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Institut du Professeur Max
13 novembre 2015

Littérature (contes) : "Mira d'Or et les Trois Ours"

Un autre grand classique incontournable!

Tout près de la forêt habitait une chipie qui n’avait pas les cheveux blonds mais qu'on appelait "Mira d’Or". Pourquoi, me direz-vous, l’appelait-on Mira d’Or si elle n’était pas blonde ? Et bien tout simplement parce qu’elle passait son temps à épier et à surveiller tout le monde dans son quartier : c’était la plus curieuse et la plus chipie des chipies de la région.

Dans la forêt, près de la maison de Mira d’Or, vivait la famille Ours. Il y avait Prof Ours, Maître Ours et Ourse Blonde.
Comme il faisait très beau ce jour-là et comme ils n’avaient pas encore assez faim pour manger tout de suite, les trois ours décidèrent de faire une petite promenade. Ils sortirent donc tous les trois laissant derrière eux la porte de la maison entrouverte; ils ne craignaient pas les voleurs car ils avaient la réputation d’être très sévères et personne n’osait s’aventurer près de chez eux.

Mira d’Or ce jour-là avait aussi eu l'envie de se promener dans la forêt et, chemin faisant, elle arriva près de la maison des trois ours.

Mirador01

Elle vit que la porte n’était pas fermée et comme elle était bien curieuse de savoir qui pouvait vivre ici, elle entra.

En arrivant dans la salle à manger elle remarqua sur la table trois belles assiettes. Elle s'approcha de la première, celle de Maître Ours, goûta le magret de canard et le trouva bien trop saignant ; elle jeta donc l’assiette par terre. Elle s'approcha alors de la deuxième assiette, celle de Prof Ours, goûta la quiche et la trouva trop salée ; elle la jeta donc par terre également et se mit  à la piétiner frénétiquement. Elle s'approcha enfin de l’assiette d’Ourse Blonde, goûta les chocolats et les trouva tellement à son goût qu'elle les mangea jusqu'à la dernière miette.

Ensuite elle regarda autour d’elle : sur le buffet était posé un drôle d’objet qu’elle n’avait jamais vu : un manche en bois rouge au bout duquel étaient fixées une douzaines de lanières de cuir. – Je me demande bien à quoi cela peut servir, se dit-elle. Elle le manipula, tira sur les lanières pour voir ce qui se passait. Comme il ne se passait rien, elle tira encore plus fort et réussit à arracher une lanière. Comme elle trouvait très amusant, elle arracha toutes les lanières une par une. Lorsqu’elle eut terminé, elle regarda par terre et aperçut une belle paire de chaussures : elles étaient solides, bien noires, impeccablement cirées, mais ce qui la fascinait avant tout, c’étaient les lacets qui scintillaient et brillaient de mille feux. Elle se mit à tirer sur les lacets jusqu’à les retirer complètement .
Toutes ces activités l’avait fatiguée . Alors elle s’approcha d’un petit lit accueillant, se coucha dessus, et le trouvant tout à fait comme il faut, elle s'y endormit.

Les trois ours, ayant terminé leur petite promenade, rentrèrent à la maison.
Maître Ours voyant son assiette par terre s'écria:
- Quelqu'un a jeté mon magret!
Prof Ours voyant l'état de sa quiche s'exclama à son tour:
- Ma quiche  a fondu comme neige au soleil !
Ourse Blonde regardant son assiette dit:
- Quelqu’un a tout mangé mes chocolats!

Maître Ours avança dans la pièce et se mit à gronder:
- Quelqu'un a démoli mon martinet!
Prof Ours vociféra:
- Quelqu'un a enlevé mes lacets!
Et Ourse Blonde alors pleurnicha:
- Il y a quelqu'un sur mon petit lit!

Mira d’Or, réveillée par la voix des ours, ouvrit les yeux et vit les trois ours penchés au-dessus d'elle. Croyant rêver, elle leur fit une vilaine grimace en tirant la langue et referma les yeux.

« Même pas peur ! » grogna-t-elle en se retournant sur le ventre.

Prof Ours, très en colère releva la petite robe qui la couvrait. Maître Ours encore plus fâché, baissa la jolie petite culotte. Et Ourse Blonde, hors d’elle,  mit la première claque, forte, … mais nettement moins que la suivante assenée par Prof Ours. Quant à la troisième, c’est Maître Ours qui s’en chargea, et elle était encore plus vigoureuse que les précédentes.

Mira d’Or ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Les trois ours se mirent à la fesser copieusement à tour de bras. La pauvre chipie était tellement surprise qu’elle n’arrivait pas à protester. Ses fesses étaient claquées de toutes parts par les mains velues des ours : une, deux, trois , quatre, cinq, six mains au total ! Et ça claquait, ça crépitait, ça résonnait ! Sûr que ça devait s’entendre de l’autre côté de la forêt ! Quand même, se disait-elle, ce ne sont pas des manières ! Elle s’apprêtait à faire une remarque, lorsqu’elle constata qu’au fond, ce n’était pas si désagréable ! La douleur se transformait en une chaleur torride qui se répandait dans son corps et qui lui procurait des sensations nouvelles.
Combien de temps cela dura… elle n’aurait pas su dire, mais quand enfin, le feu nourri s’arrêta, elle ressentit comme une déception. Ses fesses étaient en feu, mais elle n’avait pas encore envie d’éteindre l’incendie.

Mirador02

Elle se leva, se rajusta, les regarda tous les trois dans les yeux et déclara :

« Eh les nounours ! Vous savez quoi ? Même pas mal ! »

Mais elle s’enfuit tout de même en courant !

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13 décembre 2015

Noël à l'Institut

 

Max père noël

Apprendre et travailler pour améliorer ses compétences, voilà certes, le premier objectif de nos étudiants! Mais il ne faut pas oublier les traditions et les fêtes. Noël est un grand moment que tous partagent : directeur, enseignants et étudiants.

 

Nous sommes tous mobilisés pour faire de ce moment festif un moment de rassemblement convivial où , pour un court instant, on peut mettre entre parenthèses la nécessaire rigueur liée au travail scolaire.

 

Le sapin, les guirlandes, les cadeaux sont au rendez-vous. C'est magique : c'est Noël !

Joyeux noël

28 décembre 2015

Du chahut pour Charlotte!

La porte du bureau s’ouvrit à toute volée. Max, qui était en train de jouer au jeu du pendu sur fesseemag.com referma précipitamment son ordinateur et leva la tête.

« Bonjour Max !  clama Charlotte en refermant la porte.

- Bonjour Charlotte, répondit Max, euh…en général, les enseignants frappent avant d’entrer ! »

Pendu

Le problème, avec Charlotte, c’est sa double casquette : elle est professeur de latin à l’Institut, et donc sous l’autorité hiérarchique de Max ; mais elle est aussi présidente de la fondation qui finance en grande partie l’Institut. Les relations ne sont pas toujours simples avec elle, et avaient parfois donné lieu à des échanges cuisants de part et d’autre.

Ce matin-là, elle était campée fièrement devant le bureau, arborant un grand sourire victorieux et tenant dans ses bras une minuscule boule de poils qui gigotait.

« Ce n’est pas la prof de latin qui est devant toi, Max ! C’est la Présidente ! »

Aïe ! ça s’annonçait mal…

« Chère présidente, que me vaut l’honneur de ta présence ?

- Je suis très mécontente, Max ! Cet Institut va à vau-l’eau ! Il faut réagir ! Tiens-moi Kikou. »

Elle tendit la boule de poils à Max , qui la prit machinalement.

« De quoi s’agit-il ?

- De chahut, Max, de chahut pendant les cours !

- Non, … ce que tu m’as mis dans les bras, c’est quoi ?

- Bah ! C’est Kikou ! Mon tout petit… Mon bébé Yorkshire .

- Bien sûr… ça frétille, hein ?

- Tu es sage, hein Kikou? Tu ne mords pas Maxounet !

- Ah … parce que ça mord aussi ?

- Max ! Je te parle de chahut ! Il se passe des choses inadmissibles. Les étudiants se vantent d’atroces bêtises faites en classe. Au vu et au su des enseignants qui laissent faire sans réagir !

- Quelles bêtises ?

- Des avions en papier qui volent à travers la classe, des billets doux qui circulent, des trafics de substances douteuses, que sais-je encore ! En tant que Présidente, je m’insurge, je m’indigne, que dis-je je m’indigne, je m’offusque, Max !

- Gentil, Kikou…

- Je réclame des têtes ! Et en premier lieu, la tienne, Max !

- De profundis !

- Des profs ont dit quoi ?

- Rien , laisse tomber… Tu veux me virer ?

- Non… Je veux juste te donner une bonne leçon ! Pour t’apprendre à tenir ton équipe. Une bonne fessée !

- Ah non ! Pas ça !

- Tu l’as bien méritée !

- Non … C'est ton chien! Il vient de me vomir dessus ! Sur mon pantalon de tergal !

- Oh mon Dieu. Donne-le moi, je vais l’emmener tout de suite …

- Au pressing ?

- Non, chez le vétérinaire ! »

Max se leva, posa la boule de poil par terre. Le Yorkshire se mit à courir vers sa maîtresse en remuant la queue. Pendant ce temps, Max tentait d’essuyer son pantalon avec des lingettes. Charlotte n’avait d’yeux que pour son petit chien.

chien

« Bon, ça a l’air d’aller mieux, mon Kikou ! Tout va bien, Max. Rien de grave.

- Rien de grave ? Un costume tout neuf ? Si ça se trouve, ça ne partira pas, même au nettoyage à sec !

- Ce n’est que du tissu …

- Regarde-moi cette tache : ça va faire une belle auréole ! Du chahut, disais-tu ? Oui, j’en ai entendu parler moi aussi ! Ce chahut ne se produit que dans un seul cours : le cours de latin !

- Quoi ?

- Eh oui ! Dès que tu as le dos tourné, les étudiants en profitent ! Tu parlais d’une bonne leçon ? Même d’une fessée, je crois ?

- Je plaisantais…

- Eh bien tu vas être servie ! »

Et Max, très remonté, empoigna Charlotte, et en s’asseyant sur le canapé, l’allongea sur ses genoux. Et il se mit à claquer, à claquer, d’abord sur le jean, mais jugeant que l’étoffe amortissait un peu trop l’effet recherché, il baissa le pantalon et poursuivit son œuvre sur la petite culotte bleue. Kikou était assis sagement et observait la scène d’un œil dubitatif.

La culotte ne tarda pas à rejoindre le jean. Les superbes fesses de Charlotte avaient déjà une belle teinte rose. Imperturbablement, Max poursuivit sa mission. Charlotte ne disait rien, apparemment vexée, non pas de la fessée, ce n’était pas la première qu’elle recevait, mais du fait d’avoir été chahutée en cours pas ses étudiants. Elle ne décolérait pas ! Les claques retentissaient dans le bureau, les fesses de Charlotte rougissaient, lentement, mais sûrement.

Fessée Charlotte

Lorsque Max la lâcha, elle se releva et se rhabilla en silence, prit son petit chien et se dirigea vers la porte.

Avant de sortir, elle retourna :

« Qui est-ce qui t’a parlé du chahut en cours de latin ?

- Charlotte, le secret professionnel m’interdit de …

- Je vais m’occuper de ton pantalon en tergal. Je te promets qu’il ressortira comme neuf !

- Merci Charlotte ! C’est le jeune Brice qui m’en a parlé… il est bien placé : c’est lui le meneur. »

Et elle sortit d’un air déterminé. Max eut une pensée émue pour le malheureux Brice....

31 décembre 2015

Voeux 2016

Pour cette nouvelle année,  l’Institut du Professeur Max vous souhaite de pouvoir :

 

- exprimer vos désirs,

- vivre vos envie,

- partager vos plaisirs,

- croquer la vie à pleines dents,

- jouir de chaque instant.

 

Merci à vous, lecteurs, qui m’accompagnez dans mes fantaisies ! Continuons cette aventure ensemble !

Bienvenue en …

voeux 2016

8 avril 2016

La chipie culottée enfin démasquée ! (1ère partie)

Ce matin-là, Max arrive à son bureau très tôt comme d’habitude. Il est bien réveillé, certes, mais les souvenirs d’une soirée un peu prolongée et légèrement arrosée embrument un peu son esprit. En mode automatique, il parcours les couloirs de l’Institut, arrive devant la porte de son bureau , introduit sa clé, ouvre la porte et entre…

Il fait quelques pas et s’arrête brusquement… Il lui semble soudain qu’en ouvrant la porte, son esprit vif et alerte (mais peut-être encore un peu embrumé) a enregistré une information bizarre, une anomalie…

Il retourne à la porte et découvre avec stupeur un dessin placardé dessus.

Dessin n°1

Max arrache le papier, le froisse et le jette dans sa poubelle. Quelques minutes plus tard le travail aidant, il a oublié l’incident.

 

Le lendemain, quelle n’est pas la stupeur de Max en constatant qu’un autre dessin est affiché sur sa porte, avec la même signature que la veille : La Chipie Masquée. D’un geste rageur, il fait subir au papier le même sort qu’au précédent… mais il a plus de mal, cette fois-ci à oublier l’incident.

Dessin n°2

 

Lors de ses déambulations dans les couloirs, il croise plusieurs étudiants, les observe du coin de l’œil en se demandant lequel d’entre eux s’amuse à ce petit jeu. Il guette le moindre rire sous cape, le moindre clin d’œil, le moindre regard moqueur… La paranoïa le guette !

 

Le surlendemain, il s’approche de son bureau avec une boule au ventre, et il découvre le troisième dessin, la parodie d’un jeu du labyrinthe qu’il avait proposé récemment à ses étudiants pour les détendre.

Dessin n°3

Il décide alors de convoquer une assemblée générale . 

Dans le grand amphi, tout le monde est là : étudiants, enseignants, personnel administratif… Max prend la parole.

« Depuis plusieurs jours, une personne malintentionnée, lâchement cachée sous le pseudonyme de La Chipie Masquée se permet d’apposer des affiches malveillantes sur la porte de mon bureau. De tels comportements sont inadmissibles dans un établissement comme le nôtre et le ou la coupable mérite d’être sévèrement sanctionné. Toutefois, si, dans un souci de repentir, cette personne décidait de se dénoncer, je pourrais faire preuve d’un minimum de clémence dans l’application de la sanction… »

Il se tait, guette les réactions… pour l’instant, il n’y en a pas : les visages sont fermés, le silence est pesant. Il poursuit :

« Dans le cas contraire, et j’en serais désolé, je me verrais contraint d’envisager une punition collective. »

Un murmure de protestation commence à se faire entendre. Max observe les visages, et plus particulièrement l’un d’entre eux :  ses soupçons se portent tout naturellement sur Léa, la plus facétieuse de ses étudiantes !

« Léa, tu es sûre que tu n’as rien à dire ? »

Léa rougit, fait non de la tête. Elle sent tous les regards tournés vers elle. Ses yeux s’humidifient.

«  Non, Monsieur Maxou ! Ce n’est pas moi, je vous jure ! » gémit-elle dans un sanglot.

Elle a l’air sincère… Alors qui donc ? Max regarde attentivement les enseignants. Il a eu maille à partir avec Myrtille et Charlotte ; auraient-elles eu l’idée de se venger ?

Ou alors une étudiante vexée d’avoir été punie ? Luciana dont la susceptibilité n’a d’égal que la fierté ? Margot dont les colères et le langage de charretier résonnent régulièrement dans les couloirs ? Dorothée dont les réactions sont rarement prévisibles ?

Ou bien Fanny la pétillante ? Possible… Tiens ! Et Lisette qui collectionne les transgressions ! Oui, ça serait bien dans son style !  Ou alors Elsa la déjantée ?  Angéla La ronchon, bien qu’elle se soit calmée ces derniers temps ? Violette, la sourde-muette ?

Beaucoup trop de suspects, décidément !

Plusieurs mains se lèvent.

Max donne la parole à Charlotte.

«  En tant que présidente du Conseil, je m’interroge sur la façon dont cette école est gérée. Un peu moins de laxisme et un peu plus de fermeté ne seraient pas du luxe !

- Tu veux de la fermeté, Charlotte ? En voici : la punition collective concernera bien entendu les étudiants, mais aussi les enseignants ! »

Cette fois-ci , c’est un véritable brouhaha qui fuse au sein des professeurs.

Max reprend la parole.

« La séance est levée. Si quelqu’un a quelque chose à dire, je l’attend dans mon bureau… Demain matin, il sera trop tard. »

Et il sort de l’amphi sans se préoccuper des regards réprobateurs fixés sur lui.

 

Max reste dans son bureau et attend… les heures passent … l’institut se vide, les lumières d’éteignent , le silence s’installe. Il reste immobile, dans le noir, derrière la porte, à l’affût…

 

Il sent que le sommeil n’est pas loin : ses yeux picotent, il baille, sa tête dodeline… toujours rien… quoique ? Quel est ce bruit ? pas vraiment un bruit de pas, mais comme un léger glissement…

Il pose doucement sa main sur la poignée, et , dès qu’il sent un vague mouvement, il ouvre brutalement la porte et se trouve face à la chipie masquée…

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12 avril 2016

La chipie culottée enfin démasquée (deuxième partie)

Elle sursaute, porte la main à sa bouche pour étouffer un cri de surprise. Max la dévisage pour essayer de deviner son identité, mais avec le masque, le bonnet et la cape, elle est méconnaissable. Elle se ressaisit très vite :

« C’est bien ici, le bal ? demande-t-elle d’une toute petite voix aiguë, visiblement contrefaite.

- Pardon ?

- Le bal masqué de l’école, c’était bien , ce soir ? Non ? Alors j’ai dû me tromper, excusez-moi ! »

Et elle tente de s’esquiver… Mais Max a été plus rapide et l’a saisie par le poignet .

« Un bal ? Vous voulez de la danse, mademoiselle ? Eh bien, vous allez être contente ! Vous allez pouvoir vous trémousser ! Et en cadence ! »

Elle essaie de se dégager, mais la poigne de Max est solide et ferme. Elle se sent entraînée vers le canapé. Max la couche sur ses genoux, retrousse la jupe et baisse la petite culotte !

Elle proteste :

« Ah non ! Monsieur Maxouille, ce n’est pas moi ! ! »

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Mais Max n’en a cure. Bien qu’impressionné par le spectacle magnifique de cette petite paire de fesses qui ne lui est pas étrangère, il se met au travail avec ardeur. Et il claque, et il claque… et il claque ! Le bruit résonne dans le bureau, dans les couloirs de l’institut, vide à cette heure-ci. Le petit postérieur prend rapidement des couleurs de plus en plus vives.

La chipie reste stoïque, ne proteste pas… c’est tout juste s’il la sent à peine gigoter. Max sent que sa main droite chauffe, mais il ne faiblit pas. Au contraire ! Les superbes fesses virent maintenant au carmin !

Il s’arrête enfin. Elle se redresse et veut remonter sa culotte. Max lui saisit à nouveau le poignet.

« Avant de te reculotter, tu pourrais peut-être retirer ton masque ?

- Il n’en est pas question ! » rétorque-t-elle d’un air de défi.

Max est interloqué par le cran de la chipie masquée. Il pense un instant à lui arracher son masque de force, mais quelque chose en lui l’en empêche.

«  Je te conseille de l’enlever tout de suite, si tu ne veux pas tâter du martinet ! »

Elle ne bouge pas, se contentant de soutenir son regard. Alors il ouvre son tiroir et en sort le martinet.

« Allez ! Enlève-moi ce masque et on n’en parle plus ! »

Sans répondre, elle se courbe sur le bureau, présentant ses fesses déjà meurtries.

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Alors, les lanières se mettent à siffler dans l’air et s’abattent impitoyablement sur leur cible. Là, elle commence à se tortiller, quelques gémissements s’échappent, venant ponctuer les claquements secs du cuir sur la chair. Au bout d’une douzaine de coups, Max suspend son geste.

« Tu es sûre que tu ne veux pas retirer ton masque ?

- Oui, balbutie-t-elle, tout à fait sûre ! »

Alors il reprend son ouvrage de plus belle. Il s’interrompt une nouvelle fois, pour lui laisser une chance de se démasquer, mais elle ne s’en saisit pas. Le rouge cramoisi s’orne maintenant de zébrures violacées… Il se dit que ça suffit, qu’elle est assez punie…

Il range le martinet dans le tiroir et s’assoit à son bureau.

« Tu peux te reculotter maintenant ! »

Elle obéit, silencieusement. Elle remet sa cape en place et tourne les talons…

« Eh bien, Fanny, tu ne dis pas au revoir ? »

Elle se retourne, interloquée.

« Comment m’avez-vous reconnue ?

- Je connais bien mes étudiantes ! Et certaines, encore plus par leurs fesses que par leur visage ! »

Alors, d’un geste gracieux, elle arrache masque et bonnet, secoue la tête pour délier ses longs cheveux… Elle esquisse un sourire contrit :

« Vous êtes fessionomiste, monsieur Maxouille ! Je vous demande pardon pour les affiches sur votre porte. Au revoir Monsieur Maxouille. »

Et elle sort en frottant son pauvre derrière douloureux…

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18 avril 2016

Rédaction... et découpage!

A partir de l’image ci-dessous, vous voudrez bien rédiger une petite histoire, en répondant notamment aux questions suivantes :

Où se passe l’action ?

Qui sont les personnages ?

Que vient-il de se passer ?

Que va-t-il se passer ensuite ?

Merci de présenter un travail soigné et original ! (sinon ...)

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24 janvier 2016

Problèmes et logique

Voici le type de problèmes que nos étudiants peuvent avoir à résoudre en cours de mathématiques:

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Lisette, Mylène et Dorothée ont eu des très mauvaises notes, chacune dans une des matières suivantes : sciences, histoire et grammaire.

Max utilise pour chacune un instrument de punition différent : martinet, canne et ceinturon.

Lisette est excellente en histoire, ce qui lui évite le martinet.

trois chipies au coin

Mylène n’a jamais reçu le martinet.

Le ceinturon n’est pas utilisé en sciences.

Lisette n’est pas punie avec la canne.

Pour chaque étudiante, indiquez la matière échouée et l’instrument de punition utilisé.

En ce qui concerne les mathématiques, les mauvaises réponses seront punies à l'aide des trois instruments sus-mentionnés.

Et voici la récompense pour les bonnes réponses :

 

25s8mzlMerci à Mirabelle pour ce joli montage !

 

 

27 novembre 2015

Education musicale (apprendre les chansons du répertoire): "Les claques fortes"

Encore une chanson du répertoire que nos étudiants apprennent à l'Institut. Ils la chantent en Montand les escaliers pour se rendre en cours....

Partition claques fortes

 

Oh, il faudra bien que tu te souviennes
De tes petits caprices de chipie !
Je te préviens : tu vas t’en prendre une belle,
Tes fesses vont chauffer, je te le dis !

Les claques fortes se ramassent à la pelle,
Tu vois je n'ai pas oublié.
Les claques fortes se ramassent à la pelle,
Les petits coups de martinet aussi.

Tes yeux larmoyants, peu m’importe,
Il n’est pas question que j'oublie.
Tu vois, je n'ai pas oublié,
Les mauvais coups que tu m’as faits...

C'est une fessée, oui, il me semble,
Bien méritée, et tu le sais.
Je le vois : maintenant tu trembles,
C’est mérité et tu le sais.
On récolte souvent ce qu’on sème,
Et parfois ça peut faire du bruit.
Maintenant, penche-toi sur la table
Pour être vertement punie.

Feuilles mortes

 

C'est une fessée, oui, il me semble,
Bien méritée, et tu le sais.
Je le vois : maintenant tu trembles,
C’est mérité et tu le sais.
On récolte souvent ce qu’on sème,
Et parfois ça peut faire du bruit.
Maintenant, penche-toi sur la table
Pour être vertement punie.

2 mars 2016

Fanny conjugue en anglais

« Vous vouliez me voir, Monsieur Maxouille ? »

Max leva la tête. La jeune femme arborait un sourire malicieux derrière ses lunettes.

« Oui, Fanny. Deux remarques. La première : je m’appelle Max…

- Bien sûr ! Excusez-moi, Monsieur Maxouille !

- Hem ! La deuxième : la leçon sur le présent en anglais n’a pas été apprise !

- Rrôh ! Mais si ! Mais je n’y comprends rien : des fois on met ing  et des fois non !

- Pourtant c’est simple ; je vais t’expliquer…

Présent en anglais

- Ah ça, c’est gentil, monsieur Maxouille !

- Max… Peux-tu me traduire cette phrase : When a brat is too naughty, I spank her.

- Euh oui : quand une chipie est trop vilaine, vous la fessez !

- C’est quel temps, Fanny ?

- Ben… du présent.

- Et pourtant, je ne suis pas en train de te fesser !

- Effectivement…

- C’est du présent qui indique une action permanente ou fréquente. Donc, on emploie le présent simple. Tu comprends ?

- Oui, mais alors quand est-ce qu’on met ing ? »

Max se leva, posa sa veste sur le dossier de sa chaise, et alla s’asseoir sur son canapé. Il fit signe à la jeune femme de venir le rejoindre.

Elle le regarda d’un air étonné.

« Pourquoi vous voulez qu’on aille sur le canapé ?

- C’est pour t’expliquer… Tu comprendras mieux. »

Elle s’approcha lentement, pas trop rassurée. Max l’attrapa par le bras et la coucha en travers de ses genoux.

« Eh ! Mais qu’est-ce que vous faites ?

- Bonne question… Mais repose-la en anglais.

- Euh… what… are you doing ?

- Bravo Fanny! Tu viens d’employer le bon présent !”

Max releva la jupe et baissa la culotte de la petite Fanny.

“Donc voici ma réponse : I am spanking a naughty brat!”

Anim

Et il se mit à claquer les petites fesses rebondies de l’étudiante.

« Mais je ne suis pas une euh… brat !

- Tu remarqueras que j’ai employé la forme progressive en ing pour indiquer ce que je suis en train de faire…

- Oui… je me rends bien compte de ce que vous êtes en train de faire !

- Donc c’est simple : quand je décris une action immédiate, c’est du présent progressif : bing ! bing ! bing ! »

Et chaque bing était ponctué d’une vigoureuse claque sur le délicieux postérieur de Fanny.

« Oui, ça y est ! J’ai compris, Monsieur Max … Ouille !

- Et arrête de m’appeler Maxouille ! répliqua Max avec une lourde claque retentissante.

- Oui… Promis, Monsieur Max … Aïe ! »

Il l’aida à se relever. Elle se rajusta lentement, pendant que Max retournait à son bureau.

Avant de sortir, elle se retourna vers lui :

« Thank you very much, Mr Maxouille!”

1 avril 2016

Adieu Max... Vive Max 2!

Adieu Max

Triste 1er avril pour l’Institut qui pleure la disparition de son directeur bien-aimé.

Le professeur Max vient de nous quitter brutalement, victime d’un accident du travail.

D’après les renseignement que nous possédons, Max était en train d’enseigner, lorsque , pour des raisons encore obscures, il a perdu le contrôle de son martinet, qui lui a échappé des mains et est parti en l’air. Bouche bée, Max l’a observé faire plusieurs loopings et doubles axels… puis retomber brutalement au fond de sa gorge… Il n’a pas survécu à l’étouffement provoqué par le redoutable manche qui s’était introduit  impitoyablement dans son œsophage …

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Les hommages seront, n’en doutons pas, nombreux pour ce directeur dont tous louaient la bonté, la tolérance, l’indulgence et la délicatesse.

...

Non non non, Max n'est pas mort ! Et comme le dit si bien Waldo, tel le phénix, il renait de ses cendres !

Et voici ...

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23 avril 2016

Enseigner l'histoire

L’histoire est un élément essentiel pour comprendre le présent. Elle fait le lien entre les générations. L’histoire ne se résume pas une succession de dates mais connaître les dates des grands événements est un atout primordial pour entrer dans le Monde d’aujourd’hui.

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L’Institut accompagne ses étudiants en leur donnant les bases qui vont leur permettre de prendre du recul par rapport à ce qui pourrait survenir.

1 mai 2016

Max en a plein le dos !!!

Une matinée calme comme Max les aime ! Il parcourt les couloirs de l’Institut pendant que tous les étudiants sont en cours. Ils ont l’air bien studieux, ce matin : pas un bruit, à peine le son feutré de la voix sereine des professeurs qui prêchent la bonne parole !  Max savoure son plaisir. Il envisage l’avenir avec optimisme

Quoique … au bout du couloir, la classe de latin semble particulièrement agitée : brouhaha, gloussements, éclats de rire…

Max s’approche. Que se passe-t-il ? Encore du chahut dont Charlotte (à la fois enseignante et présidente de la fondation) serait la victime ?

Il pose sa main sur la poignée, prêt à intervenir et, par sa seule présence, imposer le silence .

Mais au dernier moment, quelque chose l’en empêche : il a reconnu le rire qui domine tous les autres et ce n’est pas un rire d’étudiant… c’est le rire de Charlotte !

Il hésite, regarde à droite, à gauche… le couloir est bien vide. Il se penche et met l’œil à la serrure.

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Il voit l’enseignante bien campée face à sa classe, et surtout, il l’entend !

« … moi , dans cet Institut, je suis un électron libre ! Max, il est à ma botte ! Il sait bien que s’il ne file pas doux, je le fesse ! Je lui donne des graines et il me mange dans la main ! »

Pas beaucoup de latin dans ce discours, mais il a le mérite d’être entendu des étudiants si l’on en juge par le volume des rires qui ponctuent chaque fin de phrase de Charlotte !

Pour Max, c’en est trop ! Il est temps d’intervenir et de remettre tout le monde au pas ! Il se redresse d’un coup et …

Aïe !

Une violente douleur dans le dos ! Il pousse un cri, s’effondre par terre en gémissant !

La porte s’ouvre, Charlotte apparaît, suivie de quelques étudiants… La douleur est trop forte, il n’entend pas ce qu’on lui dit, il sent qu’on le relève, mais il ne tient pas debout … On le traîne jusqu’à son bureau, on l’assoit sur son sofa… il avale un verre d’eau . Il annone un merci...

« Eh bien , Max, qu’est-ce qui t’est arrivé ?

- Je … je refaisais mon lacet, et… crac !

- Une chance que tu étais près de la porte et qu’on t’ait entendu crier…

- Oui, le hasard .. Maintenant, ça va, c’est passé, vous pouvez me laisser.

- Tu es sûr, Max ? s’inquiète Charlotte

- Oui oui ! Allez ! Retournez en cours ! »

Les étudiants disparaissent. Charlotte reste seule et demande :

« Tu peux te lever ?

- Sans problème ! Regarde ! »

Il tente de se mettre debout, mais il pousse un cri et se rassoit aussitôt. Charlotte se saisit du téléphone. Il l’entend parlementer quelques secondes. Elle raccroche.

« Ne bouge pas ! Le docteur arrive. Moi, je retourne en classe ! »

 

« Une belle sciatique ! »

Le diagnostic du médecin  est assené impitoyablement !

«  Du repos ! Voilà ce qu’il vous faut. De toute façon , vous vous apprêtiez à  prendre la bonne décision, m’a-t-on dit ?

- Quelle décision ?

- Votre collègue, la présidente de la fondation , m’a mis dans le secret… Vous avez raison : vous arrivez à un âge où il faut penser à sa succession. Finis les soucis, finies les douleurs !

- Mais … qu’est-ce qu’elle vous a dit exactement ?

- Rassurez-vous ! Je resterai discret. Elle se préoccupe beaucoup de votre santé. Elle m’a parlé de vos difficultés à gérer cet établissement, de votre problème d’autorité aussi bien sur vos étudiants que sur vos enseignants… Elle a bien analysé la situation et se déclare prête à prendre la relève. Vous voyez ? Vous n’aurez aucun problème pour passer la main…

- Ah oui ! Je vais la passer, la main, tiens ! Aïe !

- Restez assis ! Du calme et du repos ! Je repasserai d’ici quelques jours ! »

Et Max reste seul, immobilisé sur son sofa.

Les jours passent… Il a beaucoup de mal à se déplacer. Il arrive épuisé à son bureau le matin. Seule la position assise est à peu près supportable. Lorsqu’il en a assez d’être dans son fauteuil, il rejoint le sofa, puis retourne au fauteuil. L’Institut est devenu très bruyant, il entend du chahut dans le couloir jusque devant son bureau, ce qui ne se produisait jamais auparavant. De temps en temps, la secrétaire vient lui faire un petit rapport, mais il sent bien qu’elle ne lui dit pas tout. Il lui fait part de ses interrogations.

« Ne vous inquiétez surtout pas Monsieur Max ! On vous laisse vous reposer. Inutile de vous fatiguer davantage. Madame Charlotte s’occupe de tout. »

Et elle sort avant même qu’il ait le temps de répliquer. Il veut la rejoindre, se traîne jusqu’à la porte… se décourage et retourne s’asseoir.

Il broie du noir… la déprime… le burn-out en ligne de mire ! Charlotte a raison : il n’est plus bon à rien !

On frappe à sa porte.

Il est devenu un poids mort. On l’oublie. Bientôt, on effacera même son souvenir.

On frappe une nouvelle fois à sa porte.

A quoi bon venir tous les matins s’enfermer dans son bureau ? Il ferait mieux de partir dans une maison de repos pour y attendre la mort…

On frappe une troisième fois, avec un peu plus d’insistance.

Cette fois, il réagit :

«Non ! Je ne veux voir personne ! Laissez-moi tranquille ! Je veux souffrir seul ! … »

La porte s’entrouvre cependant. Max voit apparaître des visages connus : Léa et Fanny.

« Qu’est-ce que vous voulez ?

- Monsieur Maxou, dit Léa en entrant, nous sommes venues vous témoigner notre sympathie.

- Oui, Monsieur Maxouille, renchérit Fanny, vous dire qu’on vous aime bien , malgré tout ! »

Pour la première fois depuis longtemps, un sourire apparaît sur le visage du directeur.

« C’est très gentil, les filles. Je suis très touché. Maintenant, si vous pouviez me laisser …

- Non, Monsieur Maxou, on a autre chose à vous dire.

- Quoi donc ?

- On a besoin de vous, Monsieur Maxouille ! Il ne faut pas vous laisser aller comme ça !

- Il faut réagir enfin ! Vous n’allez pas vous laisser faire !

- Vous voyez dans quel état je suis ! Je tiens à peine debout ! Et puis, Charlotte est là, elle a pris les choses en mains !

- Parlons-en justement, monsieur Maxouille. Voyez ce que mesdames Charlotte et Myrtille ont affiché dans leurs salles de classe ! »

Et Fanny sort de son cartable une feuille qu’elle déplie et pose sur le bureau.

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- Il faut que vous ayez une explication avec elle, monsieur Maxou ! D’urgence.

- Vous avez raison ! rugit Max. Merci de votre intervention ! En sortant, dites à ma secrétaire qu’elle m’envoie Charlotte de toute urgence ! … Elle va le sentir passer, foi de Max !

- Bravo, monsieur Maxou !

- Super, Monsieur Maxouille !

- Et arrêtez de m’affubler de ces sobriquets ridicules ! Mon nom est Max, Professeur Max !!! »

Les deux étudiantes sortent en gloussant. Max se lève de son fauteuil. La douleur est là, bien présente, mais il se force à rester debout, la main appuyé sur son bureau, les yeux rivés sur la porte.

De longues minutes s’écoulent… la douleur devient insoutenable. Il grimace. Il est sur le point de retourner s’affaler sur son fauteuil.

Puis soudain la porte s’ouvre en coup de vent et Charlotte fait irruption !

« Max ! Qu’est-ce que tu fais debout ? Ce n’est pas prudent ; assieds-toi ! Et vite !

- Mais bien sûr, Charlotte. Allons nous asseoir ! Ce doux sofa nous tend les bras."

Et joignant le geste à la parole, il la prend par la main et l’entraîne sur le sofa … Sauf qu’au lieu de l’asseoir, il la couche sur ses genoux !

« Eh ! Max ! Qu’est ce que tu fais ?

- Je vais te fesser , Charlotte !

- Mais… je ne veux pas !! Aïe ! »

Les claques s’abattent sur les fesses de Charlotte, pour l’instant relativement protégées par un jean épais.

Max soudain est devenu très volubile.

« Alors, comme ça, on est un électron libre, hein ? on veut me fesser ? me faire manger dans la main ?

- Max, enfin, un peu d’humour… Eh, ne baisse pas mon jean !

- Mais si, je baisse ton jean ! Alors comme ça, j’ai un problème d’autorité ? sur les étudiants, sur les profs ?

- Si on ne peut plus plaisanter… Ah non ! Pas ma culotte ! Laisse-la tranquille ! Max ! C’est un ordre !

- Oh zut, trop tard ! … Je suis désolé ! Maintenant qu’elle est baissée, je ne vais quand même pas la remonter…

- Max ! ça suffit !

- Alors comme ça , on veut prendre ma place, hein ? On me caricature en vieillard impotent ?

- Bon, je vais tout t’expliquer …

- Qu’est-ce que tu dis ? je n’entends pas à cause du bruit des claques ! »

Les fesses de Charlotte commencent à prendre de belles couleurs, maintenant. Elle ne dit plus rien, semblant prendre son mal en patience ! Et Max, claque, claque et reclaque !

Il la lâche soudain.

« Au coin !

- Au coin, moi ? Certainement pas !

- Mais si Charlotte . Tiens, à genoux sur le canapé, tu seras très bien ! »

Elle s’exécute en maugréant, tandis que Max se relève prudemment. Il se sent mieux… nettement mieux ! La douleur n’a pas totalement disparu, mais il marche normalement. Il s’assoit négligemment sur le rebord de son bureau.

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« Je peux t’expliquer, maintenant ? demande-t-elle de sa toute petite voix.

- M’expliquer quoi ?

- Je n’ai jamais voulu prendre ta place ! C’est le docteur qui m’a dit qu’il fallait provoquer chez toi une réaction pour que tu ne te laisses pas aller !

- Ben voyons…

- Alors, nous nous sommes tous réunis, les étudiants, les enseignants, le personnel pour élaborer un plan !

- Un plan ?

- Oui, des rumeurs comme quoi je voulais prendre ta place… ta secrétaire qui faisait semblant de te cacher des choses, les deux étudiantes qui t’ont montré une fausse affiche… Et tu as finis par réagir, vigoureusement !

- Quoi ?!! Tout ça pour ça ! Mais quelle bande de chipies enragées !

- J’ai deux petites requêtes, Max, s’il te plaît …

- Lesquelles ?

- La première : est-ce que je peux remonter ma culotte et quitter ce sofa ?

- Bon, admettons … » 

Charlotte se rajuste et fait maintenant face à Max.

« La deuxième : un petit merci serait apprécié ! »

Max la regarde et sourit à nouveau :

« Merci Charlotte ! Grâce à toi, je me sens nettement mieux ! »

 

 

 

 

 

 

 

8 mai 2016

Exercices de diction.

Bien prononcer et bien articuler sont essentiels pour se faire comprendre. Face à cette problématique, l’Institut propose à ses étudiants des exercices réguliers de diction, des virelangues, dont voici quelques exemples.

Un fesseur sachant fesser doit savoir fesser sans se fâcher, sans ça c’est fâcheux.

Je stresse parce que t’attrapes ta strap !

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Fesser sa chipie, chauffer ses fesses, ça fait chasser ses soucis !

Dis-moi Matrone au martinet, quand te dématroneaumartinetiseras-tu ? Je me dématroneaumartinetiserai quand toutes les matrones au martinet se seront dématroneaumartinetisées !

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Entraînez-vous quotidiennement à prononcer ces phrases d’une voix forte et posée avec vélocité et expression ! Des contrôles inopinés pourront être effectués!

13 février 2016

Histoire : le jeu de paume .

Le jeu de paume se pratique depuis le moyen-âge. On l’appelle ainsi parce qu’il se jouait initialement à main nue ou à la rigueur gantée ; il est ensuite pratiqué à l’aide d’instruments.

Très populaire, il était aussi pratiqué par les rois de France. Charles IX était en train de faire une partie lors de l’assassinat de l’amiral de Coligny : alibi parfait !

 

Son frère , Henri III pratiquait régulièrement le jeu de paume avec ses mignons.

Henri III

 

Henri IV , dit le « Vert-galant » était aussi appelé le « Roi-paumier ».

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Pour gagner, il fallait jouer serré, d’où le fameux serrement du Jeu de Paume qui est à l’origine de la Révolution Française. Souvenons-nous de Mirabeau et de sa fameuse réplique !

Mirabeau

Nous avons d’ailleurs retrouvé une descendante directe de Mirabeau : elle s’appelle Mirabelle et nous a récemment déclaré :

« Je suis ici par ma volonté de chipie, et je n’en sortirai que par la force des claquounettes ! »

Etonnant, non ?

7 septembre 2016

Je ne voudrais pas paraître trop sévère, mais ...

Un grand merci pour vos contributions ! Beaucoup de bonnes choses malgré quelques impertinences … dont celle-ci :

 

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Cette insolence de la Chipie Masquée qui s’est permis de raser Max sur les conseils de Meluci sera sanctionnée sévèrement : les deux effrontées recevront une cuisante fessée déculottée suivie d’une bonne séance de martinet ! Non mais alors !

 

Ceci étant, il a bien fallu départager les autres propositions, et la gagnante est …

Huyana !

 

Vignettun

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Bravo ! Donc, voici la BD complétée. Mais le travail n'est pas terminé : maintenant, il s’agit de terminer la réplique du pédagogue !

Merci d’avance pour vos nouvelles contributions !

25 septembre 2016

La curiosité est un vilain défaut

Mercredi après-midi… l’Institut semble bien vide. Léa avance dans les couloirs, à contrecœur, vers le bureau directorial. Elle aurait pu flâner dans les rues, déguster une glace, faire du lèche-vitrines! Tiens, oui : elle aurait pu retourner à la boutique pour changer cette robe, jolie, mais un peu courte… vraiment trop courte même.. Au lieu de ça, elle est collée : deux heures de retenue ! Tout ça à cause d’une dissertation oubliée ! C’est vraiment injuste…

La porte du bureau est ouverte… elle entre et s’immobilise en voyant le spectacle de désolation qui s’offre à elle : tous les meubles sont bâchés, il y a des échafaudages le long des murs, des grands seaux de peinture par terre. Deux hommes en blanc coiffés de bobs s’affairent, des rouleaux à la main.

« Excusez-moi, je cherche monsieur Maxou…

- C’est qui ça ?

- Euh monsieur Max, le directeur… c’est parce que je suis punie…

- Ah oui ! On est courant ma petite : la punition c’est que vous allez nous aider à repeindre le bureau.

- Hein ? Mais Je ne sais pas faire …

- C’est facile. Commencez par le plafond … montez sur l’escabeau »

Léa est interloquée : monsieur Max est sévère, mais là, il dépasse les bornes ! Lui faire repeindre le plafond du bureau, quand même ! Un des deux peintres lui donne un rouleau. Elle le prend à contrecœur et monte sur l’escabeau.

« Il faut lever le bras bien haut, ma petite dame… encore un peu plus haut ! »

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Léa obéit. Elle sent que sa robe trop courte ne cache plus grand chose à l’œil égrillard des deux hommes. Elle ne peut rien faire : son bras droit est tendu vers le plafond et sa main gauche s’agrippe à l’escabeau.

La porte s’ouvre à toute volée et Max fait irruption dans la pièce.

« Léa ! s’écrie-t-il, furieux, Je te cherche partout ! Tu n’as pas autre chose à faire que d’empêcher les peintres de travailler ?

- Mais, Monsieur Maxou, c’est vous qui …

- Descends de cet escabeau et suis-moi ! Désolé, Messieurs, pour cet incident… Nous vous laissons travailler. »

Max marche d’un pas énergique. Apparemment, sa sciatique n’est plus d’actualité. Léa suit avec peine; des escaliers, des couloirs, encore une volée de marches… Les voilà dans une partie de l’Institut qu’elle ne connaît pas.

Au bout d’un couloir sombre, deux portes. Max ouvre celle de droite et fait signe à Léa d’entrer. La pièce est minuscule : un petit pupitre et une chaise suffisent à remplir tout l’espace.

« Et voilà ! Ici tu seras au calme pour rédiger ta dissertation .

- C’est un peu petit, monsieur Maxou… L’autre pièce, elle ne serait pas plus grande ?

- Quelle autre pièce ?

- La porte en face…

- Non. Il n’y a rien en face. D’ailleurs, je t’interdis d’ouvrir cette porte ! Compris ?

- Bien sûr, monsieur Maxou !

- Allez ! Au travail ! Je te laisse, j’ai autre chose à faire ! »

Léa reste seule, face à sa feuille blanche… Elle suçote son stylo, regarde en l’air… Mais rien ne vient ! Quelle idée aussi de donner une dissertation sur le thème de la curiosité !

Une demi-heure passe…

Elle a besoin de se dégourdir les jambes. Elle se lève et va dans le couloir. La porte d’en face l’intrigue…Personne en vue. Elle tourne la poignée et constate qu’elle n’est pas verrouillée. Elle se trouve alors au pied d’un minuscule escalier en colimaçon. Prudemment, elle monte les marches, pousse une autre porte et se retrouve dans l’obscurité. A tâtons, elle finit par trouver un interrupteur qu’elle actionne.

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C’est une lumière très tamisée qui s’installe. Il s’agit d’une chambre, apparemment, puisqu’il y a un lit… La décoration est lugubre : des dessins bizarres sur les murs… Dans un angle, deux courroies descendent du plafond. Dans l’autre angle, quelque chose qui ressemble à une grande cage. Elle n’est pas rassurée et s’apprête à rebrousser chemin lorsqu’elle entend des pas énergiques dans l’escalier ! Elle panique, cherche à ouvrir la cage dans l’espoir bien puéril de se cacher à l’intérieur… Mais Max est déjà dans la pièce !

« Il me semblait t’avoir interdit d’ouvrir cette porte, Léa !

- Je… je cherchais les toilettes en fait. Je suis désolée… mais là , j’y retourne !

- Tu sais où tu es, Léa ?

- Pas du tout, je …

- Tu es dans une partie de l’Institut qu’on appelle le donjon. C’est ici qu’on amenait les étudiants récalcitrants autrefois…

- Ah ?

- C’était une autre époque, Léa ! Aujourd’hui, on n’infligerait plus de tels traitements à nos étudiants…

- Heureusement…

- Sauf dans des cas très graves !

- Des cas très graves ? C’est à dire ?

- Je pense au cas d’une étudiante qui ne ferait pas sa dissertation, qui irait distraire les ouvriers dans leur travail, qui désobéirait sciemment aux consignes…

- Mais monsieur Maxou, je …

- C’est pour satisfaire ta curiosité intellectuelle, Léa ! Tu vas avoir un léger aperçu des châtiments corporels d’antan. Déshabille-toi !

- Pas complètement, quand même ?

- J’ai bien peur que si, Léa ! » réplique Max en mettant la main dans sa poche.

Léa le voit en  tirer un objet qu’elle connaît bien : la caressante… Elle essaie un regard implorant, mais Max, d’un geste agacé, lui fait signe de se dépêcher.

La robe et les sous-vêtements se retrouvent bientôt déposés sur le lit. Max s’approche et fixe les poignets de l’infortunée étudiante dans les courroies. Elle est maintenant à la merci de son tortionnaire !

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Et soudain, elle entend le sifflement caractéristique qui précède de quelques centièmes de secondes l’impact. Bien qu’elle ait déjà été en contact avec cette « caressante », elle est surprise par la morsure des lanières. Elle grimace, elle se tortille, elle implore :

« Je crois que j’ai eu un bon aperçu, monsieur Maxou… Aïe ! »

Imperturbablement, Max poursuit sa besogne. Les fesses de la pauvre Léa s’ornent maintenant de belles zébrures.

Et puis ça s’arrête… Elle aimerait bien frotter ses fesses endolories, mais elle est entravée !

« Je te fais grâce de la cage, Léa ! annonce Max  en la détachant

- Merci monsieur Maxou ! » gémit Léa en s’effondrant sur le lit.

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« Tu peux te reposer cinq minutes, et retourner à ta dissertation. Je te conseille de la terminer rapidement, si tu ne souhaite pas revenir tout de suite dans le « donjon » !

- Je … vais suivre votre conseil , monsieur Maxou ! »

Max sort. Léa frotte ses pauvres fesses, puis finit par se rhabiller. Au moment de sortir, elle jette un dernier regard à la pièce : non, décidément, elle n’a pas envie d’y revenir de sitôt !

Elle descend précipitamment les escaliers, s’installe à son pupitre et se met à écrire frénétiquement !

Montage

 

11 mai 2016

Le septième art!

Nos étudiants sont sensibilisés à l'art cinématographique. Il est bon qu'ils aient des références dans ce domaine autant que dans tous les autres domaines artistiques! Ils ont donc l'occasion d'aborder l'analyse de quelques grands classiques du cinéma français.

Récemment, c'est Michel Audiard qui était à l'honneur à l'Institut!

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11 septembre 2016

Si je peux me permettre une petite remarque...

Génial !

Les idées foisonnent sur ce blog grâce à vos  contributions ! Pendant que deux impertinentes attendaient dans un coin que leurs fesses se rafraîchissent, d’excellentes propositions ont été formulées.

Il a donc fallu faire un choix . Douloureux, certes, mais c’est la dure loi du genre !

Et d’ailleurs, à propos de genre, et afin de respecter la parité filles-garçons, la contribution retenue pour cette fois est celle de :

Peter !

Voici donc l’état actuel de notre  BD :

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Eh oui, ça avance… mais ce n’est pas fini ! Allez, encore un petit effort, s’il vous plaît !

Merci d’avance !

19 septembre 2016

Cauchemar pour Max!

Ce matin-là, Max accueillait une nouvelle étudiante dans son bureau. Il lui expliquait le règlement de l’institut en insistant particulièrement sur l’importance de la tenue vestimentaire. Mais soudain, en plein milieu de son explication, il fut dérangé par une série de coups frappés à la porte...

Max n’aime pas être dérangé pendant une leçon ; aussi choisit-il d’ignorer l’importun et de poursuivre comme si de rien n’était.

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Malgré cela, il vit la porte s’entrouvrir lentement et la silhouette d’Annouk, sa secrétaire apparut sur le seuil. Elle était suivie de Marcel le gardien, de madame Charlotte, la présidente du conseil et de Monsieur Griselit, le surveillant général. C’est ce dernier qui prit la parole.

« Nous avons un petit souci, Max, monsieur Roncheux, le professeur de français…

- Oui, quoi, qu’est-ce qu’il a, Roncheux ?

- Oh ! C’est affreux, Monsieur Max ! je ne sais pas comment vous l’annoncer ! gémit la secrétaire.

- Il est mort ?"

Quelques secondes de silence...

" Pire que ça , Monsieur Max : il a craqué ! grommela Marcel

- Craqué ? Roncheux ? Un enseignant chevronné !

- Hélas ! répondit M. Griselit, dépression nerveuse, burn-out, on ne sait pas exactement… Il n’a pas supporté de prendre cette classe de 10ème année dès la rentrée ! Il a envoyé un certificat médical et une lettre de démission !

- Et en attendant, intervint Charlotte, il n’y a personne pour prendre la classe ce matin ! Et ça, ce n’est pas possible, tu le sais bien, Max !

- Et toi, Charlotte, tu pourrais peut-être …

- C’est hors de question, Max ! J’ai le conseil d’administration à préparer, des versions à corriger, et les 10ème années, non merci !

- Donc c’est Max qui s’y colle ? Merci, sympa ! C’est la pire de l’Institut, cette classe de 10ème année ! Un vrai cauchemar … D’accord, je m’en occupe, mais toi, tu finis d’expliquer le règlement à cette jeune Lady ! »

 

La mort dans l'âme, Max a laissé son bureau à Charlotte. Il entame maintenant sa lente progression vers le lieu de son supplice…

Il approche, pourtant. La salle 10 est au bout du couloir. Normalement, il devrait déjà entendre le chahut habituel d’accueil, mais rien… peut-être sont-elles toutes tombées malades ?

La porte est entrouverte; avant de la pousser, Max lève la tête : pas de seau d’eau posé en équilibre… il peut y aller. Il entre prudemment, vérifie qu’aucun fil n’est tendu au ras du sol pour le faire chuter…

 

D’un même mouvement, toutes les élèves se lèvent en silence en se tenant bien droites face à leur pupitre. Etonnant … Max pense qu’il a dû se tromper de salle, il scrute les visages des étudiantes…

Non non, c’est bien ça ; il les reconnaît. Il y a là entre autres Angéla et Margot, ainsi que Dorothée et Justine…Il reconnaît aussi Elsa et Prune, sans oublier les  terribles Fanny et Léa !

« Bonjour monsieur Max! » lancent-elles en chœur .

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Aucune grimace, aucun pied de nez, aucune langue tirée, .. bizarre !

Il leur fait signe de s’asseoir et s’apprête à faire de même, mais au dernier moment, il se ravise et inspecte son siège. C’est curieux : pas la moindre punaise, pas de trace de glu, pas de coussin péteur …

 

Tout ça lui semble louche. Il préfère rester debout et se retourne pour écrire la date. Le tableau est propre, vide, ni tags ni graffitis obscènes…. Il se crispe dans l’attente des projectiles qui ne devraient pas manquer de l’atteindre… mais rien ne se passe comme prévu : la date est écrite sans qu’il ait été interrompu. Il se retourne face à la classe, s’attendant au pire, et ce qu’il voit le laisse sans voix !

Toutes les étudiantes, sans exception, ont ouvert leur cahier, et sont en train de recopier la date avec soin. Elles soulignent proprement à la règle, posent leurs mains à plat sur la table et attendent sagement en silence.

Interloqué, Max annonce une dictée. Au fur et à mesure qu’il dicte, elles écrivent sans l’interpeller à la cantonade . Max passe dans les rangs… à distance raisonnable au cas où une effrontée s’aviserait de vouloir lui tirer les poils du bouc. Pas d’antisèche en vue… pas de regard en biais sur le cahier de la voisine, pas de bavardage…

Mais que se passe-t-il donc ?

Tout ça n’est pas normal : elles sont sans doute en train de mijoter quelque chose… quelque chose d’abominable qui dépasserait en abjection tout ce qu’il peut imaginer. Il sent une sueur froide couler dans sa nuque. Sa gorge est sèche. Il annonce d’une voix blanche qu’il ramasse les copies…

Il y en a bien une qui va se mettre debout sur une table et chanter à tue-tête… ou faire la danse du ventre ? Hein ?

 

Eh bien non ! Elles restent assises et silencieuses, dans l’attente de la consigne suivante.

Mais elle ne vient pas… elle ne viendra plus.

Il n’arrive plus à articuler le moindre son… Il est devenu muet … Ah ! C’est immonde  ! Elles ont poussé l’ignominie jusqu’à parvenir à le faire taire ! Définitivement !

Et le pire, c’est qu’il ne pourra même pas les punir : il n’a aucun motif !

 

Et soudain,  la sonnerie de fin de cours retentit, stridente, insistante, violente, interminable…

Alors, Max se retourne dans son lit et appuie rageusement sur son réveil pour le faire taire !

 

Merci au talentueux MacMiche pour son superbe dessin !

Et comme il a récidivé, je ne résiste pas au plaisir de publier la suite : Charlotte prend la suite avec la nouvelle élève:

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1 mai 2017

Joli mois de mai

Voici le mois de mai
Où les fleurs volent au vent
Voici le mois de mai
Où les fleurs volent au vent
Où les fleurs volent au vent
Si jolies mignonnes
Où les fleurs volent au vent
Si mignonnement

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La fille du borgne s'en va
S'en va les ramassant
La fille du borgne s'en va
S'en va les ramassant
S'en va les ramassant
Si jolies mignonnes
S'en va les ramassant
Si mignonnement

Elle en ramasse tant
Qu'ça plaît aux mécontents
Elle en ramasse tant
Qu'ça plaît aux mécontents
Qu'ça plaît aux mécontents
Si jolies mignonnes
Qu'ça plaît aux mécontents
Si mignonnement

mgtngrd



Si vous ne m’aimez pas
Z’avez qu’à voter blanc
Si vous ne m’aimez pas
Z’avez qu’à voter blanc
Z’avez qu’à voter blanc
Si jolies mignonnes
Z’avez qu’à voter blanc
Si mignonnement

Tenez tenez dit-elle
Tenez voici d’l’argent
Tenez tenez dit-elle
Tenez voici d’l’argent
Tenez voici d’l’argent
Si jolies mignonnes
Tenez voici d’l’argent
Si mignonnement

Vous n’en aurez plus guère
Quand je s’rai présidente
Vous n’en aurez plus guère
Quand je s’rai présidente
Quand je s’rai présidente
Si jolies mignonnes
Quand je s’rai présidente
Si mignonnement

20 avril 2017

L'histoire dont vous êtes l'héroïne !

1. Cette fois ça y est ! Vous ne pouvez plus reculer … Vous êtes face à la porte du bureau directorial… Vous hésitez encore, mais vous savez que vous n’avez plus le choix. Alors, timidement, vous frappez… doucement, discrètement.

Toc Toc

Pendant quelques centièmes de secondes vous caressez l’idée que peut-être, il n’y a personne, que vous pourrez finalement tourner les talons et vous en allez… tranquillement.

« Entrez ! »

La voix est forte, calme mais autoritaire.

 

Vous choissez d’entrer, allez au paragraphe 3.

Vous choisissez de repartir, allez au paragraphe 2.

 

2. Vous faites demi-tour et vous commencez à vous éloigner à pas de loup. Vous entendez la porte s’ouvrir.

« Bonjour ! Où allez-vous comme ça ? Entrez ! Et dépêchez-vous, je vous attends ! »

Allez au paragraphe 3

 

3. Vous entrez dans le bureau jaune. Sur le mur de droite, un pupitre fait face à un petit tableau noir. A gauche, un canapé avec quelques coussins. En face de vous, un petit bureau, sur le petit bureau, un martinet négligemment abandonné, et derrière le petit bureau, assis, le directeur de l’Institut.

Il vous regarde approcher, d’un air sévère.

« Vous savez pourquoi vous êtes ici? »

Si vous répondez oui , allez au paragraphe 5

Si vous répondez non, allez au paragraphe 4

 

4. « Eh bien, vous n’allez pas tardez à le savoir ! »

Allez au paragraphe 5

 

jedroldm

5. « Je crois que vous avez une enveloppe pour moi ?

Vous acquiescez.

« Et vous attendez quoi pour me la donner ? »

En esquissant un petit sourire de contrition, vous lui tendez l’enveloppe.

Il s’en saisit, et l’ouvre proprement. Vous en profitez pour regarder ses mains : elles sont puissantes et précises. Vous les imaginez déjà en action et vous sentez des fourmillements au creux des reins.  Il ajuste ses lunettes et prend connaissance du contenu en hochant la tête. Il pose la feuille sur son bureau et vous regarde d’un air consterné.

Vous vous tortillez nerveusement  dans l’attente d’un verdict qui ne vous laisse guère de doutes.

« Ce que je viens de lire est assez explicite : il est question d’écarts de conduite, d’insolence, d’impertinence, d’effronteries, de gamineries, de caprices réitérés , et j’en oublie !

- Mais…

- Permettez ! Je ne vous ai pas donné la parole. Je suppose que vous vous doutez de la punition qui vous attend ? »

Si vous répondez oui , allez au paragraphe 7

Si vous répondez non, allez au paragraphe 6

 

6. « Vous allez recevoir une fessée, mademoiselle ! Une bonne fessée pour vous punir de vos débordements. Une fessée, dont, je l’espère, le souvenir vif et cuisant vous aidera à ne pas retomber dans ces travers puérils ! »

Allez au paragraphe 8

 

7. « Alors, dites-le !

- …

- Je n’ai pas entendu ! »

La mort dans l’âme, vous parvenez à articuler « Une fessée ? » d’un ton plaintif.

Il sourit pour vous montrer qu’il est satisfait de votre réponse. Et il poursuit :

Allez au paragraphe 6

 

8. Il se lève et se dirige vers le canapé. Il s’assoit  et tapote ses genoux en vous regardant.

Vous acceptez le sort qui vous est destiné, allez au paragraphe 10.

Vous tentez d’argumenter, allez au paragraphe 9.

 

Travail pour les étudiants : écrire les paragraphe 9, 10 et plus si t'as fini tôt.

Merci

 

 

 

12 février 2018

Vilaines...

CDV

Quelquefois
Chipies
Elles me défient
Me font la vie
Sacrées chipies...

Quelquefois
Si tristes
Que ce qui existe
Longtemps résiste
Longtemps résiste...

Vilaines... Je vous aime
Vilaines... Je vous aime
Je ne vous connais  pas faciles
Je ne vous connais que fragiles
Parfois dociles
Toujours subtiles

Quelquefois
Rebelles
Et pourtant si frêles
Oh oui... Si frêles
Mais tellement belles...

Souvent
Audacieuses
Vraiment courageuses
Un peu honteuses
Mais merveilleuses

Vilaines... Je vous aime
Vilaines... Je vous aime
Pour tout cela, je vous respecte
Et pardon d’être si direct
Je vous adore
Un peu trop fort…

Vilaines... Je vous aime
Vilaines... Je vous aime
Recevez toute ma tendresse

Puisqu’il le faut, je le confesse :
Je vous admire
J’ose le dire
Vilaines...

Karaoké Femmes... je vous aime - Julien Clerc *

23 octobre 2018

De l'usage des sobriquets (3)

Bien sûr, il a fallu argumenter, expliquer, analyser, mettre en perspective...

Bien sûr, cela n'a pas été sans remise en cause, sans souffrance, sans douleurs...

Amisasourillante

Mais, au prix des efforts du corps enseignant et de la réactivité du corps des étudiantes,  la pédagogie a fini par trompher!

Et nos étudiantes effrontées ont fini par prendre conscience de leurs errements, convenir de leurs erreurs de comportement et promettre de s'amender à l'avenir!

1 juin 2018

La boudeuse

En jean et marinière

Entretienboudeuse

Elle regarde ailleurs

Elle est debout

On l’interroge

Mais elle ne répond pas

Soudain elle se retrouve

Couchée

Sur les genoux du professeur

Son pantalon baissé

Et sa culotte aussi

Mais malgré les claquements

Malgré la douleur cuisante

Elle gardera le silence

Et restera prostrée

Les fesses brûlantes

Sur le canapé

La tête enfouie dans les coussins

Jusqu’à ce que tout à coup

D’une petite voix plaintive

Elle réclame

Une glace à la vanille

jlcn

 

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