en finissait pas. Elle essaya bien de lui dire, mais entrecoupé de gémissements, son discours était inaudible.

Lisette B 02

Les claque s’arrêtèrent . Mais Max la tenait toujours fermement sur ses genoux.

« Oui ? tu voulais dire quelque chose, Lisette ? Je n’ai pas bien compris . Tu peux reformuler ?

- Oui… Monsieur Max, renifla-t-elle. Je vous présente mes excuses. Je vous promets que je ne fumerai plus… plus un paquet entier.

- Tu t’excuses auprès du vieux schnock ?

- Vous n’êtes pas si vieux que cela finalement… et encore moins schnock….

- Ah ?

- Je vous certifie que cette attitude irrespectueuse ne se reproduira plus… en tous cas, je ferai tout pour.

- Bien. Nous en resterons là pour cette fois. Tu peux retourner en cours. » dit-il en la lâchant.

Elle se releva, se rajusta, essuya ses larmes et sortit sans se retourner.

Lisette B 03

Publicité
Publicité
<< < 10 20 21 22 23 24 25 26 27 28 > >>
Institut du Professeur Max
Publicité
Newsletter
Institut du Professeur Max
Derniers commentaires
Réseau international

Network button

Archives
Visiteurs
Depuis la création 66 424
Publicité